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Sarkozy ne veut pas rouvrir « une guerre sur le mariage pour tous »

22 h 27. Dernier intervenant de cette « prise directe » : un militant du Front national. Ils vont évoquer ensemble l’Union européenne.

22 h 20. Nicolas Sarkozy dialogue avec une enseignante, secrétaire générale de la SE-Unsa. Elle est en duplex de la Martinique. Il est question d’école et des élèves perturbateurs. Il milite pour un « service militaire obligatoire » aux jeunes décrocheurs.

22 h 05. Après l’interview musclée de Léa Salamé, Nicolas Sarkozy affronte des Français. Le débat est mené par Karim Rissouli. Il dialogue avec Mohamed Bajrafil, imam d’Ivry-sur-Seine , – tournant le dos à David Pujadas et Léa Salamé – qui se dit blessé par plusieurs propos de l’ancien chef de l’État. Nicolas Sarkozy réplique et déclare que son interlocuteur fait « un amalgame ».

Face à un imam qui l’accuse de stigmatisation N.#Sarkozy ne cède rien et choisit l’affrontement. #LEP@LEPolitique

— Guillaume Daret (@GuillaumeDaret) 15 septembre 2016

21 h 49. « Le regard de Léa ». Léa Salamé interroge Nicolas Sarkozy sur son discours d’investiture de 2007. Elle pointe les évolutions du candidat sur des questions comme la réforme de la constitution ou de l’assimilation. « Avez-vous des convictions successives durables ou est-ce des fidélités successives ? », questionne-t-elle. « Comme disait Mandela, je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j’apprends. En 2007, j’ai gagné. En 2012, j’ai appris », se défend-il. Il explique également que les épreuves l’ont « enrichi ». Sur le mariage pour tous, le candidat explique que « la France a d’autres problèmes que de rouvrir une guerre sur le mariage pour tous […] On ne démariera pas, les homosexuels pourront continuer à se marier ».

Sarkozy devant les images de 2007 : « je vois qu’au 1er rang il y avait M. Fillon qui avait l’air heureux de mon discours » #coucouFillon

— Aurélie Herbemont (@aurelherbemont) 15 septembre 2016

21 h 32. Nicolas Sarkozy débat maintenant avec Damien Carême (EELV), le maire de Grande-Synthe. Il est question de migrants. L’ancien président de la République défend son bilan, notamment sur la fermeture de Sangatte. « Nous n’avons pas à vider la Jungle de Calais et à la disséminer dans toute la France », explique Sarkozy. La mesure proposée par Bernard Cazeneuve a suscité la critique de la droite, notamment Laurent Wauquier. Le maire de Grande-Synthe reproche à Sarkozy d’accuser « les migrants de tous les maux ». « Comme disait Michel Rocard, la France ne peut pas accueillir toute la misère du monde », explique-t-il.

21 h 22. Le programme est très commenté sur les réseaux sociaux. Journalistes, politiques ou militants sont devant France 2, comme Jean-Luc Mélenchon, plutôt critique sur l’émission.

Pujadas avait promis : pas de corrida. C’est pire : le café du commerce. #LEmissionPolitique#LEP#France2

— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) 15 septembre 2016

21 h 15. David Pujadas revient sur les affaires, notamment celle de Bygmalion. « Je les assume moralement, pénalement, financièrement, politiquement (…) Je n’ai jamais trahi la confiance des Français. Je n’ai jamais été condamné. Je suis le justiciable le plus interrogé depuis quatre ans et demi », se défend-il liant cette affaire au procès Cahuzac qui se déroule actuellement. Le candidat de la primaire accuse David Pujadas d’être un « juge d’instruction ». « Il fallait calomnier, salir et démolir », tonne-t-il. La rubrique « Sur le vif » porte bien son nom. L’émission est plutôt animée.

21 h 05. Le programme commence sur les questions de sécurité. Nicolas Sarkozy répète son envie de créer un principe de précaution pour la sécurité. « Je demande que toute personne fichée S fasse l’objet d’un contrôle », explique-t-il. Il renouvelle sa proposition de placer en rétention les fichés S dangereux. « Pour protéger la liberté des Français, on réduire celle de ceux qui nous menacent », révèle-t-il. Pour lui, « tous ces gens dans la mouvance radicale » ne devraient pas avoir  « les mêmes droits qu’un citoyen français qui, lui, ne consulte pas des sites djihadistes ».

20 h 59. C’est parti pour deux heures d’émission. Le programme commence par une introduction de David Pujadas. Nicolas Sarkozy est debout, sur un fond blanc. Des mots clés s’affichent, un peu à la manière du Supplément sur Canal+. Au programme un débat avec un maire écolo sur les migrants, un face à face avec Léa Salamé ou l’intervention des Français.

C’est un grand oral. Et une grande première. Le programme phare de France 2, Des Paroles et des Actes, laisse place à L’Émission politique. Avec pour ambition d’être au coeur de la présidentielle et de créer les débats qui vont animer la campagne. Le premier invité est Nicolas Sarkozy. L’ex-chef de l’État inaugure le dispositif de France 2 et souhaite poursuivre sa dynamique, lui qui a rejoint Alain Juppé dans les sondages. Il sera interrogé par David Pujadas, Léa Salamé, Karim Rissouli et François Lenglet. Des séquences viendront animer l’émission. Cependant aucun débat avec un poids lourd du gouvernement ou un de ses concurrents à la primaire n’est prévu.

Arrivée de @NicolasSarkozy, une heure avant le début de notre émission #LEPpic.twitter.com/fCQ8LLO5X9

— L’Emission politique (@LEPolitique) 15 septembre 2016

Lait: une nouvelle marque où les consommateurs ont le pouvoir, chez Carrefour fin octobre

Paris – Et si c’était le consommateur qui décidait du prix et des conditions de production des produits qu’il achète’ Partant de cette idée, une nouvelle marque devrait faire son apparition dans hyper et supermarchés Carrefour dès la fin octobre.

Le premier produit de cette nouvelle marque, nommée « C’est qui le patron ‘! La marque du consommateur« , sera une brique de lait. Un choix hautement symbolique après la bataille qui a opposé les producteurs laitiers à Lactalis pour une revalorisation des tarifs.

Elle sera vendue 99 centimes le litre, et permettra aux producteurs d’obtenir une rémunération autour des 39 centimes le litre. Pour mémoire, l’accord obtenu de haute lutte par les agriculteurs avec le géant Lactalis fixe le prix du litre de lait à 27,5 centimes en moyenne sur 2016. Et avant l’accord, en juillet, Lactalis l’achetait 25,69 centimes.

Le tarif qui sera en vigueur à Carrefour sur cette nouvelle marque a été fixé par les consommateurs eux-mêmes, à l’issue d’un questionnaire en ligne, diffusé cet été. 6.000 consommateurs y ont participé.

« C’est une première en France comme c’est une première mondiale« , déclare Nicolas Chabanne, président des Gueules Cassées, l’asso anti-gaspillage alimentaire à l’origine de l’initiative, avec Laurent Pasquier de Mesgoûts.fr.

« Personne ne viendra se mettre en travers de cette rémunération garantie fixe et constante« , assure M. Chabanne.

Les Gueules Cassées était déjà l’initiateur de l’opération « Fruits et Légumes moches » lancée en 2014 chez Intermarché pour lutter contre le gaspillage alimentaire.

Cette fois, le partenariat a été établi avec la Laiterie de Saint-Denis pour la partie collecte et conditionnement, et avec Carrefour pour la distribution.

Les 51 producteurs laitiers qui en bénéficieront sont issus de petites exploitations familiales en grande difficulté, rassemblés en coopérative dans la région de Macon. Les volumes devraient se situer entre 7 et 10 millions de litres.

« En échange d’un coût supplémentaire minime (environ 7 centimes d’euros par brique, soit 3,50 euros par an), les consommateurs vont pouvoir participer à sauver cette filière« , témoigne M. Chabanne.

En contrepartie, ils auront la possibilité de savoir exactement ce qu’ils consomment, car en plus du prix, ils ont également voté sur un cahier des charges précis quant à la production: celle-ci sera ainsi issue de vaches nourries sans OGM et avec des fourrages locaux, allant au pâturage entre 3 et 6 mois par an …

Pour l’instant, la marque se cantonne au lait, mais ses fondateurs réfléchissent à l’étendre. D’autres produits laitiers, mais aussi un jus de pomme, une pizza, de la charcuterie sont à l’étude, indique M. Chabanne.

De la même manière, Carrefour étant le premier à avoir répondu positivement à l’initiative, il est aujourd’hui le distributeur exclusif. Mais Les Gueules Cassées indique avoir déjà été contactée par trois autres enseignes.

Spécial golf : une cave royale et sur mesure

Point de grand hôtel sans une belle cave. À la tête de celle de l’Hôtel royal à Evian depuis déjà douze ans, Loïc Chavasse-Frette : un oncle restaurateur dans les Landes, dont les cuisines l’intéressaient plus que l’océan, l’école hôtelière en cuisine, pour ensuite passer en salle et se spécialiser en sommellerie. « Très vite, ce qui était un travail est devenu une passion, explique le jeune sommelier de 36 ans. Je ne pense pas que ce soit un métier que l’on puisse pratiquer sans passion. On y pense tout le temps, nuit et jour, pour trouver les bonnes bouteilles, faire plaisir à nos hôtes. »

Dans le long programme de rénovation de l’hôtel, l’équipe de sept sommeliers qui accompagne Loïc a hérité d’une nouvelle et magnifique cave de présentation. Un modèle unique, conçu et construit sur mesure, qui accueille les clients à l’entrée du restaurant La Véranda. De chaque côté du couloir, de grandes parois vitrées habillées de laiton abritent les grands crus français les plus prestigieux en bordeaux, bourgogne, champagne, une sélection pointue des meilleurs vins de Savoie et quelques trésors cachés. En tout, 1 200 bouteilles prêtes à être dégustées. « Au total, nous avons environ 10 000 bouteilles en stock pour alimenter l’Hôtel royal mais aussi l’Hermitage, le Chalet du golf et le restaurant du Casino », précise Loïc Chavasse-Frette.

Prestige et nouveauté

Avec un marché du vin extrêmement tendu sur les étiquettes les plus prestigieuses, le sommelier du Royal reste à l’affût des moindres nouveautés et découvertes de jeunes vignerons talentueux. Avec un attachement fort pour sa région d’adoption, la Haute-Savoie. « Nous avons à la carte 20 références de vin rouge de Savoie et autant en blanc. Cette région regorge de talents qui proposent des vins excellents, parfois exceptionnels comme la cuvée Paroxysme de Julien Viana (le Cellier de la Baraterie), un mélange inhabituel de pinot noir, gamay et mondeuse. Un vin qui ne se boit pas, mais qui se croque. » Son plus beau souvenir ? Un client qui, passant devant la cave en se rendant au restaurant, découvre deux très rares bouteilles de romanée-conti. Elles finiront à sa table pour le dîner, non sans avoir été ouvertes avec précaution et goûtées au préalable par Loïc. Un des avantages du métier.

Mes meilleurs vins de Savoie

Marin, cuvée Clos de Pont de Benoît et Samuel Delalex 

Mondeuse Prestige de Michel Grisard 

Mondeuse d’Arbin de Céline Jacquet 

Mondeuse d’Arbin « Avalanche » de Fabien Trosset 

Le Cellier de la Baraterie, cuvée Paroxysme de Julien Viana

Législatives 2017 : des députés PS jettent l’éponge

Longévité, âge avancé, loi sur le cumul des mandats, mais aussi pour certains désenchantement ou peur de l’échec : une part conséquente des députés socialistes a décidé de jeter l’éponge pour les législatives de juin 2017. « Je pense qu’il y a aujourd’hui grosso modo un bon quart du groupe qui ne se représente pas en l’ayant fait savoir », déclare à l’Agence France-Presse le chef de file des députés PSBruno Le Roux. Sachant que le groupe majoritaire compte 289 membres (dont 13 apparentés), au moins 70 élus ne rempileront donc pas pour le scrutin des 11 et 18 juin prochain.

« Peut-être un peu plus que d’habitude », concède Bruno Le Roux, mais « si tout allait très bien, le nombre ne serait pas forcément très différent ». Une manière de récuser un impact des luttes intestines notamment des derniers mois sur la loi travail ou la déchéance de nationalité. « Je n’en vois pas qui s’arrêteraient parce qu’ils ont peur de perdre », assure le « Monsieur Élections » du PS, Christophe Borgel. « On arrive à une fin de génération », explique cet élu de Haute-Garonne, avec la plupart des plus de 70 ans qui vont arrêter (42 au groupe PS).

Selon lui, les principales motivations de ceux qui décrochent sont le temps passé comme député, l’âge ou une situation de cumul – la loi de 2014 qui interdit d’être député et maire, maire-adjoint, président ou vice-président de collectivité locale, s’appliquera à compter de 2017. Mais en juillet, un responsable du parti reconnaissait aussi que beaucoup envisagent des législatives périlleuses. Selon Bruno Jeanbart, directeur général adjoint d’Opinionway, dans « un nombre important de circonscriptions, la gauche pourrait être éliminée dès le premier tour » : de 170 à 230, suivant le niveau de participation.

Une réduction de plus de 100 sièges

Mais le politologue exclut « une hypothèse d’élections qui ressembleraient à 1993 », débâcle avec seulement 57 députés PS (contre 263 en fin de législature précédente). Il projette 188 à 208 sièges pour toute la gauche sur 539 en France métropolitaine, contre plus de 300 actuellement. Jean-Louis Touraine (Rhône), « candidat à la candidature », admet que la « crainte de ne pas être réélu » peut parfois jouer, mais n’a « pas l’impression d’une vague de désenchantement ». Partir après « 20 ans de mandat parlementaire en mars 2017 » n’est « pas une démarche de déception », garantit Alain Claeys (Vienne). Le maire de Poitiers, qui a décidé de privilégier ses mandats locaux le jour où il a voté le non-cumul, note toutefois un « phénomène nouveau » : « certains jeunes députés décident de faire autre chose » dans ce « climat de déception et de crise de la représentation politique ».

Élu de Côte-d’Or de 38 ans, Laurent Grandguillaume a surpris en annonçant dernièrement qu’il ne se représenterait pas. Il a invoqué le non-cumul des mandats dans le temps pour éviter « une forme de glaciation qui empêche le renouvellement des idées », piste de réforme relancée la semaine dernière par François Hollande. Quadragénaire, Alexis Bachelay (Hauts-de-Seine), réfléchit encore, mais « pense que ce quinquennat a été éprouvant et que beaucoup de collègues sont écœurés ou démotivés ». Les attaques visant certaines permanences PS dans le conflit contre la loi travail ont pu peser. Il juge « paradoxal que ce soient des premiers mandats comme Grandguillaume qui arrêtent, alors que des dinosaures avec 3 ou 4 mandats au compteur vont repartir ! »

Odile Saugues (Puy-de-Dôme), 73 ans, avait, elle, envie d’un repos « bien mérité », ayant commencé à travailler à 18 ans chez Michelin. Pour Pascale Crozon (Rhône), 72 ans, « à un moment donné, il faut savoir s’arrêter » et faire plus de place aux femmes et à la diversité. Sa circonscription pourrait échoir à la ministre de l’Éducation, Najat Vallaud-Belkacem. Gérard Bapt (Haute-Garonne), « interloqué » par des sollicitations pour se représenter, n’a pas tranché. Malgré huit mandats depuis 1978, il dit avoir toujours la passion pour ses dossiers. La convention nationale d’investiture PS est programmée le 17 décembre.

Brexit: devenir un leader du libre-échange, un vrai casse-tête pour le Royaume-Uni

Londres – La volonté affichée par le Royaume-Uni de devenir un leader du libre-échange relève du voeu pieux puisque le pays a les mains liées tant qu’il n’est pas sorti de l’UE, sans compter sa faible expérience en matière de négociation commerciale.

Lors du récent sommet du G20 en Chine, la Première ministre britannique Theresa May a fait miroiter une série d’accords, une fois la sortie de l’Union européenne actée, avec l’Australie, l’Inde, le Mexique, Singapour ou la Corée du Sud, ce qui laissaient perplexes les spécialistes du commerce international.

Pour le pays, il s’agit d’un enjeu majeur afin de ne pas perdre son rang historique de puissance commerciale, ni l’activité économique et les emplois qui vont avec: le commerce international au départ et à destination du Royaume-Uni porte chaque année sur l’équivalent de centaines de milliards d’euros, dont la moitié avec l’UE.

« Actuellement, du point de vue légal, le Royaume-Uni fait partie de l’Union européenne et par conséquent n’est pas capable de conclure d’accord de libre-échange« , prévient Hosuk Lee-Makiyama, économiste et directeur de l’Ecipe (European Centre for International Political Economy).

Bruxelles et l’Allemagne ont d’ailleurs tempéré les ardeurs britanniques, rappelant que les négociations commerciales sont du seul ressort de la Commission européenne, laquelle a le mandat pour mener des discussions au nom de tous les États membres.

Le président américain Barack Obama a, quant à lui, repoussé un accord avec Londres à la fin des discussions entre Washington et Bruxelles sur le traité transatlantique de libre-échange (TTIP), alors que l’Australie a prévenu que toute négociation devrait attendre l’issue du Brexit.

« Dans un monde post-Brexit, nous voyons de nombreuses occasions de développer une relation encore plus proche« , a estimé vendredi la ministre australienne des Affaires étrangères Julie Bishop lors d’une conférence de presse commune à Londres avec son homologue Boris Johnson. Ce dernier a estimé « être capable au moins d’esquisser » un accord, remerciant l’Australie de partager son expérience dans le domaine des négociations commerciales.

« Nous sommes à un moment où les juristes comptent peu et où il n’est question que de politique« , relève M. Lee-Makiyama.

Le Royaume-Uni en est réduit à un savant exercice de communication, où il se présente à l’avant-garde du libre-échange international tout en étant dans l’incapacité de dissiper le flou sur sa stratégie pour y parvenir.

Rien n’empêche certes le pays « d’entreprendre des discussions informelles pour préparer le terrain à de tels accords une fois le Royaume-Uni sorti de l’UE« , explique à l’AFP Tim Oliver, économiste au sein de la London School of Economics.

– « Pas d’amis dans le commerce » –

Mais il est difficile d’envisager des négociations concrètes sur le commerce tant que l’incertitude perdure concernant les futurs liens entre le Royaume-Uni et l’UE, surtout que Londres n’a pas encore lancé les négociations sur le Brexit qui risquent de durer au moins deux ans.

Les discussions avec l’UE sur les conditions du Brexit « vont déterminer quel type d’accord commercial le Royaume-Uni peut avoir« , selon qu’il reste ou non dans l’union douanière ou le marché unique par exemple, souligne M. Lee-Makiyama.

Les négociations de libre-échange prenant en général plusieurs années, l’ancien responsable du commerce international britannique Andrew Cahn jugeait jeudi dans le quotidien The Times « hautement irréaliste » le fait que le gouvernement puisse avoir plusieurs accords prêts à signer.

« Il n’y a pas d’amis ou de relations spéciales dans le commerce international. Certains pays sauront que le Royaume-Uni est prêt à conclure des accords et est vulnérable parce qu’il a peu d’expérience pour les négocier« , renchérit M. Oliver.

Certains pointent en effet le fait que Londres n’a pas les équipes suffisantes pour mener ces discussions ardues et techniques… ayant abandonné cette prérogative à Bruxelles depuis son adhésion à l’UE en 1973.

Une chose est sûre, selon, M. Oliver, « il va falloir apprendre vite« , d’autant que « la priorité est l’accord avec l’UE, tous les autres sont secondaires pour l’instant« .

Le Japon a ainsi prévenu que ses entreprises pourraient fuir le pays en cas de bouleversements drastiques, appelant au maintien du système de libre-échange, de droits de douane et de libre circulation des travailleurs entre le Royaume-Uni et le reste de l’Europe.

Avec sa montre connectée Nike+, Apple revient dans la course

On comprend mieux aujourd’hui pourquoi, en avril 2014, Nike avait décidé, du jour au lendemain, de se retirer du marché des bracelets et accessoires connectés… Son Fuelband, un bracelet de sport connecté proposé à 139 euros et compatible uniquement avec une app iOS, permettait déjà de tracer ses activités sportives et de les partager avec ses amis. Une décision incompréhensible alors, Fitbit et Jawbone en étaient encore à leurs premières foulées en la matière.

Mais, fin 2013, on apprenait déjà l’embauche par Apple non seulement de l’un des concepteurs du bracelet FuelBand de Nike, Jay Blahnik, mais aussi de l’un des designers phares de Nike, Ben Shaffer. Leur mission discrète, alors que l’Apple Watch n’était encore qu’une rumeur : prendre en charge les projets spéciaux d’Apple. Dès mai 2014, Le Point Montres évoquait la compatibilité entre la future Apple Watch et le programme Nike+. À l’époque, un certain Kobe Bryant avait même été aperçu sur le campus de Cupertino, en Californie, en compagnie du mythique designer d’Apple, Jonathan Ive. Était-il le prochain ambassadeur d’une Apple Watch cosignée Apple et Nike ? Mystère…

Dix ans de course commune

En tout cas, l’Apple Watch Nike+ est désormais une réalité. Elle vient d’être dévoilée lors de la keynote de rentrée d’Apple, à San Francisco. Il faut dire que les partenariats entre les deux géants américains ne manquent pas, depuis les premiers jours de l’iPod jusqu’à cette nouvelle annonce. Il y a dix ans déjà, certains modèles de Nike pouvaient communiquer sans fil avec l’iPod Nano, via le système « Nike+iPod » alors vendu 30 dollars environ. Il permettait aux sportifs de mesurer directement sur l’écran de leur iPod Nano la distance parcourue, la vitesse de course, les calories brûlées, via des capteurs insérés dans les chaussures. L’iPod nano se synchronisait ensuite avec iTunes pour stocker les données, avant de les envoyer vers le site nikeplus.com.

Finalement, dix ans après, les choses n’ont guère changé, sinon que, désormais, les informations ne partent plus des chaussures, mais du poignet ! Quant à la nouvelle app Nike+ Run Club, elle est censée vous aider à vous motiver avec des programmes de coaching adaptés à votre emploi du temps et à vos progrès, et même des conseils des meilleurs entraîneurs et athlètes au monde. « Nous avons voulu aller plus loin en créant la meilleure montre intelligente du monde pour les coureurs et les athlètes, a déclaré Jeff Williams », chief operating officer d’Apple. « Avec l’Apple Watch Nike+, le suivi des performances prend une nouvelle dimension. » « Nous connaissons les coureurs. Et nous savons qu’un grand nombre d’entre eux recherchent un appareil convivial pour courir », a expliqué pour sa part Trevor Edwards, président de la marque Nike, lors de la keynote du 7 septembre. « On trouve sur le marché tout un tas d’appareils complexes et difficiles à déchiffrer qui mettent l’accent sur vos données. Celui-ci met l’accent sur votre vie. »

GPS, bracelet et App

L’Apple Watch Nike+, Apple Watch Series 2 oblige, intègre un GPS permettant, quand on marche ou qu’on court, de suivre son allure, la distance parcourue et son itinéraire sans avoir à utiliser son iPhone. L’écran de cette deuxième génération de montre connectée, plus lumineux, facilite la lecture des informations en extérieur, même en plein soleil, affirme Apple. Quant au Bracelet Sport Nike, il est fabriqué dans le même fluoroélastomère souple et résistant que celui utilisé pour le premier Bracelet Sport de l’Apple Watch, mais avec en sus de petites perforations pour une meilleure ventilation et évacuation de la sueur. Ce bracelet est proposé en quatre versions bicolores, disponibles uniquement dans cette collection. L’Apple Watch Nike+ propose par ailleurs deux cadrans exclusifs Nike, à personnaliser avec des apps utiles, telles que Rythme cardiaque, Chronomètre, Météo et les anneaux Activité, pour permettre aux coureurs de se tenir informés en un seul coup d’œil.

Bémol à signaler : l’Apple Watch Series 2 a été présentée comme étant étanche jusqu’à 50 mètres. Selon Apple, cela signifie qu’elle peut être utilisée pour des activités en eaux peu profondes, telles que la natation en piscine ou en eau libre. Mais, toujours selon la société, l’Apple Watch Series 2 ne doit en revanche pas être utilisée pour la plongée sous-marine, le ski nautique ou toute autre activité aquatique impliquant des courants rapides ou une immersion profonde. Moralité : avant de plonger avec, vérifiez qu’elle y survivra bel et bien… ou bien nagez lentement. À déconseiller à Florent Manaudou, donc !

Rejoignez le club

Vous êtes plutôt un sportif du dimanche ou bien un quasi-marathonien ? En tout cas, l’app Nike+ Run Club est censée vous motiver au quotidien avec des rappels, des défis lancés par des amis, et même des alertes pour vous informer d’une météo idéale pour aller courir. Un coup d’œil permet de visualiser les données d’entraînement, telles que l’allure, la distance parcourue et le rythme cardiaque. Enfin, cette app encourage la compétition entre amis via des résumés de course. Elle permet même aux coureurs de s’envoyer des « checks » depuis leur poignet. Alors, vous allez courir ?

Apple Watch Nike+, les tarifs

L’Apple Watch Nike+ sera proposée en deux tailles de boîtier en aluminium (38 mm et 42 mm). Quatre combinaisons de couleurs exclusives seront disponibles pour le Bracelet Sport Nike : noir/volt, noir/gris froid, argent pâle/blanc et argent pâle/volt. L’Apple Watch Nike+ 38 mm sera disponible à partir de 419 euros, et l’Apple Watch Nike+ 42 mm à partir de 449 euros. Elle peut être commandée sur Apple.com dès le vendredi 9 septembre et sera disponible fin octobre en France. À noter que, contrairement aux bracelets Hermès, les Bracelets Sport Nike sont livrés en exclusivité avec les modèles d’Apple Watch Nike+ et ne sont pas vendus séparément.

Enquête sur Bygmalion : « La crise est finie » à France 2, affirme Élise Lucet

« La crise est finie » à France 2 après l’accord sur la diffusion le 29 septembre de l’enquête sur le financement de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012, a estimé vendredi Élise Lucet, qui dirige Envoyé spécial. « La crise est finie, et nous en sortons par le haut », a affirmé Élise Lucet au Parisien vendredi. « Notre enquête sur Bygmalion sera diffusée dans son intégralité le 29 septembre […], une date que nous avions envisagée et qui convenait à Michel Field…, jusqu’à ce qu’il change d’avis mi-juillet. »

La date de diffusion de l’enquête a fait l’objet d’un bras de fer entre Élise Lucet, favorable à une diffusion le 29 septembre, et le directeur de l’information Michel Field, initialement hostile à une diffusion pendant la campagne de la primaire à droite. L’enquête comporte une interview exclusive de Franck Attal, en charge chez Bygmalion de l’organisation des meetings du candidat Sarkozy en 2012 et mis en examen dans l’enquête.

Franck Attal en face-à-face avec Sarkozy ?

« On s’est engueulés avec Michel Field », a affirmé Élise Lucet. « À certains moments, on n’a pas écouté l’équipe d’Envoyé spécial, car le calendrier politique a pris plus d’importance. » « D’ici au 29 septembre, nous aurons le recul pour vérifier, tenter d’obtenir des contreparties, faire des interviews qui nous manquent », a souligné Élise Lucet, invitant Nicolas Sarkozy à s’exprimer dans une interview ou lors d’un face-à-face avec Franck Attal. Des extraits de l’interview de l’ex-responsable de Bygmalion ont été diffusés jeudi au JT de France 2 dans un sujet de six minutes. Franck Attal évoque une entrevue qu’il aurait eue avec le directeur adjoint de la campagne de Nicolas Sarkozy, Jérôme Lavrilleux, lui aussi mis en examen.

« On a fait beaucoup de meetings, et on a un plafond qui va être atteint. […] Vous allez nous déplacer la facturation », lui aurait dit Jérôme Lavrilleux. « Vous nous livrez les meetings dans les formats habituels et il y aura une partie de la facturation liée aux meetings que vous facturerez à l’UMP, ce qui nous permettra de tenir la ligne du compte de campagne », lui aurait-il demandé. La version longue de l’enquête s’étendra sur trente-cinq à quarante-cinq minutes, selon Élise Lucet.

Le parquet de Paris a demandé un procès pour quatorze mis en examen dans l’affaire Bygmalion, dont Nicolas Sarkozy, qui se voit reprocher notamment d’avoir dépassé le plafond des dépenses électorales fixé à 22,5 millions d’euros et de faire état dans son compte de campagne, d’éléments comptables sciemment minorés. L’ancien président a toujours contesté un dérapage de ses dépenses, et n’est pas mis en examen dans le dossier des fausses factures mises en place entre l’UMP, l’équipe de campagne et la société de communication Bygmalion pour masquer le dépassement des plafonds de campagne.

Wall Street limite ses pertes après la Banque centrale européenne

New York – Wall Street baissait légèrement à la mi-séance, déçue par le maintien de sa politique monétaire par la Banque centrale européenne (BCE) mais soutenue par le pétrole: le Dow Jones perdait 0,17%, le Nasdaq 0,33%.

Vers 16H00 GMT, l’indice vedette Dow Jones Industrial Average reculait 32,09 points à 18.494,05 points et le Nasdaq, à dominante technologique, de 17,55 points à 5.266,38 points. L’indice élargi S&P 500 reculait de 3,22 points, soit 0,15%, à 2.182,94 points.

« Les marchés baissent parce que la BCE n’a pas formellement prolongé la possibilité de maintenir son programme de rachat d’actifs au delà de mars 2017« , a indiqué Peter Cardillo, chef économiste de First Standard Financial.

La déception s’est notamment installée, quand le président de la BCE, Mario Draghi, a affirmé à l’issue de la réunion du conseil des gouverneurs à Francfort qu’une modification de son programme d’assouplissement monétaire, dit « QE« , n’avait pas été discutée.

Beaucoup espéraient une nouvelle prolongation de six mois de ces 80 milliards d’euros d’achats mensuels de titres de dette (de pays et d’entreprises), un programme débuté en mars 2015 et visant à redynamiser l’inflation anémique en zone euro.

En revanche, le maintien des taux d’intérêt à leur plus bas niveau historique était largement anticipé.

Plus tard au cours de la séance, Wall Street a reçu un coup de pouce du pétrole dont les prix progressent nettement à la suite d’une chute inattendue des stocks hebdomadaires de brut et d’essence aux Etats-Unis, selon les chiffres du département de l’Energie (DoE).

« Ce rapport encourage très fortement à une hausse des cours et élève l’objectif de cours plus près des 50 dollars dans les prochains jours. Je pense que le secteur de l’énergie aide les marchés à retrouver une séquence positive« , a ajouté Peter Cardillo.

Sur le front des indicateurs, les inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis ont reculé de façon inattendue pour atteindre leur plus faible niveau en six semaines, selon les données du ministère du Travail publiées jeudi.

Après la publication ces jours derniers d’indices de l’association professionnelle ISM pour le mois d’août décevants, ces chiffres sont de nature à rassurer les marchés sur la santé de l’économie américaine, mais pourraient renforcer les arguments en faveur d’une hausse des taux par la Fed.

En fin de séance, les investisseurs se pencheront également sur les chiffres du crédit à la consommation en août.

– Hewlett Packard recule –

Parmi les valeurs, le groupe informatique américain Hewlett Packard Enterprise (HPE) continue à se démanteler, avec l’annonce de la scission d’activités dans les logiciels considérées comme ne faisant plus partie de son coeur de métier, ce qui faisait reculer légèrement son cours de 2,17% à 21,61 dollars.

Dans le même secteur, le géant américain des semiconducteurs Intel a fait marche arrière dans la cybersécurité, cinq ans après l’acquisition remarquée des antivirus McAfee, en annonçant la cession du contrôle majoritaire de ses activités en ce domaine au fonds TPG (non coté). Le titre perdait 0,11% à 36,42 dollars.

Le groupe Liberty Media du milliardaire John Malone, va prendre le contrôle de Formula One, l’organisme qui gère les compétitions automobiles de Formule Un, pour 4,4 milliards de dollars et perdait 1,10% à 21,53 dollars.

Apple régressait de 2,39% à 105,97 dollars au lendemain du lancement de son nouvel iPhone et après l’annonce par le parlement irlandais d’un appel dans le différent fiscal concernant l’entreprise qui l’oppose à Bruxelles.

Le constructeur de voitures électriques Tesla reculait de 1,53% à 198,61 dollars au lendemain d’un accident mortel survenu aux Pays Bas, malgré ses affirmations que le pilotage automatique n’était pas en cause.

Le marché obligataire reculait, le rendement des bons du Trésor à 10 ans montant à 1,586% contre 1,535% mercredi soir, et celui des bons à 30 ans à 2,290% contre 2,235% précédemment.

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Primaire de la gauche : Valls presse Hollande de se déclarer candidat

Manuel Valls a souhaité mardi sur RTL que François Hollande « indique le cap » pour 2017 « dès jeudi », lors de son discours prévu à Paris, sans pour autant avancer l’annonce de sa décision sur sa candidature à l’élection présidentielle, prévue pour la fin de l’année. François Hollande doit-il se déclarer dès cette semaine ? « Non », a répondu le Premier ministre, rappelant que le président « a donné rendez-vous aux Français au mois de décembre ». « Et je crois qu’il faut qu’il indique le cap dès jeudi », a-t-il cependant ajouté aussitôt, soulignant que « le président sortant est le plus à même » de rassembler les Français.

« On ne s’improvise pas candidat à l’élection présidentielle », a fait valoir Manuel Valls. « C’est une fonction majeure et on ne peut pas la préparer en divisant. Aujourd’hui, l’essentiel ce n’est pas seulement de rassembler une famille politique, c’est de rassembler les Français. C’est pour ça que je pense que le président sortant est le plus à même de faire cela. Ce sera à lui de le dire. Ce sera à lui de dire pourquoi il faut un nouveau quinquennat. » Défié par Arnaud Montebourg et Benoît Hamon, lâché par Emmanuel Macron, François Hollande entend toujours attendre « la fin de l’année » pour annoncer sa décision, mais des caciques du PS l’appellent à presser le pas.

Le chef de l’État prononcera jeudi un discours sur « la démocratie et le terrorisme », dans le cadre d’une rencontre organisée Salle Wagram, qui devrait être l’occasion de poser un nouveau jalon d’une pré-campagne qui ne dit pas encore son nom.

Volkswagen accusé par Bruxelles d’avoir floué les consommateurs

Bruxelles – La commissaire européenne à la Justice reproche au géant automobile Volkswagen, auteur d’une vaste tricherie sur les moteurs diesel de ses véhicules, d’avoir enfreint dans une majorité des pays de l’UE les règles protégeant les consommateurs.

« Dans la majorité des Etats membres, il semble que les règles ont été violées en terme de pratiques (commerciales) déloyales« , a affirmé Vera Jourova lors d’un point presse à Bruxelles, réitérant des propos parus un peu plus tôt dans un entretien au quotidien allemand Die Welt.

Il se pourrait également que Volkswagen ait aussi transgressé la législation européenne sur les ventes et garanties de biens de consommation, a-t-elle ajouté.

Contacté par l’AFP, le groupe a indiqué qu’il jugeait ces allégations « non fondées » et qu’il les « rejetait clairement« , tout en maintenant « un dialogue régulier et constructif avec les autorités et les institutions de Bruxelles« .

Mme Jourova a appelé les consommateurs à porter leurs dossiers devant les tribunaux, seuls capables de leur apporter compensation dans l’UE, après la révélation en septembre 2015 de l’installation par Volkswagen d’un logiciel capable de falsifier le niveau d’émissions polluantes de 11 millions de ses véhicules.

« Dans l’UE, la voie vers des dédommagements est plus compliquée qu’aux Etats-Unis« , a-t-elle reconnu. La Commission s’est donc lancée au cours de l’été dans une grande consultation des organisations de défense des consommateurs de chaque pays membre (à qui elle a demandé de lui fournir des informations) ainsi que des autorités nationales en charge de la protection des consommateurs.

Des rencontres avec les organisations de consommateurs et les autorités en charge sont prévues les 8 et 29 septembre. Elles devraient offrir l’occasion de discuter de la possibilité de recours collectifs contre le constructeur allemand.

Toutefois, la législation reste très différente en la matière selon les Etats membres.

« Je veux qu’ils examinent la législation en vigueur et qu’ils fassent ce qu’ils doivent faire. Je veux que les autorités nationales obtiennent la meilleure protection et la meilleure réparation dans le cadre législatif (…) le plus rapidement possible« , a-t-elle insisté.

Selon Die Welt, Volkswagen a enfreint les règles de protection des consommateurs dans 20 pays de l’Union européenne.

« L’entreprise se voit maintenant menacée, après les Etats-Unis, de devoir affronter aussi dans l’UE des milliards d’euros d’amende et une vague de demandes de dédommagements« , estime le journal.

Le groupe allemand, propriétaire de 12 marques parmi lesquelles Volkswagen, Audi, Porsche, Seat ou Skoda, a accepté de verser environ 15 milliards de dollars outre-Atlantique pour régler une partie du litige lié au « dieselgate« .

VW s’est notamment engagé à racheter aux Etats-Unis 480.000 voitures avec un moteur diesel 2 litres équipées du logiciel truqueur ou à les réparer pour qu’elles soient conformes aux normes. Leurs propriétaires toucheront également une indemnisation pouvant aller jusqu’à 10.000 dollars selon le modèle du véhicule.

En Europe, où Volkswagen n’entend pas dédommager financièrement ses clients, la grogne ne faiblit pas devant l’inégalité de traitement des consommateurs américains et européens.