Durant trois ans, j’ai rencontré des milliers d’entre vous. Je n’ai vu dans votre regard aucune lâcheté, mais une colère saine pour changer les choses. Vous réclamez des changements profonds. C’est le sens de ma candidature !
Alors, changeons la donne : l’élection de 2017 doit être celle de la vérité, celle du redressement national, celle de la transformation économique et sociale, bref, ce doit être le point de départ d’un peuple qui, par tous ses instincts de vie et de fierté, se met à l’offensive et à l’action !
Électeurs de la droite et du centre, Français de bon sens, avec cette primaire, vous avez une grande responsabilité qui dépasse notre propre camp politique. Vous avez la responsabilité de choisir un vrai projet pour le pays, un projet cohérent et radical. Vous avez la responsabilité de choisir un candidat, un candidat qui soit digne de confiance, qui soit capable de rassembler.
Considérez cette primaire comme une primaire pour la France puisque son résultat commandera l’issue de la prochaine présidentielle et le sort des cinq années à venir qui seront décisives pour le pays.
Cette primaire, elle est grande ouverte à tous, oui, ouverte, libre à toutes celles et tous ceux qui, en ce dimanche 20 novembre, voudront bien répondre à la question : « Qu’est-ce que je veux pour mon pays, que puis-je choisir de mieux pour lui, pour moi, pour mes enfants ? ». Chaque voix comptera. Alors, venez en nombre !
Je me présente à vous sans ruser. Mon projet est un projet puissant et précis. J’en assume les efforts, mais je vois les bénéfices, pour tous, d’une nation qui se retrousse les manches. Ce que je propose sera fait de façon rapide et ordonnée. Je sais ce qu’est diriger l’État avec sang-froid et fermeté.
Dans l’idée que je me fais du service de la France, je distingue votre attente : l’exigence d’honnêteté et de droiture, et vous avez raison, car celui qui dirige le pays incarne des valeurs. Je sais les exigences de votre confiance. Les défis sont là, mais il existe dans les profondeurs de notre pays une ardeur magnifique qu’il faut libérer. Ma détermination est très forte. Avec votre soutien, j’en suis certain, je réussirai.
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La chancelière allemande a reconnu que l’accord de libre-échange (TTIP) entre l’Union européenne et les Etats-Unis ne pouvait être conclu en l’état, en raison notamment de l’élection de Donald Trump, qui a promis une politique commerciale protectionniste.
Le TTIP/Tafta est-il mort? La chancelière allemande Angela Merkel a en tout cas indiqué, jeudi 17 novembre, à l’occasion de la visite d’adieu de Barack Obama, que l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et les États-Unis ne pouvait être conclu en l’état. D’autant que Donald Trump, le président américain élu, laisse présager une politique commerciale protectionniste.
« Je me suis toujours beaucoup investie pour la conclusion d’un accord de libre-échange avec les Etats-Unis, nous avons bien avancé dans les négociations mais maintenant elles ne peuvent être conclues », a-t-elle dit, espérant cependant « pouvoir y revenir un jour ». « Ce qui nous unit, c’est la conviction commune que la mondialisation doit être organisée humainement, politiquement, mais qu’il n’y a pas de retour possible au temps d’avant la mondialisation. »
De nombreuses voix contre l’accord
L’accord TTIP était porté par la chancelière et Barack Obama mais, au sein de l’UE, les voix étaient de plus en plus nombreuses pour s’y opposer, la France en tête, sur fond d’inquiétudes sur une baisse des normes sociales, écologiques et de santé de l’Europe.
Aux Etats-Unis, le discours contre le libre-échange de Donald Trump, qui veut dénoncer d’autres accords commerciaux accusés de détruire des emplois, rendaient peu probable la conclusion des négociations avec l’Europe.
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Dieu que David Pujadas et Jean-Pierre Elkabbach ont eu du mal à maîtriser ce troisième et ultime débat de la primaire de la droite ! Les sept candidats n’avaient aucune envie de se laisser dicter le tempo des questions qui, comme l’a dit François Fillon, voulait manifestement obéir aux règles du spectacle télévisé. Spectacle il y a eu cependant : celui de la rébellion des candidats contre les intervieweurs.
Nicolas Sarkozy fut le premier à rompre ses chaînes quand David Pujadas lui a demandé de s’expliquer sur les lourdes accusations proférées par Ziad Takieddine concernant le financement prétendument libyen de sa campagne en 2007. « Quelle indignité ! Nous sommes sur le service public », s’indigna l’ancien chef de l’État, qualifiant de « honte » qu’on puisse accorder le moindre crédit à cet intermédiaire sulfureux « qui a fait de la prison ».
Sarkozy avait donné le ton et, si les échanges qui ont suivi sur la situation internationale ont été de bonne qualité, les électeurs de la droite et du centre n’ont pas forcément appris grand-chose pour peu qu’ils aient aussi suivi les deux précédents débats télévisés. Ce troisième débat a été une redite sur la question syrienne, reprofilant les deux lignes qui s’affrontent : ceux, comme Fillon ou Copé, qui veulent épouser la stratégie de Poutine, quitte à conforter un moment el-Assad, et ceux, comme Juppé ou Sarkozy, qui considèrent qu’el-Assad est une part non négligeable du problème syrien.
Un homme politique est ce qu’il fait
Emmanuel Macron eut droit à sa petite volée de bois vert de la part de Sarkozy quand ce dernier souligna sa « traîtrise » à François Hollande : « Ça fait cinq ans qu’il est en accord avec lui et cinq heures qu’il est en désaccord. Qu’est-ce qu’il viendrait faire chez nous ? » Pour Juppé, Macron, « c’est le problème de la gauche ». NKM ferma la porte sèchement : « Un homme politique n’est pas seulement ce qu’il dit. Un homme politique est ce qu’il fait. »
Jean-Frédéric Poisson tenta de faire entendre sa voix souverainiste au milieu de cet aréopage d’européens plus ou moins embêtés. Juppé insista pour dire qu’il ne fallait pas faire entrer la Turquie en Europe. Sarkozy l’appuya dans un consensus. Les oreilles de Jacques Chirac sifflèrent quand Sarkozy rappela que l’ancien président y était favorable…
Bruno Le Maire s’empoigna avec NKM sur la nécessité d’un nouveau traité européen qu’il souhaite soumettre au référendum. « On n’a pas besoin d’un président sondeur », siffla l’ancienne ministre de l’Environnement. L’éducation vit également ce clivage se reconstituer entre NKM qui ne souhaite pas que les collégiens soient orientés trop jeunes et Bruno Le Maire qui propose de mettre fin au « collège unique » tout en se défendant de « trier les enfants ».
À plusieurs reprises, Nicolas Sarkozy fut habile à intercepter la parole quand ce n’était pas son tour. David Pujadas avait du mal à faire respecter l’ordre, d’autant qu’il ne permettait pas aux sept candidats de répondre à la même question… Très vite, chacun décida donc de répondre à la question qu’il souhaitait.
39 heures payées 35, ce n’est pas juste
Mais l’émission vira à la rébellion collective quand, dans la dernière partie, David Pujadas entama ce qui devait être une séance d’interpellation plus directe entre les candidats. Fillon fut appelé à porter le premier coup. Il refusa purement et simplement cette règle, préférant développer ses idées sans forcément tomber dans le pugilat.
C’est finalement Alain Juppé qui accepta de monter sur le ring à propos de la suppression, à ses yeux illusoire, de 500 000 fonctionnaires dans le programme de Fillon. Pour Juppé, c’est une chimère qui empêchera en outre de recruter les infirmières dont nous avons cruellement besoin. François Fillon objecta que sa réforme passait par l’allongement de la durée du travail à 39 heures, faute de quoi elle ne pouvait être comprise. Juppé n’en fut pas convaincu et reçut l’appui de Nicolas Sarkozy qui se mit à défendre le salaire des fonctionnaires. « 39 heures payées 35, ce n’est pas juste », indiqua l’ancien président adepte du « travailler plus pour gagner plus ».
La confusion régna encore un moment lorsque chacun prit la parole dans le désordre. Copé expliqua qu’il fallait la lui donner, car il venait d’être insulté. NKM, encore elle, cingla : « S’il faut être insultée pour avoir la parole. » Elle mit les rieurs de son côté. Sarkozy compléta, hilare : « Dans ce cas, j’aurais dû avoir souvent la parole. »
Monsieur Elkabbach, je ne vous permets pas !
Finalement, ce dernier débat conforta chacun dans son positionnement : Juppé en technicien sage, Fillon en maîtrise digne, Copé sabre au clair sur le régalien, NKM vive et portée sur des sujets d’avenir, Poisson cultivant sa différence. Une fois de plus, Bruno Le Maire fut souvent attaqué sur ses propositions. Mais il eut un beau geste d’orgueil face à Jean-Pierre Elkabbach qui, en début d’émission, le traita avec mépris, considérant que sa défaite était acquise. « Monsieur Elkabbach, je ne vous permets pas ! » tonna Le Maire. « On en reparlera lundi », glissa le journaliste qui venait de sortir de son rôle… Une faute qui entacha d’emblée ce troisième débat.
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Le drame du skieur ? Ne pas trouver son ski après une chute. Si cela arrive rarement sur les pistes balisées, où l’on perd généralement ses skis à quelques mètres autour de soi et dans une neige peu profonde, c’est une autre paire de manches en hors-piste. Là, on ne glisse pas sur de la moquette façon Courchevel, et pour peu que l’on se trouve au Japon, dans la mythique Niseko où les précipitations sont colossales, on risque de vite déchanter.
Beaucoup de skieurs rapportent devoir chercher leurs skis parfois pendant quarante minutes, sur des pentes où il ne faudrait pas stationner, car souvent avalancheuses. Désormais, avec la balise connectée Ze Tracker collée aux skis et un téléphone 3G ou 4G dans la poche, vos skis ne vous échapperont plus. Développé par l’entreprise chamoniarde Z Safetech, le dispositif se présente sous la forme d’un boîtier à fixer sur l’avant de chaque ski, relié à une application smartphone. Il fonctionne dans un rayon pouvant aller jusqu’à trente mètres si le ski est immobilisé. Le mode alerte repère quant à lui les skis en mouvement jusqu’à 200 mètres. L’autonomie du système est de deux cents heures et la batterie peut résister jusqu’à une température de moins 40 degrés.
Un antivol pratique
Ze Tracker fait aussi office d’antivol. Si une personne malveillante s’empare de vos skis pendant que vous êtes tranquillement en train de savourer une tartiflette, l’application se met à sonner. Comme pour une alarme de voiture. Une petite révolution dans le milieu de la montagne, qui, pendant la saison du ski, peut recevoir quelques âmes mal intentionnées ou, tout simplement, étourdies, qui se trompent de skis. À Tignes, mille plaintes sont déposées, chaque année pour vol de skis. Des dizaines de spatules sont d’ailleurs retrouvées lors des opérations de nettoyage. Sachant qu’une paire ski peut coûter entre 500 et 700 euros, cela peut valoir le coup pour certains d’investir une centaine d’euros dans un système antivol.
Outre ce nouveau système qui nécessite un smartphone, des ingénieurs sont en train de mettre au point des systèmes de géolocalisation des skieurs en difficulté. L’idée est qu’il puisse fonctionner via un réseau indépendant ne nécessitant ni connexion Internet ni téléphone portable. Une application avertirait directement le peloton de gendarmerie de haute montagnaise (PGHM) de la localisation du skieur. Cette avancée est présentée comme la prochaine innovation importante dans le domaine du ski. Arva, le fabricant de DVA (détecteur de victimes d’avalanches), planche sur le sujet bien entendu. Ze Tracker ne dispense pas de l’usage d’un DVA qui représente le moyen le plus sûr de retrouver une victime, avec la pelle et la sonde. Sans pelle, le temps de recherche est multiplié par deux. Avec une sonde, on gagne dix minutes. Une éternité lorsque l’on sait qu’au bout de trente-cinq minutes d’ensevelissement, les chances de survivre ne sont plus que de 34 %.
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L’intermédiaire franco-libanais Ziad Takieddine est arrivé jeudi matin dans les locaux de l’office anticorruption de la police pour être entendu sur ses nouvelles accusations de financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007, a constaté un journaliste de l’Agence France-Presse. Avant son audition, Ziad Takieddine a dit à l’Agence France-Presse qu’il était convoqué à 8 heures par les enquêteurs de l’Office anticorruption de la police judiciaire (Oclciff) à Nanterre, près de Paris, après avoir déjà été entendu mardi pendant plus de cinq heures, selon lui.
Mardi dans Mediapart, l’homme d’affaires, mis en examen dans le dossier Karachi, a assuré avoir transporté entre novembre 2006 et début 2007 entre la Libye et la France trois valises contenant cinq millions d’euros en espèces. Des fonds qu’il dit avoir remis à Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, et à son directeur de cabinet de l’époque, Claude Guéant. « Je viens pour collaborer, pour confirmer tout ce que je dis avant. Personne ne m’effraie (…) Je viens pour corroborer tout ça, après les derniers éléments trouvés par le juge d’instruction », a-t-il déclaré à un journaliste de l’Agence France-Presse, en se disant « serein ». Ziad Takieddine avait déjà porté des accusations sur un éventuel financement libyen de la campagne de la droite en 2007, mais il ne s’était pas impliqué directement dans des remises de fonds.
« Corruption très étendue »
L’ancien président de la République Nicolas Sarkozy dément formellement ces accusations et a dénoncé mercredi « une manœuvre nauséabonde pour interférer dans la primaire de la droite et du centre ». Les faits allégués par Ziad Takieddine ont déjà été évoqués en 2012 par l’ancien chef des services de renseignements libyens Abdallah Senoussi, lors d’une audition dans le cadre de poursuites de la Cour pénale internationale (CPI), révélée récemment par Mediapart. Abdallah Senoussi avait affirmé avoir « personnellement supervisé » le transfert de cinq millions d’euros pour la campagne en « 2006-2007 », selon des éléments de l’enquête des juges d’instruction français sur un possible financement libyen, dont l’Agence France-Presse a eu connaissance. Les juges ont par ailleurs obtenu la communication de carnets de Choukri Ghanem, l’ex-ministre du Pétrole, qui mentionne un financement. « C’est de la corruption très étendue, très profonde, qui existe en France et qui a fait beaucoup de peine aux Français », affirme Ziad Takieddine.
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Officiellement candidat à l’élection présidentielle, Emmanuel Macron n’a pas dévoilé le détail de son programme économique. Mais le nouveau modèle social qu’il a déjà esquissé aura un coût.
Enfin déclaré candidat, Emmanuel Macron a dévoilé son ambition politique. Mais son programme reste très lacunaire par rapport à ceux de ses rivaux officiels. Dans une interview à L’Obs, il a proposé plusieurs mesures économiques, comme l’ouverture des droits au chômage pour les indépendants et les salariés démissionnaires, ou une modulation de l’âge de la retraite dès 60 ans. « Un système universel d’accompagnement des transitions d’un travail à l’autre ». Qu’il ne chiffre pas.
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Permettre de partir à la retraite dès 60 ans, ou ouvrir plus largement les droits au chômage a pourtant un coût. La dépense publique ne semble pas être un sujet en soi pour Emmanuel Macron, contrairement aux candidats de la droite. Dans L’Obs, il propose d’augmenter les professeurs situés dans les établissements les plus difficiles, et préconise « des investissements massifs » dans le domaine de la santé, selon des propos rapportés par Le Parisien.
Des mesures impossibles à chiffrer
« Ce n’est pas un mieux-disant en matière d’austérité », reconnaît pour L’Express Jean-Charles Simon, économiste et entrepreneur. « Il a été marqué par l’expérience du début du quinquennat Hollande, avec une remontée des prélèvements qui a été néfaste à la croissance. Mais sa vision de la protection sociale est influencée par ses amis de la tech, qui ont des partenaires, mais pas de salariés, et qui essaient de refiler le bébé à ceux qui cotisent. Déjà, aujourd’hui, un auto-entrepreneur ne paie pas le vrai coût de sa protection sociale. »
Faute de précisions sur leurs modalités de mise en oeuvre, les mesures sur la retraite ou sur le chômage « ne sont pas chiffrables », pondère pour L’Express Henri Sterdyniak, à l’OFCE. Partir à 60 ans, certes, mais qui se bousculera au portillon si c’est au prix d’une sévère décote? Pourquoi préférer une démission à une rupture conventionnelle avec son indemnité spécifique? Quant à permettre aux indépendants de toucher le chômage, « il faudra d’abord qu’ils cotisent », rappelle l’économiste atterré selon qui « ces propositions ou rien, c’est pareil ».
Vers une protection sociale au rabais?
Aucune date n’est encore fixée pour préciser le programme économique du challenger de François Hollande, confirme à L’Express l’entourage d’Emmanuel Macron. « C’est un projet de transformation du système, avec des idées qui ne sont pas mauvaises », assure Jean-Charles Simon. Mais demandera-t-on aux indépendants de cotiser comme les salariés, alors qu’ils estiment déjà payer trop de charges? « L’assurance-chômage, c’est 6,4% du salaire brut, la retraite complémentaire, c’est 25% », relève l’économiste de tendance libérale. Une facture bien salée pour la nouvelle économie.
Dernière solution pour maîtriser les coûts, abaisser la barre de la protection sociale pour le monde. Ce qui serait cohérent avec la volonté d’Emmanuel Macron de ne plus favoriser « les insiders, c’est-à-dire ceux qui sont en contrat à durée indéterminée et ont un emploi stable dans les secteurs les plus structurants de notre économie », comme il le rappelle dans L’Obs. Mais cela n’aurait rien d’une mesure populaire quand Emmanuel Macron est toujours à la recherche d’un électorat.
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Le C-HR est sans aucun doute le modèle Toyota récent qui fait le plus se retourner les passants dans la rue. Sa carrosserie digne d’un concept-car habille une plateforme très convaincante sur le plan dynamique et deux mécaniques au choix : une chaîne de traction hybride empruntée à la Prius, particulièrement sobre en utilisation urbaine, et un 4 cylindres 1.2 turbo essence plus abordable et adapté à une utilisation routière. Celui-ci est disponible au choix en version traction à boîte manuelle, ou, pour les montagnards, avec 4 roues motrices et une transmission CVT à variation continue plutôt réussie.
LE PROJET
Le C-HR est un pari pour Toyota. Le constructeur japonais prévoit que son format de crossover compact mais surtout son style très affirmé spécifiquement dessiné pour le marché européen devrait lui permettre de se vendre à 15 000 exemplaires en France en année pleine, et de faire jusqu’à 75 % de conquête sur les marques concurrentes.
Si ses dimensions et sa disponibilité en version hybride – dont Toyota pense qu’elle représentera 75 % des ventes en Europe, voire 85 % en France – mettent le C-HR en rivalité directe avec le Kia Niro, son design, son niveau d’équipement et sa qualité de fabrication pourraient aussi lui permettre de tailler quelques croupières aux récent Audi Q2 et futur Mini Countryman bientôt proposé en hybride rechargeable. Sur le marché français, le C-HR trouvera aussi, et surtout, sur sa route un Peugeot 3008 aux qualités dynamiques de référence dont une version hybride rechargeable est d’ores et déjà programmée pour 2019.
LA TECHNIQUE
Le Toyota C-HR a été développé sur la plateforme TNGA (pour Toyota New Global Architecture) récemment étrennée par la Prius. Celle-ci se distingue par son architecture à implantation mécanique abaissée permettant de réduire la hauteur du centre de gravité, et par l’adoption d’un essieu multibras à l’arrière, au profit des qualités dynamiques.
Les mécaniques sont connues. Toyota fait l’impasse sur le diesel, lui préférant la chaîne de traction hybride reprise de la Prius IV. Celle-ci combine un 4 cylindres 1.8 essence fonctionnant en cycle Atkinson– sa cylindrée effective est réduite pour optimiser son rendement, ce qui explique sa puissance modeste 98 ch – et un générateur électrique via un train épicycloïdal, le tout étant épaulé par un moteur électrique de propulsion pour une puissance cumulée de 122 ch. Certes, ce dernier chiffre peut paraître modeste, mais cette technologie a déjà fait ses preuves et notamment celle de sa remarquable sobriété sous le capot de la Prius.
L’autre moteur proposé est le 4 cylindres 1.2 Turbo essence de 116 ch déjà vu sur l’Auris. Ce bloc à injection directe et collecteur d’échappement intégré à la culasse se distingue de la plupart de ses concurrents par sa faculté à fonctionner lui aussi en cycle Atkinson à faible charge : la distribution variable détermine alors une fermeture tardive des soupapes d’admission qui permet de réduire la quantité d’air admise dans le moteur sans avoir à subir les pertes par pompage provoquées par un papillon fermé. Ce moteur est associé soit à une boîte manuelle 6 rapports entraînant les seules roues avant, soit à une transmission à variation continue entraînant en outre les roues arrière via un embrayage à commande électromagnétique.
Sur le plan de la sécurité, le C-HR dispose en série du système Safety Sense le plus sophistiqué de la gamme Toyota, qui combine un radar longue portée installée dans la calandre et une caméra vidéo montée en sommet de pare-brise. De quoi autoriser, en vrac : le passage automatique de feux de route en feux de croisement, le régulateur actif de vitesse, la reconnaissance des panneaux, l’alerte de sortie de voie par lecture du marquage au sol, et le freinage automatique sachant distinguer les piétons pour une décélération anticipée.
LA VIE À BORD
La qualité de fabrication intérieure du C-HR est excellente, plus proche de ce que l’on attend d’une Lexus que d’une Toyota. Le dessin de la planche de bord est original et épuré grâce à un écran de 8 pouces de diagonale trônant sur la console centrale. On regrettera juste que son interface tactile ne soit pas plus réactive. De même, si la position de conduite est bonne, nous aurions préféré une colonne de direction installée un peu plus en hauteur, et un réglage en profondeur de plus grande amplitude.
L’habitabilité est très correcte à l’arrière compte tenu du gabarit du C-HR, mais le champ de vision vers l’extérieur des occupants de la banquette est franchement réduit par le choix de stylistes d’une ceinture de caisse montant vers le sommet des custodes. Les petits gabarits pourront y souffrir de claustrophobie, tout comme ils pourraient éprouver des difficultés à attraper les poignées extérieures de portes arrière, très haut perchées.
L’AVIS DU POINT AUTO
Les qualités dynamiques que nous avions entrevues lors d’une première prise en mains du C-HR sont bien au rendez-vous. Le contraste est fort par exemple avec le RAV-4, nettement moins confortable et agile, car basé sur une plateforme plus ancienne du constructeur japonais. Sans tout à fait se hisser au niveau du Peugeot 3008, la nouvelle référence du segment sur ce plan, le C-HR se place d’emblée parmi les crossovers compacts les plus agréables à conduire du moment.
La version hybride se montre particulièrement à son aise en utilisation urbaine, où sa chaîne de traction essence/électrique donne son plein potentiel qu’il s’agisse du silence de fonctionnement (le moteur thermique ne tourne pas la moitié du temps), ou de la consommation, qui peut ne pas y dépasser 5 litres aux 100 km. Le C-HR hybride peut bien sûr aussi s’aventurer sur route, mais sa masse et sa surface frontale plus élevée que celle d’une Prius ont alors tendance à trop solliciter les régimes élevés du moteur essence, à moins de se restreindre à un style de conduite particulièrement décontracté.
Sur route, la version 1.2 turbo à injection directe essence nous semble préférable. D’autant plus que son amortissement légèrement plus taré maîtrise mieux les mouvements de caisse, au profit de la précision du comportement. Assisté par une gestion moteur intégrant un système anti-calage et une fonction de talon pointe automatique il se montre très facile à conduire en combinaison avec la boîte manuelle 6 rapports du modèle de base. Les allergiques à la pédale d’embrayage pourront toutefois envisager de jeter leur dévolu sur la version CVT à 4 roues motrices, beaucoup plus agréable à conduire que nous ne le craignions grâce à une gestion simulant quelques rapports discrets en mode automatique, jusqu’à 7 en mode manuel. Une bonne surprise. La production du C-HR a déjà débuté en Turquie pour un lancement commercial programmé pour le 24 novembre en France.
Puissance : 122 ch à 5200 tr/min/ 116 ch à 5200 tr/min
Couple : 163 Nm / 185 Nm à 1500 tr/min
Transmission : aux roues avant / idem (4 roues motrices en option)
Boîte : CVT électrique /manuelle 6 rapports (CVT en option)
Dimensions : 4 360 x 1 795 x 1 555 mm
Coffre : 377 l
Poids : 1380 / 1320 kg (AWD 1460)
0 à 100 km/h : 11,0 s / 10,9 s (AWD 11,4)
Vitesse : 170 / 190 km/h (AWD 180)
Consommation : 3,6 l/100 km / 5,9 l/100 km (AWD 6,3)
CO2 : 82 g/km (bonus de 750 € en 2016, 0 € en 2017) / 135 g/km (malus de 150 € en 2016, 210 € en 2017 / AWD 143 g/km (malus de 500 € en 2016, 690 € en 2017)
Prix : à partir de 22 900 € (1.2T BVM ), 27 400 € (1.2 T CVT AWD), 28 500 € (Hybride)
Site internet : www.toyota.fr
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Alain Juppé est le responsable qui incarnerait le mieux la fonction présidentielle aux yeux des Français, s’il était élu en 2017, loin devant François Hollande et Nicolas Sarkozy, selon un sondage Harris Interactive diffusé mardi. Avec 56 % de réponses positives, l’ancien Premier ministre devance de près de 40 points l’actuel chef de l’État (17 %) et de 29 points Nicolas Sarkozy, crédité de 27 %.
Pour près de huit Français interrogés sur dix, « la capacité à incarner la fonction » sera un critère déterminant de leur vote en 2017 (44 % très déterminant, 35 % assez déterminant).
Projets de réforme des institutions
Le maire de Bordeaux devance un trio composé de François Fillon (38 % ), Emmanuel Macron (38 %) et Manuel Valls (37 %), selon cette enquête pour La Chaîne parlementaire (LCP). Viennent ensuite Bruno Le Maire (30 %), François Bayrou (29 %) et Marine Le Pen (27 %), devant Arnaud Montebourg (24 %) et Jean-Luc Mélenchon (21 %).
Interrogées sur différents projets de réforme des institutions, les personnes sondées plébiscitent « la réduction des moyens affectés aux anciens présidents de la République » (68 % tout à fait favorables) et « l’interdiction du cumul des mandats dans le temps » (64 %).
L’idée de supprimer le poste de Premier ministre ne recueille en revanche que 13 % d’avis « tout à fait favorables », derrière l’instauration du vote obligatoire (21 %).
Enquête réalisée en ligne du 2 au 4 novembre auprès de 1.018 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.
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Le peintre anglais David Hockney, né en 1937, est issu du Pop Art et maîtrise les techniques les plus modernes, de l’acrylique à l’iPad. Il s’inscrit néanmoins dans la tradition figurative, plus particulièrement dans celle des maîtres du portrait, restituant les êtres et les objets dans des couleurs vives et contrastées.
Sa dernière exposition, triomphale, à la Royal Academy de Londres, 82 portraits et une nature morte, vient de s’achever et en 2017 aura lieu une rétrospective qui ira de Londres à New York en passant par Paris au centre Pompidou, où apparaîtront la force des images, la précision du trait et la modernité des moyens d’un artiste virtuose et inclassable.
David Hockney était un ami personnel de la baronne Philippine de Rothschild, disparue en 2014, et à laquelle son dessin rend hommage. Entourés de rayons, signes à la fois d’émotion et d’émerveillement, deux verres, l’un vide et l’autre plein, racontent l’attente fébrile puis le miracle toujours recommencé de la naissance d’un grand vin.
L’art et l’étiquette
En 1924, pour saluer sa première mise en bouteilles au château, le baron Philippe de Rothschild (1902-1988), père de la baronne Philippine (1933-2014), avait demandé au fameux affichiste Jean Carlu de réaliser l’étiquette de Mouton. Cette initiative, trop précoce, était restée sans lendemain.
En 1945, cette fois-ci pour célébrer la paix reconquise, le baron Philippe décida de couronner l’étiquette du millésime par le « V » de la Victoire, dessiné par le jeune peintre Philippe Jullian. D’une circonstance exceptionnelle naquit une tradition, et à partir de 1946, tous les ans, un artiste différent fut invité à créer une œuvre originale pour l’étiquette. Au début, le baron Philippe choisit les peintres parmi ses amis personnels : Jean Hugo, Léonor Fini, Jean Cocteau… En 1955, Georges Braque accepta d’illustrer le millésime. Il fut alors rejoint par les plus grands créateurs : Dali, César, Miró, Chagall, Picasso, Warhol, Soulages, Bacon, Balthus, Tàpies, Jeff Koons…
Depuis 1981, à l’initiative de la baronne Philippine, cette collection a donné lieu à l’exposition itinérante Mouton Rothschild, L’Art et l’Étiquette. Celle-ci a d’abord été accueillie par de nombreux musées à travers le monde, et se trouve désormais en résidence à Mouton même, dans les salles que la baronne Philippine a créées pour elle en 2013, entre le Cuvier et le musée du Vin dans l’Art.
Mouton Rothschild appartient aujourd’hui aux trois enfants de la baronne Philippine : Camille Sereys de Rothschild, Philippe Sereys de Rothschild, président du conseil de surveillance de la société familiale Baron Philippe de Rothschild chargée de la gestion du Château, et Julien de Beaumarchais de Rothschild.
Le millésime 2014 dans les crus classés du Médoc
Pour bien comprendre les nuances et les réussites, il conviendrait de prendre une carte géologique du Médoc sur laquelle on superposerait en transparence une carte de la météo 2014, de juillet à fin septembre. Mais outre le fait que ce serait peu lisible et ennuyeux, cela éliminerait un troisième facteur déterminant : le choix des hommes (et des femmes, dont les rangs ne cessent de s’agrandir d’année en année parmi les responsables des vignobles). On s’en tiendra donc à quelques aperçus…
D’abord la pluie, très taquine cette année, qui grosso modo a arrosé un peu plus le sud que le nord, épargnant sensiblement saint-estèphe et pauillac, tandis que margaux subissait davantage ses caprices. Puis, les cépages. Le merlot précoce dans sa maturité a moins bénéficié des chaleurs et du mouvement de concentration tardif (chaleur et vent) que la famille cabernet (sauf sur certains sols froids qui ont retardé sa maturation). Ses grains gonflés, certes parfumés et sains, manquaient de caractère et quand on a compensé en saignant les cuves ou en poussant un peu les extractions, il s’est révélé un peu rustique, avec des tanins un peu pâteux en fin de bouche. Les cabernets, francs comme sauvignon, se sont montrés magnifiques et les meilleurs vins en sont largement pourvus. Le petit verdot rencontre lui aussi un vif succès ; souvent mûr avant le cabernet-sauvignon, il apporte des notes épicées dans les assemblages, le côté tour de moulin à poivre du chef avant de servir le plat. Pas trop n’en faut cependant, sinon on s’éloigne un peu du côté bon végétal, séveux des cabernets.
Enfin, côté intervention humaine, les prudents sont récompensés. Même si septembre et en partie octobre ont assuré une belle maturité des peaux, il n’en était pas de même à l’intérieur du grain, les tanins de pépin n’apportant que de la dureté. Les vinificateurs expérimentés se sont donc abstenus de pousser les extractions trop loin. Les pH assez bas en général des rouges de 2014 devraient favoriser l’élevage, sans avoir à redouter des déviations de goût.
C’est l’invité surprise de la soirée et les juppéistes ne sont pas peu fiers de leur prise. L’acteur Alain Delon, qui vient de fêter ses 81 ans, sera présent ce soir au Zénith pour l’avant-dernier meeting du candidat à la primaire LR Alain Juppé (71 ans).
Déçu par Nicolas Sarkozy, dont il était proche lors des dernières campagnes, l’acteur culte du cinéma français, dont les liens d’amitié avec Jean-Marie Le Pen ne sont pas un secret, a décidé de soutenir le maire de Bordeaux pour 2017. « C’est lui qui m’a quitté, ce n’est pas moi, disait-il de Sarkozy, dans l’émission de Léa Salamé, Stupéfiant. Il m’a largué, je ne sais même plus si j’existe à ses yeux, alors que voulez-vous que je fasse, que j’aille en rampant le chercher ? »
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