Retour au ministère de l’Économie. Michel Sapin retrouve ses fonctions de ministre de l’Économie, plus de vingt ans après les avoir occupées sous François Mitterand. Fidèle de François Hollande, il a été nommé après la démission d’Emmanuel Macron, mardi. À Bercy, il cumulera son portefeuille avec celui des Finances.
Loi travail. L’intersyndicale des opposants à la loi travail (CGT, FO, FSU, Solidaires, Unef, Fidl, UNL) se réunissent à 18h aux Lilas (Seine Saint-Denis) pour déterminer les modalités d’action de la prochaine journée de mobilisation prévue le 15 septembre.
Justice. Le « braqueur de stars », Redda Boughanem, connu pour avoir escroqué l’humoriste Olivier Lejeune et les managers du boys band 2be3 fait son retour aux assises. Il est jugé avec six autres personnes pour une affaire de séquestration et extorsion dans un hôtel parisien en 2012.
Brésil. Le pays devrait avoir un nouveau président, Michel Temer, après la destitution très probable de Dilma Rousseff par le Sénat, mettant fin à 13 ans de règne de la gauche sur le géant d’Amérique latine.
Cinéma. Cérémonie d’ouverture de la 73e édition de la Mostra de Venise, festival international de cinéma.
Commentaires fermés sur À la une ce mercredi 31 août…
Bruxelles – La Commission européenne devrait frapper mardi un grand coup contre les « avantages fiscaux » accordés par l’Irlande à Apple, en ordonnant au géant américain de rembourser à Dublin des « aides » reçues dans le passé, selon plusieurs sources.
Une conférence de presse de la commissaire européenne à la concurrence, Margrethe Vestager, « sur un cas de concurrence » est prévue pour 10H00 GMT, selon l’agenda de la Commission européenne diffusé mardi matin. Il n’est pas précisé dans le communiqué de la Commission de quel cas il s’agit, mais plusieurs sources ont affirmé à l’AFP que la décision portera sur Apple.
Le montant des sommes à rembourser devrait être très élevé. « Cela pourrait atteindre des milliards d’euros« , a déclaré mardi matin une source européenne.
Depuis plusieurs semaines, différents médias affirment que l’exécutif européen, gardien de la concurrence dans l’UE, s’apprête à punir Apple pour avoir bénéficié d’accords fiscaux avantageux de la part du gouvernement irlandais.
En vertu des règles européennes, qui estiment les aides d’Etat illégales, la multinationale américaine pourrait être obligée de rembourser à l’Irlande les sommes qu’elle n’a pas payées par le passé.
Dans une récente interview au journal américain Washington Post, le directeur général d’Apple, Tim Cook, interrogé sur l’éventualité d’un verdict défavorable de la Commission européenne, avait déclaré « espérer une décision juste« . « Si ce n’est pas le cas, nous ferons évidemment appel« , avait-il dit.
Dimanche, le secrétaire d’Etat aux finances irlandais, Eoghan Murphy, avait affirmé sur la chaine nationale RTE: « Nous ne croyons pas avoir accordé une quelconque aide d’Etat à Apple et nous réaffirmons que nous ferons appel de toute décision allant à l’encontre l’Irlande« .
La Commission européenne enquête depuis près de trois ans sur Apple, basé depuis 1980 à Cork (ville du Sud de l’Irlande) et qui emploie près de 5.000 personnes dans ce pays.
– De l’huile sur le feu –
L’annonce de mardi risque de jeter à nouveau de l’huile sur le feu dans les relations déjà tendues entre la Commissaire danoise Vestager et les Etats-Unis.
Mercredi dernier, le Trésor américain avait ainsi haussé le ton dans la dispute qui l’oppose à la Commission européenne sur le traitement fiscal des multinationales américaines qui, outre Apple, concerne aussi Starbucks, Fiat-Chrysler et Amazon.
Dans un « Livre blanc » de 26 pages transmis à Bruxelles, le Trésor américain dénonçait les enquêtes de la Commission sur le traitement fiscal des aides d’Etat et leur rétroactivité.
Ce rapport intervenait après une lettre adressée en février par le secrétaire au Trésor Jack Lew à Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, où il s’indignait que l’UE « impose des pénalités de façon rétroactive sur la base d’une nouvelle interprétation large des aides d’Etat (…) et semble cibler les entreprises américaines de façon disproportionnée« .
Mercredi, un porte-parole de la Commission à Bruxelles avait réagi en assurant que l’Union Européenne « n’avait pas de parti pris vis-à-vis des compagnies américaines« .
« Toutes les entreprises, quelle que soit leur nationalité, si elles génèrent des profits dans un pays européen, devraient payer des impôts en accord avec les lois fiscales nationales« , avait rétorqué la Commission.
C’est la quatrième fois en moins d’un an que la Commissaire danoise Vestager, connue pour son intransigeance, punit des multinationales qui ont passé des accords fiscaux avantageux avec certains pays européens.
En octobre 2015, la Commission européenne avait exigé de l’américain Starbucks et de l’italien Fiat le remboursement des aides reçues « illégalement » respectivement par les Pays-Bas et le Luxembourg. Ces deux pays ont fait appel de la décision de l’exécutif européen.
En janvier, elle s’était attaquée à au moins 35 multinationales, notamment le brasseur belgo-brésilien AB InBev, qui ont bénéficié d’avantages en Belgique, pays dont le régime fiscal est particulièrement favorable aux grands groupes.
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Porté par son titre de plus bel événement automobile de l’année, Chantilly Arts & Elegance Richard Mille voit encore plus grand pour sa 3e édition. Huit cents voitures venues du monde entier vont rivaliser sur les pelouses du domaine de Chantilly. Pépites des pépites, cent d’entre elles participeront au concours d’État des plus belles voitures du monde, réparties en 21 catégories (voitures à vapeur, Grand Prix Bugatti, limousines de voyage, etc.), définies pour l’occasion par Patrick Peter, patron de Peter Auto, initiateur de ce rendez-vous de prestige.
Une collection de femme
Isabelle de Sadeleer, l’une des rares femmes membres du jury, aura à départager ces trésors en connaisseuse. Pilote amateur, cette Suissesse fan de vitesse est aussi une collectionneuse avertie. « Exceptionnel », « extraordinaire » : elle ne se prive pas de superlatifs à propos du domaine et de l’événement lui-même, qu’elle a découverts l’an dernier. « Il existe très peu de grands concours d’élégance dans le monde. Faire partie de l’un deux en si peu de temps, c’est fabuleux. » La clé du succès tient, selon elle, « à l’écrin magnifique, à la qualité des voitures et à l’événement qui concilie le passé et le futur, les voitures anciennes et les concept cars, le tout se marie très bien ». Comme sa propre collection, qui renferme des dizaines de modèles bien à l’abri de l’Automobile Club de Gstaad, qu’elle a cofondé en 2005.
« C’est une collection de femme, faite de coups de cœur, un peu comme une femme peut craquer pour une robe vue dans une vitrine », avoue-t-elle. La comparaison s’arrêterait là si elle n’insistait sur son intérêt pour la ligne, l’esthétique et le coup de crayon du designer. Surtout s’il est italien ! C’est ce qui a justifié sa dernière acquisition, une Vespa 400 « grande comme une table de salon », un joujou de 400 centimètres cubes , qu’elle conduit avec autant de plaisir que sa Fiat Abarth Zagato cabriolet – ayant appartenu à Fernandel –, sa Koenigsegg CCX et sa Pagani Zonda, châssis n° 3, s’il vous plaît, conçue par l’Italien Pagani, dont elle admire les carrosseries en carbone et l’habillage fait main. Son autre chouchoute, c’est son Alpine A110 1600 S, qu’elle pilote avec bonheur, surtout l’hiver. « Avec ses 780 kilos, sa légèreté en fait une merveille à piloter sur neige et sur glace. »
Mais la plus belle voiture d’un collectionneur étant, c’est bien connu, celle qu’il ne possède pas encore, elle rêve d’une Ford GT version 2016, « d’une beauté indécente, féminine dans ses courbes, mais virile dans ses performances ! ». Sa Ford GT de 2005 pourrait bien participer à Chantilly au rallye des supercars, tout comme sa Pagani Zonda, avec, au volant, deux de ses fils, bercés tout petits au son des bolides de leurs parents, passionnés de courses : leur père sur circuit, leur mère en rallye.
Avec sa silhouette juvénile et sa voix posée, on se représente mal Isabelle de Sadeleer fonçant sur la Carrera Panamericana, qu’elle a remportée en copilote en 2014. « Pour une course aussi inhumaine, seule l’adrénaline vous fait tenir ! » Dimanche, cette sportive stylée adoptera comme dress code personnel une tenue chic et classique pour fouler toute la journée les pelouses de Le Nôtre. Avec pour signe particulier le petit chapeau des membres du jury.
Dimanche 4 septembre, de 9 heures à 18 h 30, au château de Chantilly.
Une crème de Garden-Party
La journée paraîtra courte aux petits et grands décidés à profiter de toutes les animations. Car, en plus de l’accès libre au château et aux grandes écuries, seront proposés des ateliers de chapeaux, des baptêmes en montgolfière, un cours de préparation de crème Chantilly et des régates d’Optimist Capitale du cheval oblige, les arts équestres seront de la partie avec la première participation de la fanfare de la Garde républicaine. Côté glamour, le concours d’élégance de duos de concept cars et de mannequins habillés haute couture devrait, comme l’an dernier, largement séduire.
Entrée, 50 €, gratuit pour les moins de 12 ans. Tout le programme sur www.chantillyartsetelegance.com.
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C’est une situation très rare, sinon inédite, à plus d’un titre. Tout d’abord, la commission d’enquête publique sur le projet de « piétonnisation » des voies sur berge de la rive droite tant voulu par Anne Hidalgo a mobilisé plusieurs centaines de personnes, dont les trois quarts ont émis une opinion négative. Ensuite, la commission a rendu un avis défavorable. D’ordinaire, quand un dossier est mal ficelé, les commissaires enquêteurs émettent des réserves et des recommandations, mais ne vont pas jusqu’à le descendre en flammes. Là, ils trouvent, entre autres, que le périmètre de référence…
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Oubliez la première Panamera. Conçue à partir d’une feuille blanche, la deuxième génération de la berline grande routière Porsche progresse beaucoup et dans tous les domaines : plus élégante, elle se montre aussi nettement plus performante et confortable que la précédente, au point de devenir une alternative crédible aux versions les plus huppées des modèles des constructeurs « prémium ».
LE PROJET
Avec près de 120 000 voitures vendues sur le premier semestre 2016 – chiffre en augmentation de 3 % par rapport à 2015 -, Porsche se porte mieux que jamais. Une prospérité principalement due au Cayenne de seconde génération, dont le succès ne se dément pas, au Macan qui fait un début de carrière enviable et à l’inoxydable 911 qui a réussi à se renouveler sans s’aliéner la frange la plus traditionaliste des clients de la marque. Avec 154 000 exemplaires vendus dans le monde depuis son lancement en 2009, la Panamera n’arrive que 4e au classement des ventes Porsche, mais cependant devant les Boxster/Cayman.
Si, officiellement, la direction se satisfait de ces chiffres, il est évident que les ambitions ont été revues à la hausse pour cette nouvelle Panamera et ce d’abord pour une raison évidente : elle est indéniablement beaucoup plus agréable à regarder que sa devancière, dont le style était toujours apparu comme le principal point faible.
Cette Panamera deuxième du nom est assemblée à Leipzig, où Porsche a investi 500 millions d’euros, notamment dans la construction d’une nouvelle ligne de ferrage. Elle inaugure aussi deux nouveaux moteurs, un V8 assemblé à Zuffenhausen dans une nouvelle usine construite pour l’occasion et que l’on devrait bientôt voir arriver sous les capots d’autres marques du groupe, et un V6 à 90° biturbo fondu à Gyor (qui n’est pas celui de l’Audi S4 même s’il en partage le bloc et l’alésage). Le V8 biturbo diesel dérive pour sa part de celui de l’Audi SQ7, mais sans en reprendre le compresseur électrique.
Porsche prévoit à ce stade que la motorisation diesel représentera 70 % des ventes en Europe, le V6 biturbo essence 20 % et le V8 biturbo essence 10 %. Mais les premiers marché de la Panamera devraient être la Chine, devant l’Amérique du nord. Des versions hybrides rechargeables de la Panamera devraient être présentées ultérieurement.
LA TECHNIQUE
Quelques centimètres bien placés ont suffi à complètement changer l’esthétique de la Panamera. Plus que les dimensions hors tout de la carrosserie en aluminium qui ne progressent qu’à la marge – avec 3,4 cm de plus en longueur à 5,05 m, 6 mm en largeur, et 5 mm en hauteur à 1,42 m -, c’est la pente de fuite du pavillon, qui a été abaissé de 2 cm au-dessus des têtes des passagers arrière, et l’accroissement de l’empattement avec un essieu avant avancé de 3 cm qui ont permis d’équilibrer les proportions de la Panamera, désormais très élégante vue de profil.
Sous la carrosserie, tout est nouveau aussi : la Panamera deuxième du nom inaugure la nouvelle grande plateforme à moteur longitudinal du groupe VW baptisée MSB, qui devrait aussi bientôt être utilisée par la prochaine Audi A8. Constituée d’une combinaison d’aluminium et de deux nuances d’acier (au Bore pour les zones les plus sollicitées lors des crash-tests), cette plateforme repose sur des essieux à triangles superposés à l’avant, multibras à l’arrière.
Une des innovations réside dans la proposition d’une suspension à 3 ressorts pneumatiques superposés dans chaque combiné. Grâce à des valves commandées électriquement pouvant les mettre en communication, trois progressivités de raideur sont proposées : faible avec les trois volumes en série pour la position Normale, moyenne avec deux volumes connectés pour la position Sport, forte avec un seul volume pour la position Sport+ qui détermine aussi une hauteur de caisse réduite, de 28 mm à l’avant, 20 mm à l’arrière.
Complétée par un amortissement piloté et de nouvelles barres antiroulis électromécaniques (fonctionnant en 48V grâce à l’appoint de supercondensateurs), cette suspension fait partie de la dotation de série de la Panamera Turbo, tout comme le différentiel arrière à blocage actif PTV+. Pour faire bonne mesure, le client pourra lui adjoindre en option le système de direction aux 4 roues, combinant crémaillère avant de direction plus directe (14,2 :1 au lieu de 15,5), et barreau de direction arrière entraîné par un moteur électrique pour un braquage d’une amplitude maximale de 2,8 degrés pour les roues postérieures améliorant à la fois la maniabilité en manœuvre, l’agilité à basse vitesse, et la stabilité au-dessus.
La Panamera étrenne aussi deux nouveaux moteurs de la famille Kovomo du groupe VW, dont le premier membre est le V6 Audi des S4 et S5. Tous ces blocs et ceux qui suivront partagent le même entraxe de cylindres, l’angle inscrit de 90°, les principes de chambre de combustion à injection directe centrale et de positionnement des turbocompresseurs à l’intérieur du V. Comme en témoignent ses cotes carrées (86 mm d’alésage, pour 86 mm de course), le V8 4.0 biturbo de la Panamera ne reprend donc aucun élément du V8 Audi actuel de même cylindrée, si ce n’est son principe de désactivation de 4 de ses 8 chambres à faible charge, grâce au système Valvelift Audi permettant de désactiver complètement les soupapes des cylindres concernés. Cette première version développe 770 Nm et 550 ch, mais les motoristes Porsche laissent déjà entendre que ce n’est qu’un début.
Le V6 à 90° de la Panamera 4S ne partage avec celui de l’Audi S4 que son bloc et son alésage (de 84,5 mm). Conçu pour développer un couple et une puissance spécifiques supérieurs (550 Nm et 440 ch, au lieu de 500 Nm et 354 ch), il reprend les bielles et la course de 86 mm du V8 qu’il combine avec un vilebrequin spécifique. Pour Porsche il s’agit d’offrir sur le marché chinois un V6 biturbo de moins de 3 litres – seuil à partir duquel les voitures sont plus lourdement taxées – tout en restant suffisamment puissant pour rivaliser avec la plupart des V8 actuels. CQFD.
Le V8 4 litres biturbo Diesel dérive de celui du récent Audi SQ7, mais Porsche n’a pas retenu le compresseur électrique pour des problèmes de masse et d’encombrement. Le couple baisse donc de 900 à 850 Nm, et la puissance de 435 à 422 ch, ce qui n’empêche pas la Panamera 4S Diesel de devenir la berline diesel la plus rapide du moment à 285 km/h…
Pour le lancement, toutes les Panamera disposent d’office de 4 roues motrices – même la diesel, corrigeant là une lacune du modèle précédent – grâce à un boitier de transfert modulant le couple distribué aux roues avant de 0 à 50 % via à un embrayage multidisque. La nouvelle Panamera est exclusivement proposée avec une toute nouvelle boîte PDK double embrayage 8 rapports optimisée pour réduire la consommation grâce à un étagement 6+2 et à une pompe à huile à cylindrée variable permettant de réduire sa traînée à vitesse stabilisée. Cette nouvelle boîte a en outre été préconçue pour pouvoir intégrer le gros moteur électrique des futures versions hybrides, alors que, pour devenir Hybride, la précédente Panamera devait troquer sa PDK pour une boîte auto à convertisseur de couple.
LA VIE À BORD
Si cette nouvelle Panamera préserve l’héritage Porsche avec la commande du démarreur à gauche du volant et un grand compte-tours au milieu du bloc d’instruments, l’évolution est profonde à l’intérieur par rapport au modèle précédent : de part et d’autre du compte-tours, ce sont désormais deux écrans TFT de 7 pouces qui complètent l’instrumentation (un peu comme chez… Ferrari!) permettant d’afficher au choix, limitation de vitesse, pressions des pneus, ou même vision nocturne si cette option a été choisie par le client.
Il est bien sûr aussi possible d’y faire apparaître un rappel de la navigation, commandée via l’énorme écran tactile de 12,3 pouces de diagonale trônant au sommet de la console centrale pour permettre au conducteur de ne quitter la route des yeux que très brièvement lorsqu’il le manipule.
Cependant la volonté de Porsche de supprimer au maximum les boutons traditionnels a été poussée un peu loin à notre goût, d’abord parce qu’il faut désormais passer par l’écran tactile même pour simplement ouvrir et orienter les aérateurs centraux, ensuite parce que la dalle noire piano intégrant des zones de commandes tactiles autour du levier de vitesse laisse rapidement apparaître des traces de doigt et impose au conducteur de regarder où il met les doigts, contrairement à des boutons que l’on peut actionner à l’aveugle avec un peu d’habitude.
Cela dit, la finition est excellente, comme l’habitabilité suffisante pour accueillir confortablement 4 adultes d’1,93 m selon Porsche ce que nous confirmons étant donné l’espace aux jambes et la garde au toit disponible à l’avant comme à l’arrière. Seule réserve dans ce domaine, il est dommage que la Panamera – qui est la seule berline 4 portes de la gamme Porsche – ne soit proposée comme la précédente qu’en configuration 4 places. Cela dit des variantes de carrosserie à venir pourraient remédier à cette restriction. Enfin l’aspect pratique n’a pas été oublié avec un coffre facile d’accès pouvant embarquer 50 litres de plus que celui de la première Panamera.
L’AVIS DU POINT AUTO
Porsche annonce avoir voulu réaliser la synthèse entre une berline et une voiture de sport. Effectivement, si l’habitabilité est digne d’une limousine, la position de conduite respecte tous les canons de la sportivité : jamais nous n’avons eu la sensation de pouvoir nous asseoir aussi bas dans une voiture de plus de deux places. C’est simple, une fois installé on a presque la sensation d’être aux commandes d’une 911. Pourtant il suffit de quelques mètres pour que la Panamera nous détrompe grâce à l’excellent confort de suspension proposé par sa suspension à ressorts pneumatiques.
Avec un volume de gaz cumulé augmenté de 60 % en mode normal, les grosses bosses sont absorbées en souplesse, tandis que le filtrage des petites inégalités progresse aussi grâce au remplacement des amortisseurs bitubes du modèle précédent par des monotubes présentant un niveau de friction réduit. Aussi étonnant que cela puisse paraître, cette Panamera se montre désormais aussi confortable qu’une Audi A8, une BMW Série 7 ou une Mercedes Classe S sur mauvaise route et même plus lorsque le rythme augmente grâce à l’amortissement piloté très bien calibré freinant efficacement les mouvements de caisse.
Côté moteur, la vigueur du nouveau V8 turbo diesel à bas régime fait oublier les deux tonnes de la Panamera et convient parfaitement à la vocation de grande routière du modèle. En revanche lorsque le rythme augmente sur parcours sinueux, le bloc d’origine Audi manque d’allonge, et surtout du musicalité. Pour remplir le contrat annoncé par Porsche et doter la Panamera des performances d’une authentique voiture de sport, il faut donc choisir à notre avis la Turbo, dont le nouveau V8 turbo essence se met à pousser et hurler de plus belle au moment où le diesel se voit contraint de changer de rapport.
En outre, le choix de cette mécanique permet de disposer d’un train avant allégé d’un demi quintal pour un comportement plus incisif en entrée de courbe. Courbe dont les 128 ch supplémentaires permettent de sortir dans une attitude plus neutre grâce à la transmission intégrale à système PTV+, voire en léger survirage au profit de l’efficacité – la Panamera Turbo a été chronométrée en 7 min 38 s sur la boucle nord du Nurburgring –, mais surtout du plaisir de conduite. Conduite qui n’a jamais été aussi facile : agile sur parcours sinueux, stable à haute vitesse, cette Panamera permet même à son conducteur de ne jamais bouger ses mains sur le volant, pour peu qu’il ait coché l’option 4 roues directrices…
LES PLUS
Compromis confort comportement
Performances de voiture de sport (turbo)
Habitable et pratique
LES MOINS
Visibilité arrière
Quelques à-coups de boîtes en mode Sport+
V8 turbo diesel peu musical
Sous le capot des Panamera Turbo et 4S Diesel
Moteur : V8 biturbo à injection directe essence -diesel
Cylindrée : 3 996 cm3 / 3 956 cm3
Puissance : 550 ch de 5750 à 6 000 tr/min / 422 ch de 3500 à 5 000 tr/min
Couple : 770 Nm de 1960 à 4500 tr/min / 850 Nm de 1000 à 3250 tr/min
Transmission : aux 4 roues
Boîte : robotisée double embrayage 8 rapports
Dimensions Lxlxh : 5 049 x 1 937 x 1 427 mm (h 4S : 1423)
Coffre : de 495 à 1304 l
Poids : 1995 kg, 3,6 kg/ch / 2050 kg, 4,9 kg/ch
0 à 100 km/h : 3,6 s / 4,3 s
Vitesse : 306 km/h / 285 km/h
Consommation : 9,3 l / 6,7 l
CO2 : 212 g/km 8000 € de malus / 176 g/km 3000 € de malus
Prix : 156 287 euros / 119 927 euros
Site internet : http://www.porsche.fr
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Une loi interdisant le burkini coûte que coûte ! Nicolas Sarkozy a redemandé lundi sur RTL que soit voté un texte « qui viserait spécifiquement » le port du burkini sur une plage et dans les piscines. « Qu’est-ce que c’est, la liberté, quand il y a la tyrannie des minorités ? » a lancé Sarkozy, commentant la décision du Conseil d’État qui avait suspendu un arrêté anti-burkini pris dans une commune des Alpes-Maritimes au nom du respect des libertés publiques.
« Aujourd’hui, je demande une loi parce qu’on ne peut pas laisser les maires seuls face à cette situation. Une loi d’interdiction, je ne sais pas s’il faut dire le costume de bain islamique ou le burkini, je n’en sais rien… C’est une loi qui viserait spécifiquement le port d’un burkini sur une plage, et dans les piscines », a déclaré l’ancien président de la République.
« Une provocation d’un islam politique »
L’inconstitutionnalité d’une telle loi, mise en avant par le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve ? « Parfait. Très bien. Eh bien, on change la Constitution ! On l’a changée une petite trentaine de fois, c’est pas gênant. La question qui est posée : est-ce que c’est la société qui s’adapte au droit, ou le droit à la société ? » a rétorqué Nicolas Sarkozy. Sinon, « quelle va être la prochaine demande ? Je vais vous le dire, c’est très simple : on va nous demander des horaires à la piscine pour les femmes et pour les hommes. Et puis à l’arrivée, dans dix ans, qu’est-ce qui va se passer ? […] Celles qui ne porteront pas le burkini vont être désignées par leur communauté comme fautives. C’est ce que j’appelle la tyrannie des minorités. »
« Quand même, la liberté de la femme, ce n’est pas rien ! » s’est exclamé l’ancien président. « C’est une provocation d’un islam politique qui teste la résistance de la République. Il s’agit de savoir si la République est plus forte, si dans le pays il y a une autorité ou pas, je souhaite incarner cette autorité, je souhaite le rétablissement de cette autorité, et je dis que c’est l’absence de règles et d’autorité qui explique cette pagaille généralisée et qui autorise et explique tous les débordements qu’on a vus cet été », a-t-il poursuivi. « Nous avons un mode de vie, nous avons des coutumes, nous avons des usages, nous avons des principes, et je n’ai nullement l’intention d’accepter le moindre compromis raisonnable sur ce sujet », a-t-il dit.
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Paris – Dans des studios neufs qui sentent encore la peinture, les journalistes de franceinfo se familiarisent avec ce qui deviendra leur routine à partir de jeudi: le mariage d’une télé et d’une radio publiques pour donner naissance à la nouvelle chaîne d’info en continu.
Lundi, franceinfo (ex-France Info) effectue sa 30ème rentrée, à quelques jours de son arrivée sur la nouvelle chaîne, qui a repris son nom.
Principal changement à l’antenne: le rythme de l’actualité s’accélère avec un rappel des titres toutes les dix minutes. A ce rythme de métronome, franceinfo « continue de se recentrer sur sa mission de base: l’actualité chaude« , souligne le directeur de la radio, Laurent Guimier.
Au quatrième étage de la Maison de la radio, une vingtaine de présentateurs et d’éditeurs visuels, dont certains embauchés pour le projet, préparent ces bulletins qui rythmeront aussi l’antenne de la chaîne d’info publique de 5h à minuit.
– ‘Baroudeur urbain’ ou ‘hippie chic’-
Les présentateurs ont effectué leurs derniers essais avec une styliste et pris possession de leur cabine de maquillage avant de se présenter aux caméras. Définis par la styliste comme « baroudeur urbain » ou « hippie chic à tendance ethnique« , ils se veulent plus décontractés que le look constume-cravate des autres chaînes d’info.
Tous les matins, l’animatrice de la matinale Fabienne Sintès aura 3 minutes pour descendre du quatrième au deuxième étage pour présenter l’entretien politique, mené par le nouvel intervieweur de franceinfo, Jean-Michel Aphatie. A 7h55, Karl Zéro, l’autre grande recrue de la rentrée, se mettra dans la peau d’un personnage qui fait l’actualité.
La radio franceinfo va aussi fournir à la télévision deux émissions quotidiennes de débat sur l’actualité (« Les informés« , 20h-21h) et sur le sport (« Le Clasico« , 21h-22h).
Au milieu du grand studio de verre et de bois, Fabienne Sintès ne sait pas encore si elle présentera sa matinale debout ou assise. « La difficulté est de passer du côté très convivial de la radio à l’expérience posée de l’interview télé« , explique la journaliste, plutôt curieuse de « sortir de sa zone de confort« .
– Du temps pour la télé ‘ –
Sur les 160 journalistes de la radio, une trentaine participent activement à l’aventure de la chaîne d’info.
Les inquiétudes émises par des salariés de la radio au début du projet ont en partie été balayées par son avancée très rapide. Certains continuent de se demander où ils trouveront le temps de produire du contenu pour la télévision, tout en assurant leurs chroniques et papiers pour la radio. Leur participation au projet de télé reste cependant facultative pour l’instant, puisqu’elle n’est pas prévue dans leur contrat de travail.
« On n’est pas contre cette télé, mais on ne veut pas perdre notre âme dans sa création« , résume Célia Quilleret, déléguée du personnel SNJ. « Si cette chaîne ne réussit pas, ou qu’elle annonce une fausse info, elle nous engage« . Journaliste au service économique et social, elle regrette notamment la disparition de l’identité de la radio sur internet, au profit du site de la nouvelle chaîne d’info.
Laurent Guimier considère de son côté qu’une « grande partie de l’équipe a été convaincue que c’était pour le bien de la radio« . « Le timing annoncé était complètement fou. Maintenant que ça marche, ça suscite de l’envie« , assure-t-il. Il espère que la radio augmentera son audience (7,5% d’audience cumulée, au même niveau que RMC et Europe 1).
La cohésion de l’ensemble radio/télé passera son premier test en cas de grosse actu. De la télé, du site ou de la radio qui constituent franceinfo, quelle rédaction prendra la main’ « Celle qui sera le mieux à même de traiter l’information« , explique le patron de la radio.
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Sa mère avait écrit : « Si Sonia tourne mal, on n’y pourra rien, si elle tourne bien, ce sera formidable. » Le pari a été plus que gagné pour la flamboyante créatrice, qui vient de mourir à l’âge de 86 ans. Il y a deux ans, la reine du tricot avait répondu aux questions du Point. Sur l’air du « Je ne regrette rien ».
Le Point : Quelle est votre plus grande fierté ?
Sonia Rykiel : C’est d’être devenue celle que je suis aujourd’hui. Je suis très fière d’un paradoxe qui m’a beaucoup amusée dans les années 1970 : avec le même manteau noir, j’ai été élue la femme la mieux habillée du monde et la femme la plus mal habillée du monde. Aujourd’hui, je peux bien l’avouer, m’habiller n’est pas trop mon truc. Je suis une faiseuse, j’aime faire les vêtements pour les autres, pas forcément les porter. J’ai aussi quelques décorations formelles à mon palmarès : la Légion d’honneur et le Mérite agricole, car je sais m’occuper des fleurs. Il y a même une rose de cent pétales qui porte mon nom.
Comment se rend-on compte que l’on a l’âme créatrice ?
La création, ça ne s’apprend pas, c’est quelque chose qui vous habite. Tout vous sert, vous bouffez le monde qui vous entoure. J’aurais pu ne rien en faire. J’étais un garçon manqué, j’étais terrible. La seule chose qui m’intéressait, c’était de manger de la pâtisserie fine, de flirter. Ma mère avait écrit une lettre que j’ai retrouvée, où elle disait : « Si Sonia tourne mal, on n’y pourra rien, si elle tourne bien, ce sera formidable. » J’ai bien tourné, ma vie est formidable. La vérité est que je n’avais pas été programmée pour faire de la mode. Chez moi, on était des classiques, des intellos, on ne faisait pas de mode. Mes parents n’ambitionnaient pour moi pas grand-chose de plus que faire des enfants et prendre le thé. Je me suis rebellée. J’ai travaillé et j’ai créé. J’ai accompli tout ce que j’adorais.
Qu’est-ce qui vous a bouleversée dans le siècle qui vient de s’écouler ?
Tout. Les hommes sur la Lune, les accidents de voiture, les progrès de la médecine et de la chirurgie, et tous ces drames écologiques qui me rendent malade. Plus qu’une erreur, nous nous rendrons compte que c’est un désastre. Un type sublime comme Obama aurait dû s’engager sur l’environnement… Il aurait dû s’occuper des problèmes érotiques… non pardon, politiques !
Comme ça, vous trouvez qu’il y a de l’érotisme en politique ?
Oh oui, aussi. Il y a de l’érotisme partout. Mais, en politique, c’est du petit érotisme, c’est de l’érotisme de petit joueur. Le véritable érotisme, c’est la vie, c’est là que se trouve le vrai pouvoir. J’aime bien les hommes séducteurs, les femmes séductrices.
Vous avez eu beaucoup d’amants ?
Oh oui, j’en ai eu pas mal.
Racontez-nous un secret.
J’en ai plein. Mais ils sont très bien cachés. Je peux vous parler de mes souvenirs, plutôt. Par exemple, dans les années 1950, j’habitais dans le 14e arrondissement en face d’une boutique qui s’appelait Laura, tenue par mon mari. Un soir, en venant le chercher, je croise une femme, qui est grossiste et vient le démarcher pour placer d’immenses pull-overs. Je m’approche d’elle et lui demande de m’en faire un juste pour moi, mais à mes critères : des mensurations réalistes. J’étais très mince et tout était toujours trop grand. Elle a accepté. Le jour de la livraison, je déballe mon pull du carton et là, c’est un conte de fées, il y a à ce moment une journaliste de Elle dans la boutique. Elle s’étonne de la taille du pull qu’elle croit être fait pour un petit garçon. Le pull fait la une du magazine. En une fraction de seconde, je suis catapultée reine du tricot… alors que je n’en avais fait qu’un seul !
Un souvenir qui ne s’efface pas ?
J’avais rencontré un jeune homme d’origine polonaise à un bal où je portais une robe longue. Il était grand, il avait des lunettes, il avait l’air d’un intellectuel. On a dansé. Lorsqu’on s’est quittés, il a demandé à me revoir. J’avais 19 ans, c’était acceptable. Il m’a proposé de venir me chercher pour dîner le lendemain. J’habitais avenue des Ternes. Il a sonné à la porte, j’ai ouvert et il a regardé mes jambes. Encore raté : j’étais en pantalon. Vous savez, une femme en pantalon permet de rétablir l’égalité avec les femmes qui ont de jolies jambes… puisque vous ne montrez pas vos jambes ! J’ai épousé ce jeune homme qui passait sa vie à lire. C’est lui qui tenait la boutique avenue du Général-Leclerc, la première boutique de mode sur la route d’Orly. Celle où s’arrêtaient toutes les Américaines fraîchement atterries en France. C’est ici que tout a commencé.
Que souhaitez-vous de bon aux générations qui viennent ?
On ne peut pas aujourd’hui avoir des enfants et être serein. Je leur souhaite d’être forts pour résister à ce qui va arriver. Je leur recommande de ne pas jouer avec les études, une bonne culture est indispensable. Je suis assez attachée à des choses bêtes comme l’orthographe et la forme classique de l’enseignement. Je leur souhaite de ne pas se laisser aveugler par les nouvelles technologies. Aujourd’hui, on ne peut pas se balader dans la rue sans voir des gens vissés à leurs écrans. Il ne faut pas nier le progrès, le monde se connecte, c’est une bonne chose, mais tout vire à l’obsession
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Monaco – PSG. C’est le premier choc de cette saison de Ligue 1. Les deux clubs les plus riches du championnat s’affrontent ce soir au Stade Louis II à partir de 20 h 45. Les deux équipes ont fait un bon début d’exercice 2016/2017 avec deux succès en autant de rencontres pour le club de la capitale et une victoire et un match nul pour les joueurs de la principauté.
Primaire de la droite. Les principaux candidats de la primaire de novembre passent sur les radios et télévisions françaises ce dimanche. Alain Juppé sera sur Europe 1 et iTélé pour « Le grand rendez-vous ». Bruno Le Maire, député Les Républicains de l’Eure, sera l’invité du Grand Jury sur RTL et LCI. Jean-François Copé, député-maire LR de Meaux interviendra sur Radio J. Laurent Wauquiez, président par intérim des Républicains et soutien de Nicolas Sarkozy se rendra sur le plateau de BFM dans BFM Politique et François Fillon, député LR de Paris, sera l’invité du 20H de TF1.
Londres. Le carnaval de Notting Hill s’empare des rues de l’ouest londonien pendant trois jours et sur cinq kilomètres pour célébrer les Caraïbes à grand renfort de costumes, de musique et de danse.
Baignade. Première édition de la Fluctuat, organisée par la Fédération française de natation, ouverte à tous à partir de 10 heures. En ces temps de canicules, les Parisiens peuvent se baigner dans le bassin de La Villette (19e arrondissement).
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Louvroil (France) – Une quinzaine de syndicalistes de la FDSEA ont retiré samedi des rayons des produits Lactalis dans un supermarché à Louvroil (Nord) pour réclamer la revalorisation du prix d’achat du lait aux producteurs, a-t-on appris de sources concordantes.
Vers dix heures, dans ce supermarché Auchan proche de Maubeuge, les manifestants ont retiré des briques de lait des rayons et les ont apportées dans les réserves du magasin, sous le regard surpris des clients, a constaté un photographe de l’AFP.
« Lactalis repousse la négociation sur le prix du lait avec les producteurs« , a expliqué à l’AFP Patrick Meunier, directeur de la FDSEA (Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles) du Nord.
« Les producteurs de lait n’arrivent plus à vivre. L’opération de déférencement de ce matin relaye l’action (du syndicat) dans l’Ouest de la France« , a-t-il ajouté, annonçant d’autres opérations de ce type dans les Hauts-de-France ces prochains jours.
La deuxième session de négociations sur le prix du lait entre Lactalis et les représentants des producteurs a échoué dans la nuit de vendredi à samedi.
Un producteur sur cinq en France travaille pour Lactalis, soit 20% de la collecte française. A 256,90 euros la tonne achetée en juillet, Lactalis se trouvait loin derrière le groupe Laïta et la société Silav (290 euros la tonne) ou encore la laiterie Saint-Père, filiale d’Intermarché, qui rémunère les éleveurs 300 euros les 1.000 litres.
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