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L’information et la santé

La chirurgie des paupières est comme toute autre chirurgie plastique et implique des risques et des complications similaires. Les résultats, la sécurité et la qualité sont les trois principaux aspects de toute intervention chirurgicale. La chirurgie plastique des paupières est faite pour s’occuper du problème des yeux fauves et bouffis en éliminant l’excès de graisse, les muscles et la peau autour des yeux. Les paupières tombantes peuvent devenir un problème dans la vie quotidienne car elles peuvent nuire à la vision. Ils peuvent également rendre une personne plus fatiguée et plus ancienne, et la chirurgie plastique des paupières peut corriger tous ces problèmes. La procédure de chirurgie plastique des paupières comprend la réalisation d’une incision le long du pli des paupières pour éliminer la graisse et la peau supplémentaires. Pour une chirurgie des paupières inférieure, l’incision se fait sous la paupière. Procédure de chirurgie plastique des paupières La chirurgie plastique des paupières est réalisée par le chirurgien plasticien et peut se faire soit au cabinet du chirurgien, soit à l’hôpital. La chirurgie se fait sous anesthésie locale, et les incisions sont fermées avec des sutures. Il y a peut-être un certain inconfort après la chirurgie, et les yeux sont lubrifiés avec la pommade. Lorsque l’anesthésie disparaît, les paupières seront douloureuses. Pour traiter les ecchymoses et l’enflure, des compresses froides peuvent être utilisées. Après la chirurgie plastique des paupières, les yeux seront gommés pendant presque une semaine, et il peut y avoir une grande sensibilité pour la lumière. Les yeux peuvent également démanager ou brûler, et les paupières peuvent se sentir sèches. La cicatrice de chirurgie reste rose pendant près de six mois. Vous ne pourrez peut-être pas regarder la télévision après 2-3 jours, et cela prend habituellement dix jours pour reprendre le travail. Le médecin prescrit le reste pendant 3-4 jours, et vous devez éviter toute activité ardue pendant ce temps. Peu de complications et de risques associés à la chirurgie plastique des paupières incluent des saignements continus, des infections, des kystes de suture, une séparation des plaies, une élimination insuffisante des graisses, une exagération excessive de la peau, des graisses ou des muscles, des cicatrices internes, une double vision, des blessures à la glande produisant des larmes, un gonflement de la surface des yeux, perte de vision et réaction allergique à l’anesthésie. La chirurgie plastique des paupières est une procédure coûteuse, et la décision de l’individu est de décider s’il vaut tout le coût, le temps et l’effort. Le meilleur candidat à cette procédure sont les hommes et les femmes qui ont des attentes réalistes et qui ont un corps et une mentalité saines. Comme la flexibilité de la peau augmente avec l’âge, et de nombreuses personnes âgées de plus de 35 ans optent pour cette procédure. Cependant, la chirurgie plastique des paupières n’est pas recommandée pour les personnes souffrant d’hypertension artérielle, de diabète, d’œil sec, de troubles cardiovasculaires, de maladies thyroïdiennes et circulatoires. Pour la chirurgie plastique des paupières, recherchez un chirurgien certifié certifié American Board of Plastic Surgery et membre de la American Society of Plastic Surgeons. Les professionnels non qualifiés feront de grands efforts pour vous convaincre de la procédure et vous montrer des rêves irréalistes. Assurez-vous que la certification est associée à un tableau. A lire sur le site internet de l’Agence SEO 59.

Soros finance sa démocratie

Le milliardaire américain George Soros a alimenté à hauteur de 18 milliards de dollars sa fondation Open Society rendue tristement célèbre par la sponsorisation des révolutions de couleur. Selon le Wall Street Journal, cette contribution d’un montant de 18 milliards place la fondation de M.Soros au deuxième rang du classement des fonds américains juste derrière la Fondation Bill-et-Melinda-Gates.  Le WSJ ajoute que George Soros a créé un comité d’investissement qu’il présiderait lui-même. Dawn Fitzpatrick sera directrice pour les investissements, mais elle rendra des comptes au comité d’investissement et non pas à George Soros en personne. Ce dernier ne se propose pas d’investir l’argent de la fondation. «Soros utilise à ces fins l’argent de son entreprise d’investissement», signale le WSJ. En novembre 2015, le parquet russe a porté Open Society Foundations et Open Society Institute Assistance Foundation sur la liste des organisations indésirables en Russie. Les deux organisations font partie de la structure de la Fondation Soros.  La liste des organisations indésirables en Russie comprend les ONG étrangères dont l’activité représente une menace au régime constitutionnel, à la capacité défensive et à la sécurité du pays. Au printemps 2017, les protestations contre l’activité d’Open Society Foundations de George Soros, connu pour la sponsorisation des révolutions de couleur, ont éclaté presque simultanément dans plusieurs pays d’Europe de l’Est, notamment en Pologne, en République tchèque, en Slovénie, en Roumanie, en Macédoine et en Hongrie.

Les fournisseurs de la mobilité

Coursera et EDX travaillent principalement avec les universités. D’autres fournisseurs, tels que Udacity et Udemy, ont choisi un modèle d’affaires très différent. Udacity a commencé, comme Coursera, sous la forme d’une entreprise privée, avec les mêmes objectifs : compléter ou se substituer à l’enseignement supérieur traditionnel. Son fondateur, S. Tron, a travaillé avec l’Université de San Jose mais cette initiative a été un échec. Très peu d’étudiants, originaires de milieux modestes, ont obtenu des notes finales suffisantes pour pouvoir poursuivre leurs études. Il en a conclu que les cours en ligne ouverts massifs ne fonctionneraient pas pour l’enseignement supérieur (Waters 2014) et se tourna rapidement vers la formation professionnelle (Chafkin 2013). Udacity construit lui-même ses cours et les propose au public à un prix modeste (certains sont gratuits). Il développe également des formations à la demande pour les entreprises. Udacity travaille en collaboration avec des entreprises telles que Google, Facebook et ATT … Pour 200 $ par mois les étudiants peuvent suivent des bouquets de cours sélectionnés élaborés avec des partenaires industriels et délivre des nanodegrés qui intègrent un coaching personnel. Udacity prétend devenir une alternative aux grades universitaires pour les personnes déjà engagées dans leur vie professionnelle et s’engage même, pour certaines branches d’activité, à trouver un emploi dans les six mois, aux étudiants qui réussissent leurs nanodegrés. Son modèle d’affaires est basé sur un partenariat avec l’industrie dans le but d’offrir des cours intensifs orientés vers des emplois de haute compétence. La société a déclaré qu’elle a atteint officiellement la rentabilité en Juillet 2015 (Mathewson 2015). Udemy (Udemy 2013) a mis en place un modèle d’affaire tout à fait différent. Il est basé sur une place de marché en ligne qui permet à des instructeurs indépendants de construire et de vendre leurs cours. Udemy se rétribue sur une partie des droits d’inscription que paient les étudiants. Cette part dépend de qui recrute les étudiants, l’enseignant ou Udemy. D’autres fournisseurs utilisent le même modèle d’affaires et la concurrence peut devenir difficile pour retenir les meilleurs enseignants (McGuire 2014). Lorsqu’on compare les business models de EdX avec ceux de Coursera et d’Udacity on peut avoir le sentiment que Coursera se rapproche de plus en plus de ce dernier en cherchant à exploiter un plus grand potentiel de partenariat avec l’industrie. Maintenir une liste à jour de toutes les start-up qui se sont lancés dans le domaine de MOOC est un véritable défi. On consultera pour cela Class Central (2015), bien que cette liste soit principalement orientée vers le marché américain.

Conf bad buzz à Dubai

Le bad buzz. Voilà un bien joli mot pour une bien vilaine réalité. A l’occasion d’un meeting à  Dubai avant-hier, un intervenant a évoqué la question du social media et j’ai souhaité revenir aujourd’hui sur le sujet. Si je devais décrire ce qu’est le social media, je dirais que c’est un gigantesque mégaphone, où chaque client ou utilisateur peut avoir un poids considérable sur l’image de la marque. Ce qui explique combien il peut être complexe de préserver son image, dès lors qu’un internaute la critique sur les réseaux ! Mais fort heureusement, comme le social media fait partie intégrante du marketing, il est également capable de résoudre ce type de crise de façon efficace. A condition de savoir communiquer dans ce genre de cas. Pour commencer, et quelle qu’en soit la teneur, il y a une chose qui me semble évidente : les réactions doivent rester visibles, y compris les critiques. La censure de l’internaute conduit généralement à l’effet inverse à celui escompté, et le dialogue s’en retrouve d’autant plus envenimé. Et la communauté ayant tendance à ne pas supporter la censure, l’effet tache d’huile peut vite devenir difficile à juguler. L’unique réponse intelligente aux critiques demeure donc, par conséquent, le dialogue. La situation est en fin de compte analogue à celle qu’on trouve dans le monde physique : un échange à l’amiable vaut mieux qu’un long procès ! Ensuite, parler d’individu à individu peut s’avérer particulièrement utile, dans certains cas. Les échanges privés avec le dénigreur permettent de l’affaiblir, car ils permettent de couper le plaignant de son « public » (qui, dans une discussion publique, serait là pour applaudir ses piques). Mais ce qui me paraît vraiment fondamental, c’est que la réaction de la marque doit, dans tous les cas, rester non seulement courtoise mais explicative : elle doit réellement vouloir amener à une solution du conflit, et ne pas être que paroles en l’air. Car c’est bien d’une relation commerciale qu’il s’agit en définitive, et il faut bien, comme dans n’importe quelle action commerciale, échanger et s’exprimer pour parvenir à vendre. D’autant plus que les réseaux sociaux sont des lieux de dialogue, et une présence constructive fait donc totalement partie de l’image de la marque. Alors bien entendu, ces règles de conduite peuvent paraître une évidence, mais je remarque cependant régulièrement des exemples de marques n’ayant pas su réagir de façon adéquate à une réclamation sur les réseaux. Ce meeting ne me l’a que trop bien démontré : ce n’est pas parce qu’une marque a tout le bagage théorique qu’elle l’applique sur le terrain. Et les bad buzz générés par une communication désastreuse sont encore, hélas, monnaie courante. Pour en savoir davantage, je vous recommande la lecture du site internet sur l’organisation de séminaire à Dubai qui est très bien élaboré sur ce thème

Poutine l’agent secret

Dans une interview à la télévision russe, le chef du Kremlin est revenu sur les années passées au service du renseignement extérieur de l’URSS et a avoué qu’il y occupait un poste assez particulier… À l’époque de l’URSS, Vladimir Poutine travaillait au service de renseignement extérieur avec des «agents illégaux», c’est-à-dire des agents envoyés à l’étranger sans couverture diplomatique et exerçant des activités d’espionnage sous une fausse identité. C’est ce que le Président russe a avoué dans une interview à la chaîne Rossiya 1, réalisée à l’occasion du 95e anniversaire du renseignement dit «illégal». «Tout mon travail au sein du renseignement extérieur de l’URSS n’était pas simplement lié au service de renseignement extérieur, mais justement au renseignement « illégal »», a-t-il indiqué. Affirmant que les agents de cette direction se distinguent par un «caractère» et des «convictions bien particulières», le chef de l’État a poursuivi: «Tout le monde n’est pas capable de renoncer à sa vie ordinaire, à ses proches et quitter son pays pour de longues années, mettre sa vie au service de la Patrie.» Qualifiant d’ «uniques» les personnes qui ont choisi de consacrer leur vie à cette activité, le Président leur a transmis ses félicitations à l’occasion de leur fête professionnelle.

Une carte électorale truquée

Deux circonscriptions de Caroline du Nord avaient été « extrêmement découpées » par les législateurs républicains. Une pratique illégale, a jugé la Cour suprême américaine. Les juges ont tranché: modifier une carte électorale à ce point pour « diluer » le vote des gens de couleur noire, supposés voter très majoritairement pour les démocrates plutôt que pour les républicains, est totalement illégal. C’est ce qu’a estimé ce lundi 22 mai la Cour suprême à Washington après avoir examiné le découpage électoral mis en place en 2011 par les législateurs républicains de l’État de la Caroline du Nord.  À la majorité de cinq magistrats contre trois, la plus haute juridiction américaine a donné raison à des militants associatifs qui dénonçaient des manoeuvres « ciblant à dessein les électeurs issus des minorités afin de rogner leur pouvoir politique ».  « Sauf raison impérieuse, un État ne peut utiliser la race comme facteur déterminant pour tracer des circonscriptions électorales », a souligné la juge progressiste Elena Kagan, en lisant l’arrêt appelé à influencer de futurs scrutins aux États-Unis.  La carte électorale de la Caroline du Nord fut refaite en 2011, quelques mois après que l’ex-président démocrate Barack Obama eut perdu sa majorité à la Chambre des représentants. Les deux circonscriptions 1 et 12 invalidées lundi avaient alors été « extrêmement découpées », reflétant une distribution ethnique atteignant des sommets de précision, comme on peut le constater dans la vidéo ci-dessous:  Selon l’organisation The Campaign Legal Center, « en augmentant exprès -au-dessus de 50%- la concentration des électeurs noirs dans les circonscriptions 1 et 12, l’Assemblée générale -de la Caroline du Nord- a cherché à atténuer l’influence des votants noirs dans d’autres régions de l’État ».  Une manipulation d’autant plus grave que la Caroline du Nord fait partie des « swing states », ces États pivots qui peuvent basculer côté républicain ou démocrate, et où chaque voix peut faire la différence, y compris au niveau local.  La Caroline du Nord se défendait de toute stratégie partisane, assurant avoir respecté le Voting Rights Act de 1965, qui a rendu illégales les discriminations raciales dans les scrutins américains. Mais la Cour suprême a estimé qu’en l’espèce la couleur avait bien été le facteur déterminant.  La science du découpage électoral est une antique recette des partis politiques américains pour s’assurer des avantages. La technique est appelée « gerrymandering », un mot composé du nom d’un gouverneur républicain du XIXe siècle, Elbridge Gerry, et de la deuxième partie de « salamander ».  Gerry avait en effet remanié une circonscription de son État au point de lui donner la forme d’une salamandre [salamander en anglais]. Ce découpage est devenu le synonyme d’un remaniement arbitraire de la carte électorale pour avantager un parti. Ce que les républicains de Caroline du Nord ont appliqué à la lettre.

La Roche en voltige

Mardi dernier, je me suis risqué pour la première fois la voltige aérienne. Une expérience que je rêvais de faire depuis une paire d’années, mais que je différais tout le tempssaint-glinglin. Mais pas cette fois. L’expérience a commencé au petit aéro-club, où j’ai rencontré mon pilote : Rémi. Celui-ci a commencé par me montrer notre appareil (un un Cap 10 B), avant de me faire passer le parachute, tel. Puis on a décollé pour 30 minutes de démence à 250 km/h. J’ai senti mes organes changer de place entre boucles, vols dos et autres plongeonsJe crois bien avoir dit quelques obscénités à plusieurs reprises. Pas grave, le pilote y était probablement coutumier du fait. Au bout d’un certain temps, j’ai commencé à me sentir patraque, et Quentin a voulu ralentir le rythme. Mais mon estomac a déclaré forfait et j’ai dû utiliser petit sac à vomi qu’on m’avait charitablement proposé avant le vol. Je ne peux m’en prendre qu’à moi-même : je n’aurais pas dû dire que tout allait bien quand j’étais blanc comme un linge. Vomir n’est pas inéluctable, en fait. Mateo se calque sur les désirs de la personne pour que ce dernier atterrisse en forme. Comme il me l’a dit lui-même un peu après: le but n’est pas tant de perturber les gens lors du baptême, mais de leur faire découvrir les délices de la voltige aérienne. Son but n’est pas de rendre malade. Ceci dit, cet aléa reste accessoire et ne m’a pas gâché le vol. Lors des figures, les figures m’ont fait découvrir les sensations qu’on goûte entre -3,4G et 5G. Cela veut dire que dans certaines boucles, je pesais 5 fois notre poids habituel ! Je vous laisse deviner les émotions que cela fournit. Le plus dur, c’est au final lorsqu’on est en G négatifs : c’est là qu’on devient vite malade. Dans les phases d’hyper-gravité, ce que vous avez mangé quelques heures plus tôt reste au fond de l’estomac. En micro-gravité, il a curieusement tendance à vouloir voir le monde extérieur. Pour couronner le tout, Samuel m’a autorisé à piloter l’appareil avant l’atterrissage. J’ai même pu pratiquer une petite figure avant qu’on rejoigne l’aéro-club ! Je peux vous dire que le cocktail de sensations fortes n’a commencé à se calmer. Si vous n’avez jamais essayé, je vous recommande vraiment ce baptême. Ca vaut vraiment le coup de tenter ces choses-là que l’on n’a pas souvent dans une. Une chose est sûre, si on m’offrait un autre vol, je ne serais pasn’aurais rien contre (comment ça, j’essaie de faire passer un message caché ?) ! Mais à jeûn, cette fois. Je vous mets en lien la page où j’ai trouvé mon expérience de voltige aérienne. Avis aux amateurs….Pour plus d’informations, allez sur le site de cette expérience de vol en avion de voltige à La Roche sur Yon et trouvez toutes les informations.

Neuf ans après la disparition du petit Antoine, sa mère et son beau-père mis en examen

Le témoignage d’un ancien codétenu de Sébastien Ribière, ex-compagnon de la mère de l’enfant, relance le dossier. Selon ce récit, le petit garçon aurait ingurgité, par accident, de l’héroïne et serait mort d’une overdose. Son corps aurait été ensuite dissimulé dans les collines environnantes. Saura-t-on ce qui est vraiment arrivé au petit Antoine, disparu à Issoire, dans le Puy-de-Dôme, en 2008? Sa mère et son ex-compagnon, qui ont toujours parlé d’enlèvement, viennent d’être mis en examen pour homicide involontaire par manquement délibéré, recel de cadavre, modification de l’état des lieux d’un crime et dénonciation mensongère ayant entraîné de vaines recherches. Mardi, Alexandrine Brugerolle de Fraissinette, 32 ans, a été entendue quatre heures par les deux juges d’instruction en charge de l’affaire qui l’ont interrogée, pour la huitième fois, sur divers points du dossier. Entendu à son tour, son ex-compagnon Sébastien Ribière, 37 ans, a lui fait une déclaration spontanée, expliquait jeudi l’Agence France-Presse. La mère de l’enfant a été laissée libre sous contrôle judiciaire tandis que son ex-compagnon, actuellement incarcéré pour un trafic de cocaïne en récidive, a rejoint sa cellule. Ce rebondissement intervient quelques semaines seulement après les «révélations» faites par un ancien codétenu de Sébastien Ribière, qui avait partagé en 2015 sa cellule au centre pénitentiaire d’Avignon-Le Pontet, dans le Vaucluse. Selon ce témoin, l’ancien beau-père d’Antoine lui aurait confié que l’enfant de 6 ans était mort après avoir ingurgité, par accident, de l’héroïne qui traînait sur une table basse et serait mort d’une overdose. Son corps aurait été ensuite dissimulé dans les collines environnantes, près de la commune d’Issoire.

L’étoffe des héros

Comme nombre de petits garçons, j’ai rêvé un temps de devenir pilote de chasse. Ce rêve ne s’est jamais réalisé, mais, la semaine dernière, j’ai tout de même pu découvrir les sensations qu’ont les pilotes là-haut : j’ai en effet réalisé un vol en avion de chasse près de Reims, et ce fut un moment carrément unique en son genre. Cette expérience hors norme m’a conduit à comparer, une fois de retour au sol, notre vie au passé pas si lointain de nos ancêtres. Car c’est assez choquant, de constater comme notre vie est devenue radicalement différente en moins d’un siècle, vous ne trouvez pas ? Auparavant, la vie de l’homme se résumait généralement à travailler la terre. C’était une vie rude et sobre, où la vie ne tenait qu’à un fil : celui des saisons ; la moindre catastrophe naturelle pouvait décider du destin d’un village. Les gens, dans l’ensemble, ne voyageaient que rarement, et la plupart passaient toute leur existence dans le même décor. Le contraste avec aujourd’hui est tout de même saisissant : nous mangeons à satiété, bronzons à la plage, dépassons les frontières sans même nous en rendre compte grâce à internet, avons accès à toutes les cuisines du monde, avons des inventions extraordinaires comme la chasse d’eau et le frigo. Bref, ces deux modes de vie sont à des années-lumière l’un de l’autre ! L’homme a connu durant presque toute son Histoire une vie difficile et semée d’embûches, mais il est passé en quelques années à une vie de confort hallucinante. De toute évidence, tout n’est pas parfait. Mais il faudrait en fin de compte apprendre à savourer ce que nous avons, plutôt que de toujours envier ce que nous n’avons pas ! Parce que nous sommes vraiment chanceux de vivre de nos jours plutôt que jadis naguère! Et notre qualité de vie continue en outre de se renforcer. Qui aurait pensé, il y a quarante ans à peine, que nous pourrions exécuter un vol en avion de chasse juste pour avoir des sensations ? Au fait, si vous voulez vous faire votre propre opinion sur cette expérience, je vous mets en le site par lequel je suis passé pour faire ce vol en avion de chasse.

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La folle semaine euro turque

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Il faut hélas revenir, d’abord, sur la décision française d’autoriser l’organisation, à Metz le 12 mars, d’une importante réunion politique communautariste où le ministre turc des affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu est venu exhorter ses compatriotes résidant en France et dans les pays frontaliers de voter « evet » (oui) à la transformation autoritaire de la constitution.

Examinons d’abord cette décision du point de vue de la politique intérieure française.

En elle-même cette affaire révèle l’attitude capitularde de la gauche parisienne devant un électorat qu’elle entend rallier à tout prix. Ceci résulte de la stratégie imposée depuis plusieurs années par Terra Nova. Ce prétendu laboratoire d’idées progressistes remonte à 2008. Il se coule sur le modèle du Parti Démocrate des États-Unis, que la loi autorise désormais à financer les partis de l’Internationale socialiste.

Son propos, désormais bien connu et bien repérable, consiste à substituer aux anciens électorats ouvriers, qui constituaient historiquement le socle des partis socialistes, sociaux démocrates et communistes, les masses fédérées des minorités, toujours présentées comme opprimées. On réfute officiellement avec horreur la dénonciation du remplacement de peuple, thèse d’un Renaud Camus stigmatisée pour raciste. Mais les disciples de la gauche caviar la pratiquent allègrement. Le peuple de gauche, pour eux, ne se recrute plus chez les travailleurs, mais chez les étrangers, tous les étrangers. L’Arlette Laguillier de demain devrait ainsi ouvrir ses discours non plus par son célèbre « travailleurs, travailleuses » mais par un « étrangers, étrangères ».

Or, parmi ceux-ci un certain nombre ne se sentent aucune vocation à rejoindre les rangs de la gauche.

Les partisans d’Erdogan en Europe en donnent sans doute le plus éclatant exemple. Militant pour une renforcement des pouvoirs constitutionnels de leur président, ils se recrutent dans deux partis : d’une part, l’AKP créé par Erdogan lui-même sur la base d’un retour méthodique de la Turquie à l’islam, et à la tradition ottomane, et d’une répression plus intransigeante vis-à-vis des revendications kurdes, tout en mettent en œuvre une économie d’apparence plus libérale ; et d’autre part le MHP, parti des Loups-Gris nationalistes, dont le fondateur Alparslan Türkes (1)⇓ considérait : « le corps de notre politique est le nationalisme turc, et son âme est l’Islam ». (2)⇓

On se trouve ici en présence d’un cas d’école

L’objet de la campagne référendaire aurait de quoi faire réfléchir même un François Hollande, même un Ayrault qui parle « d’apaisement » et qui fait mine de considérer que rien ne justifierait l’interdiction de meetings où des ministres turcs viennent enflammer la diaspora et intimider au sein de celle-ci les représentants de l’opposition politique ou des minorités ethniques (notamment kurdes) et religieuses (notamment alévies). Toutes sont d’ores et déjà opprimées par le régime turc, caricature du jacobinisme français, et il est à craindre qu’elles le soient encore plus si le projet gouvernemental est adopté.

Le 16 avril en effet le referendum constitutionnel portera sur une réforme renforçant outrageusement les pouvoirs du président de la république Recep Tayyip Erdogan. Ceci remplacerait le système actuellement parlementaire par un régime présidentiel quasi dictatorial. Ceci déterminerait une inversion de toute l’évolution des institutions turques depuis la fondation de la République par Mustafa Kemal Atatürk. Le caractère répressif du projet, a été rappelé aux Européens, avec éloquence, par l’actuel premier ministre Binali Yildirim venu en Allemagne faire campagne pour le oui. Le 18 février en effet il a promis une traque impitoyable de tous les partisans qu’il dénonçait, en vrac, comme des putschistes et des terroristes, aux applaudissements de plusieurs milliers de sympathisants rassemblés. « L’époque où certains pouvaient donner des leçons à la Turquie est révolue. La Turquie n’est pas un pays que l’on peut intimider », a-t-il lancé dans le grand stade d’Oberhausen, salué au cri de allahou akbar.

Il se trouve que, sans le vote des 39 députés du MHP le projet de révision constitutionnelle proposé par Erdogan et les 317 députés de son parti n’aurait pas passé le cap des 330 voix sur 550 à l’Assemblée nationale nécessaire pour être soumis à referendum.

Difficile dans ces conditions d’agréger à la gauche française les amis de cette coalition, d’autant que la gauche turque est clairement identifiée aux deux autres partis et que les adversaires du projet ne manquent pas de caractériser comme de nature à renforcer une situation d’oppression.

Enfin, on doit regarder cette affaire du point de vue européen. Étant de ceux qui ont toujours mis en garde contre la candidature d’Ankara (3)⇓, je ne puis que me féliciter de voir que des gens qui, jusque-là semblaient indifférents à l’idée qu’un pays extra-européen puisse entrer dans ce qui s’appelle l’Union européenne aient largement pris conscience du danger.

Il est faux en effet de présenter cette affaire comme l’ont fait les médias hexagonaux lesquels n’ont guère mis l’accent que sur le contentieux avec les Pays-Bas. Ce faisant ils ont préemptés le résultat des élections néerlandaises du 15 mars : patatras les sondages se sont encore trompés. Ce n’est pas le parti de Wilders qui l’a emporté, mais le parti libéral. Or, l’affaire de la campagne intrusive du gouvernement turc en Europe avait entraîné la réaction de plusieurs pays: Hollande, certes, mais aussi Autriche, Suisse, Danemark et surtout en Allemagne où l’immigration turque est la plus forte. Depuis plusieurs semaines cette question faisait la Une des sites internet des plus sérieux parmi les journaux d’outre-Rhin. Les responsables politiques allemands se sont tous prononcés, s’indignant des provocations. Et, une fois de plus, la presse parisienne ne s’en préoccupait pas. Il lui était beaucoup plus agréable de mettre en cause la xénophobie néerlandaise et de laisser entendre qu’il s’agit seulement d’une retombée du Brexit, dont se réclame Wilders.

On est rarement déçu avec le mégalomane d’Ankara Recep Tayyip Erdogan. Ses injures déplacées en direction des Allemands et des Hollandais restent dans la droite ligne d’un discours récurrent plein de mépris et de rancœur envers les Européens. On ne doit donc plus accepter qu’en réponse, nos pays ne se situent pas sur une même ligne, celle de la fermeté.

En choisissant, quand les autres européens font face, de singulariser en s’aplatissant, pour des raisons électorales internes, et de surcroît illusoires, Hollande et les socialistes ont délibérément choisi d’affaiblir et de discréditer la France.

Signature

 

JG Malliarakis

Apostilles

  1. Ce nom, trop beau pour être vrai s’agissant d’un nationaliste turc (un peu comme si un nationaliste français s’appelait Clovis Lefranc) est un pseudonyme. La véritable identité du personnage reste mystérieuse. ⇑
  2. L’un des exploits des Loups Gris peut être visionné avec les images de la mise à sac et du massacre de Sivas du 2 juillet 1993 à Sivas, une ville du centre de la Turquie. Il a entraîné la mort de 37 personnes, dont 33 intellectuels alévis. . ⇑
  3. cf. Mon livre La Question turque et l’Europe. ⇑