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L’ex-commissaire européenne Neelie Kroes dirigeait une société offshore

Neelie Krooes, commissaire à la concurrence entre 2004 et 2009, n’a pas déclaré qu’elle dirigeait une société offshore aux Bahamas, lors de son entrée en fonctions. D’autres dirigeants mondiaux ont également administré des structures dans ce paradis fiscal, selon Le Monde.

Après les « Panama Papers », place aux « Bahamas Leaks ». Cinq mois après une première salve de révélations sur le monde opaque des paradis fiscaux, le Consortium international des journalistes d’investigation (CIJI) a eu accès à de nouveaux documents confidentiels. Initialement obtenus par le Süddeutsche Zeitung, ils portent sur 175 480 structures offshore enregistrées aux Bahamas entre 1990 et 2016, indique Le Monde, co-auteur de l’enquête.

Plusieurs personnalités sont mises en cause dans cette nouvelle affaire. A commencer par Neelie Kroes, ancienne commissaire européenne à la concurrence. En poste de 2004 à 2009, elle a dirigé entre 2000 et 2009, de Mint Holdings Limited, une société enregistrée aux Bahamas. Selon Le Monde, la Néerlandaise n’aurait jamais déclaré cette société à Bruxelles dans ses déclarations d’intérêts, une omission contraire à la réglementation. Elle affirmait en outre avoir abandonné tous ses mandats avant son entrée en fonction.

Une « erreur administrative », selon Neelie Kroes

Contactée par le journal, Neelie Kroes assure que cette société n’a « jamais été opérationnelle », invoquant une « erreur administrative »: sa présence comme directrice sur le registre de la société aurait dû être supprimée en 2002.

La société Mint Holdings Limited soulève en outre plusieurs questions. Enregistrée en 2000, elle « aurait dû servir à une grosse opération financière qui consistait à racheter plus de 6 milliards de dollars d’actifs à la branche internationale énergie d’Enron », souligne Le Monde. L’opération, qui devait être principalement financée par des investisseurs émiratis et saoudiens, a finalement avorté.

Plusieurs dirigeants mondiaux évoqués

Cet épisode dans la carrière de Neelie Kroes n’est pas anodin. En tant que commissaire européenne à la concurrence, elle a travaillé sur la libéralisation du marché de l’énergie, dans lequel évoluait Enron et de nombreux acteurs du Proche et Moyen-Orient. S’il elle avait déclaré cette société offshore à Bruxelles, elle n’aurait peut-être pas pu entrer en fonctions. Autre problème: la société Mint Holdings Limited aurait eu des activités réelles à partir de 2005.

Outre Neelie Kroes, d’autres dirigeants mondiaux sont désignés par cette fuite de données comme dirigeants de sociétés offshores. Le ministre des finances canadien Bill Morneau et l’ancien émir du Qatar Hamad ben Khalifa Al-Than sont cités, tout comme l’ancien premier ministre de Mongolie Sükhbaataryn Batbold.

Piaget Polo S, un pari inattendu

Piaget joue gros. Pour sa nouvelle Polo S, la manufacture délaisse la règle de la maison établie en 1957 : n’utiliser que de l’or et du platine pour ses montres et bijoux, et concevoir des calibres toujours plus plats. Pour conquérir une clientèle plus jeune, plus sportive, sur un segment de prix plus accessible, Philippe Léopold Metzger, son directeur général, a opté pour un garde-temps en acier et un design dépouillé. Déclinée en cinq modèles unisexe, la nouvelle collection entend renouer avec le succès qu’avait remporté sa grande sœur outre-Atlantique. Créée en 1979, la Polo avait connu son heure de gloire à New York en 1985, lorsque l’équipe de polo descendit à cheval la 5e Avenue.

© Prx Prx dr

Deux mouvements

Plutôt qu’une réédition, la manufacture a choisi de repenser la montre pour lui donner davantage de modernité. Au risque de ressembler à ses concurrentes s’il n’y avait pas la « patte » Piaget : le dessin du cadran en forme de coussin lové dans un boîtier rond de 42 millimètres, un fond laissant entrevoir les deux mouvements conçus spécifiquement pour la collection et un bracelet aux maillons méticuleusement assemblés.

Une simple parenthèse dans l’histoire de Piaget ? La marque s’est construite en effet sur l’association de la joaillerie et de mouvements extraplats. Cette expertise, dès les années 60, donne aux créateurs de la maison une grande liberté esthétique. Piaget sera parmi les premières manufactures à introduire des boîtiers de forme, des pierres dures ou semi-précieuses sur ses cadrans ou à marier l’émaillage, la peinture miniature, le guillochage… Des œuvres magnifiées par la production de ses propres bracelets en or, devenus sa signature stylistique et une référence dans le monde horloger. Comme l’illustre encore cette année la Limelight Gala. La montre a été équipée pour la première fois d’un bracelet en maille milanaise. De là à la joaillerie, il n’y a qu’un pas que la maison franchit allègrement avec la sortie de pièces uniques ou de séries limitées, qu’elles aient pour nom Possession, Extremely ou Rose Passion. Au fil des années, la manufacture édifie à Plan-les-Ouates l’un des plus grands ateliers de haute joaillerie de la place de Genève.

La Polo, la première montre en acier développée par Piaget : la Limelight Gala habillée d’un bracelet en maille milanaise; et l’Altiplano, la montre mécanique la plus plate au monde.  © DR

Le maître de l’extraplat

Mais le groupe n’en délaisse pas pour autant son métier premier, l’horlogerie. A la manufacture de La Côte-aux-Fées, là où Georges-Edouard Piaget conçut dès 1874 ses premiers mouvements, le groupe mettra au point dès 1957 un calibre manuel n’affichant que 2 millimètres d’épaisseur, puis en 1960 un calibre automatique de 2,3 millimètres et, plus récemment, le tourbillon et la répétition minutes les plus plats au monde. Enchaînant les records, le maître de l’extraplat a ainsi conçu plus de 25 calibres, dont certains ne nécessiteront pas moins de 250 heures de travail uniquement pour la décoration.

Cambadélis critique la « stratégie punitive » de Montebourg vis à vis de Hollande

Jean-Christophe Cambadélis s’est dit persuadé, mardi, que l’ancien ministre, Arnaud Montebourg, se pliera à la primaire. Le premier secrétaire du parti socialiste a également critiqué la « stratégie punitive » d’Arnaud Montebourg vis à vis du président François Hollande. « Il ne s’agit pas d’avoir un candidat qui pourrait gagner contre la droite, il s’agit, soit d’empêcher le président de la République, soit de faire en sorte qu’il trébuche », a déclaré Jean-Christophe Cambadélis sur le plateau de l’Epreuve de Vérité Public-Sénat-radio-Classique-AFP-Les Echos. Lui-même favorable à la candidature de François Hollande, il a condamné « cette stratégie punitive », estimant qu’elle « ne prend pas dans l’opinion de gauche ».

Un bilan « pas défendable »

A propos de Arnaud Montebourg, qui a jugé que le bilan du chef de l’Etat n’était « pas défendable », Jean-Christophe Cambadélis a affirmé qu’il n’avait « pas peur de la confrontation ». « Je pense qu’elle peut être salutaire », a-t-il ajouté, car « c’est le seul moyen de rassembler ». Se disant « persuadé » que l’ancien ministre du Redressement productif se plierait à la discipline de la primaire, il a ajouté : « les intitulés d’Arnaud Montebourg maintenant pour tenir ses réunions, c’est de participer à la réunion autour d’Arnaud Montebourg, candidat à la primaire de la gauche ».

Jean-Christophe Cambadélis a enfin dit qu' »entre 7 500 et 8 000 bureaux de vote » avaient été répertoriés en France pour la primaire, répartis sur le territoire « comme en 2011 ». Il a déclaré qu’il souhaitait « qu’on les concentre un peu plus qu’en 2011 dans les endroits où il y a un fort vote de gauche ». La primaire de la Belle alliance populaire, organisée par le PS, doit se tenir en janvier.

Après le cartel des yaourts, un cartel des sandwiches?

L’autorité de la concurrence soupçonne des pratiques anticoncurrentielles dans le secteur de la fabrication et de la distribution des sandwiches vendus en grandes surfaces.

Après les yaourts, la lessive ou encore les CD et DVD le secteur des sandwiches industriels pourrait se voir à son tour épinglé par l’Autorité de la concurrence. Cette dernière a annoncé vendredi être en train de mener l’enquête. En cause, « des soupçons » de pratiques anti-concurrentielles dans les secteurs de la fabrication et de la distribution des sandwiches destinés aux grandes surfaces.

Selon les informations du Figaro, il pourrait être question d’entente sur les prix, de concertation lors d’appels d’offres, de limitation de la production ou encore de répartition de marchés. Des pratiques passibles d’une amende égale à 10 % du chiffre d’affaires pour l’entreprise incriminée.

Le prix du sandwich préféré des Français, le jambon-beurre, a augmenté de 15,6% dans les hypermarchés en 2015, note Le Parisien alors que l’inflation, elle, est restée presque nulle.

Plusieurs saisies effectuées

Dans un communiqué, les services de l’Autorité de la concurrence ont déclaré avoir effectué des « visites » et des « saisies » chez certains fabricants, en évitant de nommer les sociétés visées. Les groupes Sodebo et Intermarché, interrogés par le Figaro, ont assuré ne pas être concernés par ces visites. Le leader du marché, Daunat n’a lui pas souhaité réagir pour le moment.

Les pièces récoltées lors de ces opérations doivent désormais être examinées. L’organisme décidera par la suite s’il y a lieu ou non de poursuivre l’enquête. « Seule une instruction au fond » pourra établir le cas échéant la culpabilité des entreprises concernées, souligne le communiqué.

Les sandwiches vendus en grandes et en moyennes surfaces représentent, selon Le Figaro, 10% des ventes de produits de traiteur frais.

Golf – Le virage digital de l’Évian Championship

Un tournoi connecté, de l’interaction entre les joueuses et leurs fans, et une omniprésence des réseaux sociaux : cet Évian Championship s’inscrit dans la lignée de ces événements d’envergure, soucieux de s’appuyer sur les nouveaux outils de communication pour drainer du public et étendre leur visibilité.

Aujourd’hui, impossible de passer à côté. L’organisation propose une application dédiée au tournoi, développée avec IBM, l’un de ses partenaires historiques. La data visualisation propose une foule de statistiques mises à jour en temps réel, notamment sur les joueuses et les parcours. Quant à l’onglet vidéos, il est immersif avec des caméras à 360°, des ralentis en slowmotion et des interviews parfois décalées. Sur place, des stands d’animations (lunettes de réalité virtuelle, création de GIF animés) s’inscrivent aussi dans cette soif de numérique.

Rendre les joueuses encore plus accessibles

Organisateurs, acteurs et fans utilisent les réseaux sociaux comme une gigantesque plateforme d’échange et de communication. Un constat sur lequel l’Évian Championship s’appuie pour tenter à la fois de soigner sa propre communication, mais aussi pour rendre les joueuses plus accessibles à leur public.

#EvianChamp Discover @LydiaKo’s routine before tee off #LiveYoung#PlayYoungpic.twitter.com/Xa7FCTvUrZ

— evian (@evianwater) 15 septembre 2016

« Au-delà du fait que ces outils numériques sont aujourd’hui indispensables pour communiquer, le digital nous permet de développer une relation avec les joueuses qu’on n’avait pas avant », explique Steve Brangeon, directeur de l’Évian Championship. « Elles servent la communication du tournoi. Elles en parlent, nous n’avons qu’à les pousser, à leur fournir du contenu qui va les intéresser et qu’elles vont apprécier pour qu’elles le relaient plus facilement. »

With Baby @LydiaKo, the #LiveYoung Spirit is blowing into the #EvianChamppic.twitter.com/94Y9gfdCr6

— evian (@evianwater) 15 septembre 2016

La démarche est logique. La génération qui truste actuellement le haut du panier sur le circuit féminin a, en moyenne, une vingtaine d’années. Une aubaine pour miser sur un essor du numérique. « Dans un cadre comme celui d’Évian, elles prendront elles-mêmes certaines initiatives comme prendre des photos, les diffuser », détaille Benjamin Tur, responsable de la communication du tournoi. « En ce qui concerne les interviews, on peut en profiter pour aborder des sujets plus personnels avec des questions qui sortent un peu du cadre défini du sport. »

Casser les clichés

Entre promotion et interaction, les bénéfices en jeu sont nombreux. Et pour une discipline qui souffre encore en France de nombreux clichés, le volet numérique devient presque crucial. « Le digital peut contribuer à changer un peu l’image erronée du golf, sur l’âge, sur une certaine absence de modernité, car ces filles-là sont complètement dans l’air du temps, accessibles », poursuit Benjamin Tur. « Elles sont jeunes, elles ont des références très liées à la pop culture, à des sujets qui font l’objet de croisements avec le digital. »

Get to know world #1 @LydiaKo better. @StephenCurry30 or @KingJames ? @JordanSpieth or @MickelsonHat ? Check it out! pic.twitter.com/mqPsyCNV6e

— Evian Championship (@EvianChamp) 13 septembre 2016

« Contrairement au mode de communication classique où on va être très axé sur le sport, là on peut rebondir sur leur vie au quotidien. Et sortir purement de la compétition pour aller sur leurs choix musicaux, leurs goûts, etc. », ajoute Steve Brangeon, selon qui « le public, même décrit comme âgé, est, certes, moins obnubilé par le digital, mais demeure connecté ». Tout le monde serait donc gagnant. Que ce soient les fans, les organisateurs, les joueurs et la discipline elle-même.

Jean-Marie Le Pen s’en prend (encore) à sa fille

Ce n’est pas un secret. Entre Jean-Marie Le Pen et sa fille, la rupture est consommée depuis déjà un petit bout de temps. Et visiblement le Menhir a la rancune tenace. Si cette brouille familiale ne l’a pas empêché de voler au secours de la présidente du FN en la soutenant financièrement – il n’en reste pas moins très critique à son égard, à moins de huit mois des présidentielles. En effet, sur le site du Figaro, l’ancien président du Front national n’a pas hésité à tacler Marine Le Pen, alors qu’elle organisait dans le même temps ses Estivales à Fréjus. Un événement auquel Jean-Marie n’a pas été convié, « même pas comme personnalité extérieure », confie-t-il au site d’information.

Et d’ajouter : « Pour agir, il faut être optimiste. Mais il ne faut pas non plus prendre les vessies pour des lanternes. C’est-à-dire prendre ses désirs pour des réalités. Quand on pense à l’unité nationale, il faut commencer par la faire dans son propre parti. Aux législatives, il faut 12,5 % des inscrits pour être au deuxième tour. C’est-à-dire atteindre 20 à 25 % des suffrages exprimés. »

« Ne pas prendre ses désirs pour des réalités »

Visiblement, le patriarche ne se montre pas très confiant concernant une possible victoire de sa fille à l’élection de 2017, allant même jusqu’à mettre en garde en garde les frontistes contre des « projections idéalistes ». « On est dans le flou le plus total. On ne connaît ni le nom ni le nombre de candidats et l’on ne sait pas si la gauche et la droite vont se diviser », rappelle l’octogénaire qui poursuit : « On tire des plans sur la comète parce qu’il faut bien parler de quelque chose. »

Si le père et la fille n’en finissent pas de s’attaquer sur le terrain médiatique, un nouveau terrain de jeu attend les deux frontistes. La justice examinera le 5 octobre la plainte de Jean-Marie Le Pen après son exclusion du FN le 20 août dernier. Exclu par le bureau exécutif du FN après ses propos réitérés sur les chambres à gaz et sur le maréchal Pétain, celui qui vient de fêter ses 88 ans au mois de juin – en l’absence de sa fille – n’a pas fini de faire parler de lui !

Estivales de Marine Le Pen : « La flamme me manque »

Au revoir les « Universités d’été du FN », bienvenue aux « Estivales de Marine Le Pen ». Le nom même de l’événement de rentrée qui rassemble cadres et militants du FN est révélateur de la stratégie d’effacement du parti au profit de la candidate. Il suffit de parcourir les allées entre les stands installées à la base nautique de Fréjus pour constater que, la communication de la campagne ne mentionne pas le nom du FN, l’oriflamme, et se contente de mettre en avant la personnalité de sa présidente.

En se promenant entre les stands de Fréjus, qui proposent des produits de différents terroirs, on peut tomber sur la « Place Marine Le Pen ». Et observer sur les murs les affiches de campagne avec sa photo barrée du slogan « la France apaisée », ou encore « Oui ! La France ». Ses photos, avec ou sans chevaux, sont mises en vente : une pour dix euros, trois pour vingt euros. Un culte de la personnalité de la présidente du FN,  qui va jusqu’au mimétisme physique de certaines militantes vis à vis de Marine Le Pen.

En temps de campagne présidentielle, cette stratégie est habituelle : le fonctionnement de la Vème République exige que le candidat se hisse au dessus des partis pour créer un lien direct avec les Français. Mais elle s’inscrit également dans le prolongement de la dédiabolisation, qui passe par la rupture avec Jean-Marie Le Pen et les symboles qui lui sont associés. Le menhir a d’aileurs considéré dans nos colonnes qu’il s’agissait d’une erreur d’analyse politique. Désireux de solder l’héritage politique du fondateur du parti, le bras gauche de Marine Le Pen, Florian Philippot, a déjà dit que le changement de nom n’était « pas un tabou ». Et son directeur de cabinet avait même enregistré le nom « Les Patriotes » à l’INPI, après la sortie médiatique de Jean-Marie Le Pen sur les chambres à gaz. « Un renouveau » jugé normal par la plupart des militants. Même si certains regrettent tout de même le bon vieux temps.

Balthazar, le côté obscur des robots

Les robots, il y a ceux qui vous aiment et ceux qui comptent bien prendre votre place. Ceux qui aident l’humanité, façon Transformers, et ceux qui veulent l’exterminer, à la Terminator. Attention, Balthazar – c’est le petit nom de ce robot – serait plutôt dans la deuxième catégorie. Comme tout le monde, il possède son côté obscur, mais lui l’affiche plus facilement.

Après quelques folles créations horlogères, entre vaisseau de Star Wars ou de Star Trek et araignée géante, MB&F et la manufacture L’Epée 1839 ont imaginé un nouveau robot horloger, à la fois fidèle aux techniques mécaniques traditionnelles et inquiétant. Avec ses heures sautantes et ses minutes traînantes affichées sur le torse, régulées par un cerveau mécanique visible sous un dôme transparent, ce Balthazar fonctionne non-stop pendant 35 jours. La clé de remontage et de mise à l’heure de ce robot horloge est intégrée à son bouclier. Détail inquiétant ; ses yeux scannent les alentours toutes les 20 secondes.

Un crâne aux yeux rouges

Au-delà de son style, la conception d’une telle créature suppose tout de même 618 composants pour plus de 8 kilos et 40 centimètres de hauteur. À cela s’ajoute aussi une élégante complication horlogère : un indicateur de phases de lune sur deux hémisphères, à ajuster seulement tous les 122 ans. Mais Balthazar recèle encore un secret… Lorsqu’on le fait pivoter de 180 degrés autour des hanches, son visage rassurant devient un crâne terrifiant, aux yeux rouge rubis et aux dents menaçantes.

Mais, au fait, pourquoi Balthazar ? C’était, avec Melchior et Gaspard, l’un des noms des trois mages de la tradition biblique. Toutefois, cette horloge robot a été nommée Balthazar pour une autre raison. Maximilian Büsser l’explique : « Dans ma famille, depuis plus de cinq siècles, car cela remonte aux années 1400, tous les aînés Büsser ont été prénommés Melchior ou Balthazar, en alternance. Mon grand-père a été baptisé Melchior, mais il détestait son prénom. Il se faisait appeler Max, d’où mon prénom. Mon grand-père détestait tant Melchior et Balthazar qu’il a mis un terme à cette tradition vieille de 500 ans… et il a appelé mon père Mario. Sauf que, un siècle plus tard, il se trouve que j’aime les noms Melchior et Balthazar ! » Balthazar est proposé en édition limitée de 50 pièces par couleur d’armure : noire, argent, bleue ou verte.

Docteur Duhamel ausculte les maux politiques français

On l’avait quitté, en 2014, chroniqueur affûté de la Ve République et portraitiste chevronné de ses acteurs politiques. On retrouve le prolixe Alain Duhamel, deux ans plus tard, stéthoscope autour du cou, en pleine auscultation de l’esprit politique français dans Les Pathologies politiques françaises (Plon)*. Et son diagnostic, à l’orée de la campagne présidentielle, fait craindre une élection dépourvue de ferveur, d’envie et surtout d’espoir. Car, à lire docteur Duhamel, le « tempérament politique des Gaulois » souffre de plusieurs maux : égalitarisme, déclinisme, intellectualisme, nationa…

Protection sociale: pour une nouvelle solidarité

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