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EDF va mettre cinq réacteurs nucléaires à l’arrêt pour réviser leurs cuves

EDF va devoir fermer cinq nouveaux réacteurs pour effectuer une révision des cuves après les malfaçons constatées chez Areva. Deux de ces réacteurs sont situés dans la centrale du Tricastin, les autres à Fessenheim, Gravelines et Civaux.

Fessenheim 1, Tricastin 2 et 4, Gravelines 4 et Civaux 1: ce sont les cinq réacteurs nucléaires dont EDF s’apprête à annoncer la mise à l’arrêt anticipée ce mardi après la clôture de la Bourse, selon des informations de l’hebdomadaire Challenges confirmées par Le Monde.

Cette annonce de l’électricien survient après plusieurs anomalies pointées du doigt ces derniers mois par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), et vivement dénoncées par les associations écologistes. Sur les 13 autres réacteurs concernés par ces investigations, six ont déjà pu redémarrer et sept autres sont dans l’attente d’un feu vert de l’ASN.

Un arrêt anticipé

L’arrêt des ces cinq réacteurs était initialement programmé fin 2016 ou 2017. Ils font partie des dix-huit réacteurs sur lesquelles ont été constatées des anomalies dans le forgeage des pièces.

Leur mise en arrêt anticipée permettra d’effectuer des vérifications avant le début de la saison froide, plus consommatrice d’électricité. Ces arrêts seront « de courte durée », à savoir « quelques semaines » et mis en place probablement avant cet hiver, selon une source proche du dossier.

En juin, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) avait demandé à EDF de mener des essais complémentaires sur les générateurs de vapeur équipant 18 réacteurs nucléaires français, potentiellement affectés par le même défaut que celui qui affecte le couvercle et le fond de la cuve de l’EPR en construction à Flamanville, dans la Manche.

Instagram, la machine à café de la sphère fashion

500 millions. C’est le nombre d’habitants que compte l’Union européenne. Mais c’est aussi le nombre de membres présents sur Instagram. Pas une journée ne passe sans que ces internautes hyper-connectés ne consultent, 15 fois par jour en moyenne, le fil d’actualité de l’appli créée en 2010.

En quelques années, le réseau social sur lequel on partage juste ses photos accompagnées d’un petit commentaire est devenu la plateforme préférée de la mode. Et aussi un canal de communication incontournable pour les marques. Même les maisons de couture les plus conservatrices conçoivent désormais des défilés formatés pour ces millions d’internautes curieux de se glisser dans les backstages. C’est un fait : la planète mode tourne de plus en plus autour d’Instagram, nouvel astre fashion et connecté.

Instagram, mode © feedfashion-instagram.comInstagram, mode © feedfashion-instagram.com
Sur Instagram, à chacun son langage de prédilection. Les français sont les champions de la mention » j’aime ».  © feedfashion-instagram.com

Accès privilégié backstage

La clé du succès d’Instagram ? Offrir la possibilité à n’importe qui de découvrir les tendances et les marques, de se téléporter en plein coeur de la mode, au premier rang comme en coulisses, pour démocratiser l’univers très élitiste de la mode. « L’industrie de la mode restait inaccessible au grand public, confirme Nicole Barclay, directrice des médias sociaux chez Net-À-Porter. Pour la première fois, Instagram a fourni au spectateur un accès privilégié aux coulisses, dans une industrie qui lui était auparavant fermée. »

Réactifs, les professionnels du secteur ont vite apprivoisé cette vitrine créative. « Tel un mégaphone digital, l’audience globale de passionnés d’Instagram créé et amplifie les tendances mode », analyse Nicole Barclay. Il est vrai que la plateforme permet non seulement de diffuser à grande échelle son univers et ses produits, mais aussi de récupérer de précieuses informations sur les attentes des consommateurs. Mieux que le marc de café, les 95 millions de posts quotidien, la récurrence de hashtag, le nombre de like et les commentaires qui accompagnent les images sont autant d’indicateurs fiables pour mesurer et anticiper les tendances.

Instagram © feedfashion-instagram.comInstagram © feedfashion-instagram.com
Instagram, qui a été racheté par Facebook en 2012 pour un milliard de dollars, est le réseau social numéro un pour de nombreuses marques de mode qui scrutent avec attention le comportement des internautes. © feedfashion-instagram.com

L’inspiration déclenche l’achat

Pour de nombreuses nouvelles marques, « l’appli préférée des modeux » s’est même révélée la clé du succès. « Beaucoup de gens avec qui nous discutons dans nos magasins nous ont découverts grâce à Instagram», confiait récemment Guillaume Gibault, le patron du Slip français. Au-delà de l’impact sur la notoriété, plus d’un instagrameur sur trois affirme avoir acheté des vêtements découverts en ligne. 

Ce phénomène a rapidement convaincu les têtes pensantes de la plateforme de monétiser un certain nombre de services, à commencer par la possibilité de publier des post sponsorisés. Zalando est un des premiers à avoir fait le pari d’une campagne Instagram pour asseoir sa crédibilité auprès des jeunes branchés. Les contenus sponsorisés mettent en avant le style et la personnalité de la pétulante Cara Delevingne. Le message est clair, l’esthétique percutante et la cible connue : c’est un carton. Inspirés par ce succès, ce sont aujourd’hui plus de 200 000 annonceurs qui promeuvent ainsi leurs produits, suscitant toujours plus de réactions des internautes.

En termes de communication, à chaque pays son langage de prédilection. Les Français sont les champions du like, les Allemands semblent être plus loquaces quand les Anglais, plus synthétiques, préfèrent le hashtag. L’application mobile pourrait un jour servir de support pour les études sociologiques… Car, comme le souligne avec humour Èva Chen, responsable des partenariat mode du géant du Net, « Instagram est devenu la machine à café où toute la sphère fashion se réunit pour discuter ».

Ayrault : décidément non, « un président ne devrait pas dire ça ! »

« Un président ne devrait pas dire ça…, la réponse est dans le titre, c’est la seule chose intéressante du livre », a lâché Jean-Marc Ayrault. Interrogé sur cet ouvrage lors d’une rencontre avec la presse au Quai d’Orsay, l’ancien Premier ministre de François Hollande de 2012 à 2014 a été lapidaire. Lui-même est cité dans le livre et fait les frais des confidences présidentielles : Jean-Marc Ayrault, selon Hollande, « fait le métier sans enthousiasme excessif », « il est tellement loyal qu’il est inaudible ».

La question posée portait plus spécifiquement sur un passage dans lequel le président Hollande explique avoir « décidé au moins quatre » assassinats ciblés pendant son mandat. Selon l’entourage du ministre des Affaires étrangères, la réponse était avant tout un commentaire global sur l’ouvrage.

Le directeur des Hospices de Beaune Antoine Jacquet est mort

Antoine Jacquet dirigeait les Hospices de Beaune depuis 1988. « Sa disparition est un choc », a réagi l’institution, d’autant que son décès est survenu lorsqu’il promouvait en Chine la prochaine vente de vins des Hospices.

Il était en voyage en Chine, pour promouvoir la prochaine vente des vins de son institution. Le directeur des Hospices de Beaune Antoine Jacquet, est décédé lundi à 64 ans, ont indiqué plusieurs sources officielles.

Les causes de son décès n’ont pas pu être précisées dans l’immédiat.

« Sa disparition est un choc »

« Sa disparition est un choc pour l’ensemble de la communauté des Hospices civils de Beaune à laquelle Antoine Jacquet a toujours apporté son soutien, son humanité, et consacré ses forces vives », a souligné la célèbre institution dans un communiqué.

Sa succession à la tête des Hospices suivra « les voies légales », selon l’institution. Le 20 novembre, le lieu accueillera la 156e vente des vins des Hospices de Beaune. Elle attire chaque année des acheteurs venus du monde entier.

« Un directeur atypique »

Le député-maire de Beaune, Alain Suguenot, a salué un « directeur très atypique à ‘trois têtes' ». Car, a-t-il ajouté, « les Hospices sont plus qu’un hôpital », car aussi musée et domaine viticole. « Antoine a su inscrire dans leur siècle chacune de ces entités et a considérablement contribué au rayonnement des Hospices ».

Le conseil départemental de Côte-d’Or a rendu « un hommage solennel » à Antoine Jacquet, a indiqué son président François Sauvadet (UDI).

Mondial de l’automobile 2016 : un succès malgré une baisse relative

Entre le sourire de satisfaction et le « ouf » de soulagement, les promoteurs du Mondial de l’automobile pouvaient, à quelques heures du baisser de rideau hier, avoir le sentiment du devoir accompli. Montée dans l’urgence après le départ du commissaire général avant l’été et supportant les défections de marques majeures qui ne sont pas passées inaperçues, l’édition 2016 avec 1 066 439 visiteurs (chiffre non définitif arrêté à 14 heures, le chiffre final sera connu à 20 heures) peut continuer à revendiquer sa place de salon automobile le plus fréquenté au monde.

Certes, tout n’est pas rose dans un contexte sécuritaire difficile qui affecte actuellement l’ensemble des grandes manifestations. Si le Mondial perd 14 % de visiteurs par rapport à son édition 2014, cette baisse est à mettre au regard des 15 à 30 % de baisse constatés sur tous les événements nationaux depuis le 13 novembre 2015. On peut comprendre que, après quinze jours d’une exposition marathon, les organisateurs se réjouissent que le plus grand salon de France se soit déroulé dans un climat positif et sans aucun incident à signaler.

Une concession multi-marques

Au-delà de ces faits bruts, il y a aussi le changement progressif de destination du Mondial. Revendiqué naguère comme un salon « où l’on fait plus de l’image que de la vente de voiture », comme si c’était honteux, il s’est transformé cette année en remettant les vendeurs autour de la table. Ainsi, il est redevenu une super-concession multi-marques et, de ce fait, les prises de commandes et de contacts ont augmenté de 50 % versus 2014 pour de nombreux exposants.

Mondial de l'Auto 2016 à Paris © ULI DECK AFPMondial de l'Auto 2016 à Paris © ULI DECK AFP
Mondial de l’Auto 2016 à Paris © ULI DECK AFP

« Un visiteur du Mondial sur trois a l’intention d’acheter dans les 12 prochains mois [versus 1 sur 4 en 2014] et le profil type des visiteurs se rajeunit et se féminise. Un visiteur sur trois n’était jamais venu au Mondial, 1 sur 4 est une femme et 2 sur 3 ont moins de 50 ans [dont 1 sur 3 moins de 35 ans] », constate l’organisation du Mondial dans un communiqué. Enfin, l’enquête Opinion Way réalisée durant le salon a permis encore de constater l’augmentation des visiteurs provinciaux, passés de 40 à 45 % du public.

93 % des visiteurs ont été satisfaits à très satisfaits de leur visite, en progression d’un point par rapport à 2014. Malgré l’absence de certaines marques, ce sont plus de 140 nouveautés qui ont été révélées sur ce Mondial (+ 35 % par rapport à 2014). Aux côtés de nombreux concepts cars, de SUV,  les modèles électriques et hybrides ont mobilisé beaucoup de curiosité de la part des visiteurs. L’organisation se réjouit aussi de la diversité des pôles d’intérêt avec la première vente de véhicule de collection avec la maison Coys ou l’énorme succès de fréquentation de l’exposition « Moteur, l’automobile fait son cinéma ».

Préparer 2018 et le 120e anniversaire

La présence de Samsung et de PlayStation… et naturellement sur de nombreux stands les casques de réalité virtuelle ont permis à beaucoup de toucher différemment ces nouveaux « rêves » automobiles. Ce rêve peut aussi devenir une réalité du quotidien car le Mondial a servi aussi de plateforme de recrutement pour la filière automobile qui revendique plus de 2 500 postes pourvus pendant les 16 jours du salon.

Autre baromètre du succès, la fréquentation des médias du monde qui ont consacré plus de 3 000 sujets, soit 25 % de plus qu’en 2014. Beaucoup, confrères ou public, se sont promenés dans les allées du salon munis du plan officiel aux couleurs du Point Auto, partenaire média du Mondial. Dans le dédale des allées et l’abondance des choses à voir, ce fil d’Ariane indispensable pour ne rien rater est jugé irremplaçable.

Mondial de l’Automobile 2016 © Jicey DR

Le Mondial 2016 est mort, vive le Mondial 2018 et la perche tendue aux absents ainsi que la volonté de continuer à transformer la manifestation pour qu’elle épouse au plus près les gigantesques évolutions technologiques qui se profilent et qui sont devenues des priorités.

« Oui, le Mondial n’est plus ce qu’il a été pendant 25 ans. Il était temps qu’il change. Le Mondial est résolument tourné vers le nouveau monde… Oui, des questions de durée, de format, de coût seront posées afin de reconquérir certaines marques absentes, dans l’intérêt du public. » Le Mondial fait preuve d’ouverture et on peut le comprendre, il célébrera en 2018 ses 120 ans et l’organisation s’engage à poursuivre la profonde transformation amorcée cette année. Une certitude, Le Point y sera !

Primaire de la droite : pour Poisson, la France n’a rien à faire en Syrie

Les centaines de milliers de déplacés syriens apprécieront. Le candidat à la primaire de droite Jean-Frédéric Poisson a estimé lundi sur i>Télé que la France avait « autre chose à faire que de déboulonner le président syrien » Bachar el-Assad et qu’il fallait « d’abord s’occuper des mouvements terroristes ». Interrogé sur ses rencontres avec Bachar el-Assad, Jean-Frédéric Poisson (Parti chrétien-démocrate) a réfuté avoir soutenu ou considéré le président syrien comme fréquentable.

« Si jamais Bachar el-Assad quitte le pouvoir de Damas, des musulmans sunnites fondamentalistes, pour ne pas dire extrémistes, s’installeront au pouvoir à la tête de la République syrienne », a-t-il mis en garde. « Ça, ce n’est certainement pas ce qui est conforme aux intérêts de l’Occident (…) Bachar el-Assad, il est en place, on a autre chose à faire que de déboulonner le président syrien, il faut d’abord s’occuper des mouvements terroristes. »

Indignation sélective

Le député s’est aussi dit « attristé, extrêmement profondément de ce qui se passe à Alep, parce que (…) c’est une ville magnifique, c’est un fief chrétien syrien d’une très grande importance historique ». Il a déploré « une indignation sélective sur ces sujets », en référence aux bombardements de la coalition menée par l’Arabie saoudite au Yémen.

« Les Saoudiens sont en train de mener une guerre dégueulasse au Yémen, ils font bien pire que ce qu’est en train de faire, prétendument, Bachar el-Assad à Alep, et on ne leur dit rien ». « Personne ne nie que Bachar el-Assad a des responsabilités massives dans ce qui se passe dans son pays, mais c’est loin d’être le seul ni quantitativement ni qualitativement », s’est-il expliqué. Il a aussi estimé que les réfugiés syriens étaient « moins bien traités » en France que lorsqu’ils sont réfugiés dans d’autres pays, citant notamment la Libye, l’Égypte, Irak.

VIDEO. L’humoriste Nicole Ferroni pointe l’absence de débat autour du CETA

Alors que les opposants au trait de libre-échange se mobilisent dans toute la France, l’humoriste Nicole Ferroni a publié une vidéo dénonçant la mise en oeuvre de cet accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada.

« CETA se demander pourquoi? » Dans une vidéo aussi amusante qu’informative, l’humoriste Nicole Ferroni revient sur le CETA, controversé traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada. Sa publication ce samedi matin ne doit rien au hasard: des manifestations sont organisées toute la journée par des opposants à ce traité ainsi qu’à celui en projet avec les Etats-Unis, le Tafta.

LIRE AUSSI >> Tafta: l’UE continuera de négocier, assure Juncker

« Pourquoi avoir refusé le Tafta et accepté le CETA? demande Nicole Ferroni à Matthias Fekl, secrétaire d’Etat au Commerce, en charge du dossier pour le gouvernement français. Plein d’entreprises des Etats-Unis ont plein plein de filiales au Canada. (…) Tout ce qui ne passera pas par le Tafta, passera par le CETA. C’est à se demander du coup pourquoi vous accepter. »

Nicole Ferroni, dont les chroniques matinales sur France Inter rebondissent régulièrement sur les sujets d’actualité politique, estime par ailleurs que la validation du CETA par la France s’est faite dans le dos des citoyens. « Comment se fait-il que personne ne vous ait dit que le débat démocratique autour du CETA en France n’avait justement pas été hyper démocratique? » l’interpelle-t-elle.

Vote controversé à l’Assemblée nationale

S’appuyant sur un compte-rendu et une vidéo du site de l’Assemblée nationale, reprenant les informations du Monde, elle pointe un tour de passe-passe aussi légal que contestable à la Commission des affaires européennes.

Pour repousser une résolution exigeant un véritable débat parlementaire avant toute application provisoire du CETA – comme le veut Matthias Fekl -, cinq députés PS absents ce jour-là ont préféré démissionner, afin d’être remplacés par des parlementaires alignés sur la position du secrétaire d’Etat.

Le CETA nécessite l’accord des 28 Etats membres de l’UE. « Merci les Belges » écrit donc Nicole Ferroni en commentaire de sa vidéo sur Facebook. Le Parlement de Wallonie a en effet mis son veto vendredi à la signature de l’accord CETA par la Belgique, dont il est l’une des sept assemblées législatives. La Commission européenne, Paris et Ottawa s’activent depuis pour « convaincre » les Wallons. Nicole Ferroni n’en est probablement pas à sa dernière vidéo sur le sujet.

BMW Série 5 : une petite 7

Le renouvellement des berlines de la gamme BMW se poursuit vers le bas. Après la série 7 lancée en 2015, voici venu le tour de la Série 5, très inspirée de son aînée sur le plan esthétique avec ses crosses chromées courant le long de ses bas de caisse.

Allègement de 100 kg

BMW SERIE 5 2017 © www.daniel-kraus.com BMWBMW SERIE 5 2017 © www.daniel-kraus.com BMW
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Basée sur la même plateforme modulaire CLAR (pour Cluster Architecture) étrennée par la Série 7 et qui devrait être utilisée pour tous les futurs modèles propulsion à moteur avant de BMW, cette Série 5 de septième génération dépasse de 4 cm en longueur la précédente à 4,94 m, ce qui la place au sommet de son segment et participe à son Cx record pour la catégorie de 0,22. Si elle ne va pas jusqu’à intégrer des éléments en plastique renforcé de fibres de carbone comme la 7, une utilisation accrue d’aluminium et d’acier à haute limite élastique dans sa construction lui permet de revendiquer un allègement moyen de 100 kg par rapport au modèle précédent.

xDrive proposée avec la direction active

BMW SERIE 5 2017 © www.daniel-kraus.com BMWBMW SERIE 5 2017 © www.daniel-kraus.com BMW
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Cette plateforme inaugure de nouvelles liaisons au sol qui reprennent toutefois le principe des précédentes avec des triangles superposés à l’avant, et un essieu multibras à l’arrière. Elles peuvent toujours être complétées par une direction active intégrale, soit une direction agissant sur les 4 roues et avec une démultiplication variable en fonction de la vitesse entre le volant et les roues avant. La nouveauté réside dans le fait que cette direction active intégrale est désormais compatible avec la transmission intégrale maison « xDrive ».

Quatre, six…

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Transmission xDrive qui sera imposée d’office aux deux versions essence proposées au lancement, les 530i (4 cylindres 2.0 turbo de 252 ch) et 540i (6 cylindres en ligne 3.0 turbo 340 ch). Ces moteurs appartiennent à la même famille modulaire conçue autour de cotes d’alésage, de course et d’entraxe de cylindres identiques, qu’il s’agisse de 3, 4 ou 6 cylindres, essence ou diesel.

…ou huit cylindres

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Côté diesel justement, deux moteurs seront disponibles début 2017, un 4 cylindres 2 litres turbo diesel 190 ch pour la 520d revendiquant une émission de CO2 de seulement 108 g/km, et un 6 cylindres 3 litres turbo diesel de 265 ch pour la 530d émettant 118 g/km de CO2. Une 520d Efficient Dynamics (à basse émission de CO2 donc) et une 530e hybride rechargeable (encore plus basse, inférieure à 50 g/km) combinant moteur électrique et 4 cylindres 2 litres turbo essence seront proposées ultérieurement, ainsi que des versions à moteurs V8 essence.

Aides à la conduite omniprésentes

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Sur le plan des aides à la conduite, cette nouvelle série intègre en série une caméra stéréo montée en sommet de pare-brise qui peut être complétée au gré des options par des radars (si vous cochez le régulateur/limiteur actif) et des capteurs ultrasons (aide au parking). Ainsi gréée, la Série 5 peut se débrouiller seule (mais toujours sous la surveillance du conducteur) dans les embouteillages sur autoroute, et même intervenir en cas d’urgence pour mener à bien une manœuvre d’évitement d’un obstacle imprévu, à condition toutefois que ladite manœuvre ait été initiée par le conducteur.

Réalité augmentée

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Si le design intérieur ressemble à celui du modèle précédent, les fonctionnalités de l’interface homme/machine progressent autour d’un écran haute résolution de 10,25 pouces enfin devenu tactile. Mais que les amateurs de l’iDrive se rassurent, la molette est toujours là, même si elle est désormais complétée par une commande gestuelle du téléphone et du système audio, comme sur la récente Série 7. Si comme cette dernière la Série 5 conserve des dessins de compteurs classiques dans son bloc d’instrument numérique, celui peut être complété par un affichage tête haute projeté sur une surface du pare-brise augmentée de 70 % par rapport au modèle précédent. Le conducteur en excès de vitesse ne pourra plus invoquer son ignorance de la limitation en vigueur, constamment indiquée en gros caractère dans son champ de vision, première manifestation d’une réalité augmentée en cours de généralisation.

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François Hollande bienfaiteur de… Vincent Bolloré !

Vincent Bolloré sauvé par François Hollande ? C’est le président de la République qui s’en targue dans Un président ne devrait pas dire ça. L’homme d’affaires breton était, en effet, dans une phase difficile au printemps 2014. Propriétaire de Vivendi, donc de Canal+, Bolloré redoutait l’appel d’offres de la Ligue de football et la redoutable surenchère de beIN Sports, la chaîne du Qatar.

C’est là que François Hollande intervient. Il dit avoir reçu secrètement Bertrand Meheut et Rodolphe Belmer, les deux dirigeants de Canal+, venus demander un coup de main. Bonne pâte, le chef de l’État s’exécute. « On a sauvé Canal », lâche-t-il à Gérard Davet et Fabrice Lhomme, les auteurs du livre. Et Hollande de raconter son coup de pression : « J’ai appelé l’émir du Qatar, je lui ai dit : Vous allez venir en France en juin, on vous a défendus par rapport aux Saoudiens, on est à vos côtés, mais là, qu’allez-vous faire sur les Rafale ? Il y a aussi l’histoire du foot… Je souhaite qu’il y ait un partage. » Sous-entendu : un partage des droits TV.

Et de fait, c’est exactement ce qui s’est passé : Canal+ a conservé les meilleures affiches de la Ligue 1 pour 726,5 millions d’euros et les Qataris ont pris le reste pour 186,5 millions d’euros et la Ligue 2 pour 22 millions d’euros… Que le chef de l’État exerce une diplomatie parallèle n’est pas choquant en soi. Qu’il défende les intérêts d’un fleuron français de l’audiovisuel est même très estimable. Il est dans son rôle. Mais qu’il le dise à des journalistes et explique – s’en rend-il compte ? – qu’il a truqué un appel d’offres de la LFP laisse une fois de plus pantois…

Hollande : « Il faut sortir de l’imaginaire complotiste »

L’exercice du pouvoir exige, à ce niveau de responsabilités, une part de secret irréductible et qui ne souffre aucune exception. François Hollande n’a pas de respect pour sa fonction et se place ainsi dans une situation délicate. La LFP, en découvrant ses propos – page 305 du livre –, pourrait très bien remettre en cause cet accord avec Canal+ et beIN Sports en exigeant un dédommagement… Il est probable qu’aucune plainte ne sera déposée contre François Hollande qui jouit dans ses fonctions de l’immunité présidentielle. Mais, une fois de plus, il est insensé qu’il se laisse aller à de telles confidences… Dans dix ans, dans un ouvrage mémoriel, pourquoi pas ? Mais pas aujourd’hui en plein mandat…

On notera qu’il vient en aide à Vincent Bolloré sans esprit partisan. Bolloré, c’était « l’homme du yacht », celui sur lequel Nicolas Sarkozy avait pu se reposer quelques jours après sa victoire en 2007. Certains le décrivent comme un allié politique de l’ancien président, un homme qui aurait mis Canal+ au pas pour éviter qu’elle ne soit ce foyer anti-sarkozyste notoire… Hollande n’entre pas dans ce genre de considérations et c’est plutôt à son honneur. « Il faut sortir de l’imaginaire complotiste, dit-il aux auteurs du livre par lequel le scandale arrive. Il n’est pas vrai que les proches de Nicolas Sarkozy contrôleraient, comme ça, mécaniquement… Ça ne se passe pas comme ça. Ou alors ça s’est passé comme ça, il y a quelques années, qui ne sont pas si lointaines, mais aujourd’hui, ça ne se passe pas comme ça. » Naïveté ? Il faisait allusion aux nombreux bras de fer engagés entre 2007 et 2010 par Patrick de Carolis, l’ancien président de France Télévisions, avec Nicolas Sarkozy. Et qui ont nourri autrefois la chronique de l’auteur de ces lignes.

Plus de milliardaires en 2015, mais ils sont moins riches

Les milliardaires sont un peu plus nombreux sur le globe, mais leur fortune totale a reculé sous l’effet d’une économie mondiale morose, selon un rapport de la banque UBS.

« Les milliardaires sont-ils sous pression? » Le sous-titre de la dernière étude UBS/PricewaterhouseCoopers sur le club des ultra-riches annonce la couleur. D’après ses chiffres, leur fortune totale a reculé d’environ 6% en un an. Si elle reste colossale, à 5100 milliards de dollars, soit près de deux fois le produit intérieur brut de la France, « (…) l’âge d’or connaît un coup d’arrêt », écrivent les auteurs.

Une fortune moyenne de 3,7 milliards de dollars

Ce mauvais cru 2015 s’explique, selon eux, par les « vents contraires » qui pèsent sur l’économie mondiale, telles que la faible croissance et la chute des cours des matières premières. Les déboires des milliardaires restent relatifs: leur fortune moyenne s’élève à 3,7 milliards de dollars, quand près 800 millions de personnes vivent, selon la Banque mondiale, avec 1,90 dollar pour jour.

Le club accepte également les nouveaux venus. L’année dernière, 210 personnes y sont entrées, ce qui porte le nombre de milliardaires à près de 1400 membres, dont près d’un tiers (538) d’Américains. La région Asie-Pacifique et ses 520 milliardaires arrivent en deuxième position, grâce à l’Asie qui voit éclore un nouvel ultra-riche tous les trois jours. L’Europe ferme le peloton avec 339 heureux élus.

Bientôt l’arrivée des milliardaires juniors

Le rapport d’UBS pointe par ailleurs l’imminence du plus « grand transfert de fortune de l’Histoire » qui se produira quand les milliardaires actuels légueront leur fortune. Dans les vingt prochaines années, quelque 2100 milliards de dollars, l’équivalent du PIB indien, changeront de main. En Asie, il s’agira « du premier transfert de la richesse des milliardaires », assure le document. Bienheureux héritiers.