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Ciotti veut limiter le droit du sol aux enfants de parents européens

Le député Les RépublicainsÉric Ciotti plaide pour « une restriction du droit du sol aux seuls enfants de ressortissants européens » et pour la suspension du regroupement familial dans le contexte de menace terroriste. « Nous sommes confrontés à une menace intérieure », déclare l’élu des Alpes-Maritimes dans une interview au Figaro parue ce samedi 13 août. « C’est la conséquence de l’échec total de notre modèle d’intégration et d’acquisition de la nationalité. (…) C’est pourquoi je plaide en faveur d’une restriction du droit du sol aux seuls enfants de ressortissants européens. »

Ce soutien de Nicolas Sarkozy pour la primaire de la droite de novembre s’inscrit ainsi dans la lignée du président de son parti. Ce dernier a relancé le débat sur la question du droit du sol, dont il a prôné une « modification assez substantielle », dans un entretien à Valeurs actuelles. Éric Ciotti va un peu plus loin en réclamant aussi une révision en profondeur de la politique d’immigration, « puisque nous n’avons plus la capacité d’intégrer des centaines de milliers de personnes étrangères à notre culture ». Il propose donc « de suspendre le regroupement familial dans ce contexte de menace terroriste ».

Wall Street finit à des records, soutenue par le pétrole

New York – Wall Street a clôturé en hausse jeudi, à un niveau sans précédent, dans le sillage du pétrole et après des annonces jugées positives dans la distribution: le Dow Jones a gagné 0,64% et le Nasdaq 0,46%.

Selon les résultats définitifs, l’indice vedette Dow Jones Industrial Average a gagné 117,86 points à 18.613,52 points et le Nasdaq, à dominante technologique 23,81 points à 5.228,40 points. L’indice élargi S&P 500 a pris 10,30 points, soit 0,47%, à 2.185,79 points.

Pour la première fois depuis 1999, les trois principaux indices de Wall Street, Dow Jones, Nasdaq et S&P 500, ont atteint un record à l’issue d’une même séance, a indiqué l’agence financière Bloomberg.

« Tout est lié au pétrole aujourd’hui et bien sûr aux résultats dans le secteur de la distribution« , a indiqué Peter Cardillo, économiste en chef de First Standard Financial Compagny.

« La fermeté du pétrole a aidé le marché parce que de nombreux investisseurs étaient inquiets de l’impact de la faiblesse du pétrole sur les entreprises du secteur de l’énergie ainsi que sur les économies émergentes qui dépendent largement des cours des matières premières« , a indiqué Alan Skrainka de BMO Private Bank.

Les cours du pétrole ont rebondi jeudi, prenant presque 2 dollars. Des propos de l’Arabie saoudite ont relancé les espoirs de mesures de stabilisation de l’offre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et un rapport de l’Agence internationale de l’Energie (AIE), bras énergétique de l’OCDE, a assuré que le marché de l’or noir se rééquilibrerait bien d’ici l’an prochain.

Autre raison de la hausse, « plusieurs entreprises de la distribution ont publié cette semaine des résultats meilleurs qu’annoncé et c’est un bon signe car cela montre que les consommateurs continuent à dépenser« , a ajouté Peter Cardillo.

Parmi les entreprises de ce secteur dépassant les attentes des analystes, le groupe Kohl’s et le géant chinois du commerce en ligne Alibaba ont vu leurs titres progresser fortement, pendant que Macy’s s’envolait grâce à l’annonce de mesures d’économies.

La légère baisse des inscriptions au chômage, malgré des chiffres légèrement moins bons qu’attendu, a soutenu cette tendance à la hausse.

« Les inscriptions au chômage sont proches de leur plus bas historique, en tenant compte de la croissance de la population, et cela montre que les entreprises restent fondamentalement positives quant à l’état de l’économie« , ont indiqué les analystes de Pantheon dans une note.

Vers 20H30 GMT, le marché obligataire baissait, le rendement des bons du Trésor à 10 ans montant à 1,535%, contre 1,510% vendredi soir, et celui des bons à 30 ans également à 2,274%, contre 2,230% auparavant.

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Le Matelot est dans le vent

Une brochette de hipsters joue des coudes dans la boutique Saint James de la Madeleine, à Paris. Leur silhouette filiforme leur permet de se glisser dans un pull matelot moulant. S’ils ont craqué pour un modèle bicolore à rayures asymétriques, leur voisin de cabine, un quinqua bedonnant, optera plutôt pour son fidèle Rochefort uni, un peu plus large aux hanches.

Autrefois, ce pull à col boutonné sur le côté était surtout plébiscité par les marins, les vacanciers des bords de mer et les BCBG. Aujourd’hui, il est aussi devenu un must chez les branchés. Saint James, une référence en la matière, le décline à l’envi et surfe sur le succès. « Il a fallu revoir les coupes, plus ajustées, pour plaire à une clientèle plus jeune. Nos clients nous avaient aussi fait remarquer que le Matelot était trop épais, alors on a travaillé une jauge plus fine », explique Jacqueline Petipas, directrice de collection, moitié normande, moitié bretonne.

Graphique. Les 21 rayures du pull marin ont été imposées par Napoléon (ici avec la styliste Jacqueline Petitpas). On raconte qu’elles servaient à repérer les malheureux qui tombaient à l’eau. © DR

Vestiaire complet

On en oublierait presque que le pull Saint James est né dans le village éponyme, au pied du Mont-Saint-Michel, dans la Manche. S’il a été immortalisé par le Capitaine Haddock, il est devenu une icône du vestiaire du matelot et du paysan, qui ont vite adopté ce pull chaud et solide. Il est inlassablement façonné sur des métiers à tricoter vintage, bichonnés par les ouvrières. Il faut dérouler 23 kilomètres de fil pour tricoter un pull ! « Il y a encore beaucoup d’étapes manuelles comme le raccoutrage ou le remaillage. Le col est arrimé à la main. Il faut dix-huit mois pour maîtriser cette technique », précise Luc Lesénécal, président de la marque, créée en 1850 et reprise en 2012 par ses cadres dirigeants.

Si Saint James propose aussi un vestiaire complet (marinières, cabans, accessoires…), le pull marin est une source d’inspiration intarissable. « On revisite chaque saison nos basiques en les faisant évoluer. On a imaginé une laine matelassée inspirée de l’outdoor. Comme ce modèle de voyage capitonné au col et doté d’une coudière carrée longue », jubile Jacqueline, qui nous montre aussi, toute fière, un pull en maille figurant des écailles de sirène.

La mer n’est jamais loin dans le processus de création. Avec en filigrane l’idée de toujours naviguer entre deux eaux pour séduire une nouvelle clientèle, sans fâcher les habitués. La scène de mixité sociale observée dans la boutique de la Madeleine est la preuve vivante que Saint James suit le bon cap.

Air France : le délégué CGT juge son licenciement « un peu politique »


« Je suis très surpris, très surpris », a dit sur Europe 1 Vincent Martinez, délégué CGT d’Air France, licencié pour son implication présumée dans le scandale de la « chemise arrachée ». « Ça fait toujours un petit coup de massue de recevoir ce courrier. On s’attendait peut-être à ce que la ministre confirme la décision de l’Inspection du travail, sur le fait qu’il n’y avait aucune faute lourde qui pouvait justifier le licenciement », a ajouté l’homme.

L’Inspection du travail avait d’abord refusé le licenciement d’un salarié dit « protégé », avant que le ministère du Travail ne rende un avis favorable en début de semaine. Le 5 octobre 2015, une manifestation avait dérapé, et le directeur des ressources humaines du groupe, Xavier Broseta, avait été pourchassé par des salariés en colère. Une photo le montrant enjamber un grillage, la chemise déchirée, avait fait le tour du monde.

« L’opportunité de casser un délégué CGT »

Mardi, le délégué CGT a redit ne pas avoir agressé le cadre d’Air France, et avoir au contraire joué un « rôle de modérateur ». « L’histoire de la chemise arrachée, je n’y suis absolument pour rien », rappelle-t-il. « À vrai dire, je pense qu’une décision était déjà prise depuis longtemps, une décision un peu politique, on va pas se le cacher », estime encore Vincent Martinez. « Je paye un peu le conflit qui a eu lieu entre mon syndicat et le gouvernement sur la loi travail. Je pense qu’ils ont eu l’opportunité de casser un délégué CGT », explique-t-il. La sénatrice socialiste Marie-Noëlle Lienemann a réagi sur France Info, estimant que le gouvernement faisait preuve d’une « grande maladresse ». C’est un « mauvais signal pour le monde syndical qui a déjà été pas bien traité du tout dans le débat sur la loi travail », a-t-elle dit.

Wall Street clôturé en légère baisse dans un marché peu animé

New York – Wall Street a clôturé en légère baisse lundi, à l’issue d’une séance peu animée en l’absence d’indicateurs économiques marquants: le Dow Jones a perdu 0,08%, le Nasdaq 0,15%.

Selon les résultats définitifs, l’indice vedette Dow Jones Industrial Average a cédé 14,24 points à 18.529,29 points et le Nasdaq, à dominante technologique, 7,98 points à 5.213,14 points. L’indice élargi S&P 500 a perdu 1,98 point, soit 0,09%, à 2.180,89 points.

« C’est une période d’observation« , a expliqué Gregori Volokhine de Meeschaert, jugeant qu’il y a « une absence nette de catalyseur pour faire bouger les marchés. »

« Pour le moment les marchés manquent totalement de raison d’aller dans un sens ou dans l’autre. Ils sont un peu en équilibre. La direction changera lorsque la Réserve Fédérale (Fed) se sera un peu exprimée et lorsque l’on y verra plus clair concernant la campagne électorale pour les élections américaines« , a précisé M. Volokhine.

« La chose qui intéressait le plus les investisseurs aujourd’hui c’est ce qu’allait dire Donald Trump au niveau de son programme économique et il n’y a pas eu de surprises« , a-t-il ajouté.

En vue de l’élection présidentielle de novembre, le candidat à la Maison Blanche a présenté lundi des propositions conformes à l’orthodoxie républicaine, à part sur le libre-échange, mais il n’a pas décrit la façon dont il financerait son important plan de baisses d’impôts, autrement que par une hausse supposée de la croissance.

« Ce qui assez important aussi c’est que les cours de l’énergie se stabilisent à de bons niveaux vers 40 dollars, donc hors de la zone de danger pour les grosses compagnies du secteur« , a ajouté M. Volokhine.

Le cours du baril américain de référence (WTI) a pris 1,22 dollar à 43,02 dollars lundi, encouragé à poursuivre le fort rebond technique engagé la semaine précédente par des annonces de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).

-Mattress Firm s’envole-

Parmi les valeurs, le fabricant de matelas Mattress Firm s’est envolé de 114,36% à 63,75 dollars à la suite de l’annonce de son rachat par le spécialiste de l’ameublement sud-africain Steinhoff Capital, notamment propriétaire de la marque Conforama.

Le géant de la distribution Wal-Mart a perdu 0,42% à 73,34 dollars réagissant peu à l’annonce du rachat pour 3 milliards de dollars du discounter en ligne Jet.com, non coté, afin d’accélérer son développement dans le commerce en ligne où il est largement distancé par Amazon.

Le laboratoire pharmaceutique Allergan, qui a creusé sa perte opérationnelle au dernier trimestre malgré un chiffre d’affaires en légère hausse, a perdu 2,18% à 248,31 dollars.

La maison d’enchères Sotheby’s a bondi de 13,04% à 36,49 dollars grâce à une augmentation de son bénéfice net trimestriel, malgré une petite baisse de ses ventes.

Le groupe agroalimentaire spécialisé dans la volaille Tyson Foods a baissé de 0,58% à 74,07 dollars dans un contexte d’augmentation de son bénéfice trimestriel et de recul de son chiffre d’affaires.

Quant à la compagnie aérienne Delta, elle n’a pas beaucoup souffert du fait que tous ses vols ont été cloués au sol pendant plusieurs heures à la suite d’une panne informatique, ne perdant que 0,61% à 37,44 dollars.

Le marché obligataire hésitait à 20H30 GMT, le rendement des bons du Trésor à 10 ans montait à 1,591% contre 1,587% vendredi soir, et celui des bons à 30 ans baissait à 2,303% contre 2,313% auparavant.

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Les jardins secrets de Paris #3 : le jardin alpin

Si le jardin du Muséum d’Histoire naturelle est bien connu, son jardin alpin l’est nettement moins. Pas étonnant. Coincé entre la Ménagerie et l’allée centrale, il faut déjà trouver l’accès à cette bande de terre où poussent de 2 500 à 3 000 plantes représentatives de la flore d’altitude… sur tous les continents. Seul un tunnel permet d’entrer dans ce qui était à l’origine une pépinière (un jardin de couche) et de découvrir les collections de plantes carnivores ou les fougères.

Il faut suivre ensuite les rails sur lesquels circulaient autrefois les wagonnets des jardiniers. Pour Michel Flandrin, le responsable du jardin alpin depuis 1989, cette parcelle de 4 000 mètres carrés est carrément « la pépite du jardin des Plantes ! ». Pousse ici une multitude de plantes de montagne : de la plus minuscule qui a mis plus de soixante ans à tapisser son rocher, au remarquable metasequoia planté en 1947, et provenant du Sichuan chinois.

Un jardin d’étude bien référencé

Aucune plante n’est arrivée ici par hasard. S’il y fait bon lire et flâner entre la parcelle des Cévennes et le Caucase, pour les scientifiques, c’est un jardin d’étude, le fruit d’échanges de graines entre jardins botaniques du monde entier.

Au fait, qu’est-ce qui distingue un jardin botanique d’un autre ? L’étiquetage des plantes ! C’est un atout précieux pour qui ignore tout de la flore des Alpes et de l’Himalaya. Pour l’étiqueteur en revanche, c’est une gageure que de vérifier la présence et l’emplacement des étiquettes surtout quand les corneilles s’amusent à les arracher. Les plus anciennes sont en zinc, gravées de chiffres et de lettres, presque aussi indéchiffrables qu’un message codé. Elle sont peu à peu remplacées par des étiquettes en plastique. Ou, quand les plantes ont disparu, elles sont accrochées sur les branches d’un arbre tortueux et se balancent au vent, un peu comme un arbre à rêves.

Le jardin alpin abrite bien d’autres curiosités, comme les deux premiers plants de kiwis introduits en France. C’était en 1905, on appela leur fruit « souris végétale », ce qui n’incita personne à y goûter. Au jardin alpin, la récolte à Noël fait partie des traditions, le partage de dizaines de kilos de kiwis récoltés aussi.

47 rue Cuvier, 75005 Paris. Ouvert tous les jours, accès gratuit. Visites guidées les 1er et 3e jeudis de chaque mois.

Présidentielle américaine : les derniers soutiens embarrassants de Trump

C’est le genre de soutien qui gêne dans une campagne électorale. À trois mois de l’élection présidentielle aux États-Unis, des journaux américains ont repéré deux nouveaux supporteurs de Donald Trump durant le week-end dernier. Le problème pour le milliardaire, c’est que les deux hommes font polémique pour leur engagement passé ou actuel dans des formations suprématistes de la race blanche.

Le premier, David Duke, avait déjà expliqué qu’il soutiendrait la candidature de l’homme d’affaires il y a quelques mois et il a de nouveau affiché un soutien indéfectible vendredi dernier sur la radio NPR. Ancien dirigeant du Ku Klux Klan dans les années 70, Duke compte profiter de la campagne du représentant républicain pour glaner des soutiens en Louisiane où il brigue le poste de sénateur. Affirmant partager les mêmes idées que Donald Trump, l’ex-leader du KKK défend le milliardaire face aux accusations de racisme. « Donald Trump n’est pas raciste. Dans ce pays, c’est que si vous défendez l’héritage des Américains d’origines européennes, vous êtes automatiquement taxés de raciste », a analysé l’homme politique suprématiste.

Une condamnation tardive

Accusé d’antisémitisme et de racisme, David Duke soutient la politique migratoire de Donald Trump qui prévoit notamment la construction d’un mur entre les États-Unis et le Mexique ou l’interdiction pour les musulmans d’entrer sur le territoire américain. Après avoir été interrogé sur ce supporteur pas forcément recommandable en février, l’homme d’affaires avait refusé de condamner les positions du candidat au Sénat, ainsi que celles du Ku Klux Klan, arguant ne pas connaître leurs idées. Fin juillet, il a finalement critiqué Duke du bout des lèvres sur CNN se disant même prêt à soutenir un démocrate pour l’empêcher de se faire élire en Louisiane.

Embarrassé face à ces représentants d’organisations controversés, Donald Trump se retrouve tiraillé entre sa rhétorique hostile à l’étranger et la difficulté d’assumer des soutiens provocateurs. Le milliardaire est de nouveau dans cette situation délicate après les propos de Rocky Suhayda, le président de l’American Nazi Party, une formation qui défend la séparation raciale. « Je crois que Trump va gagner (…). Cela constituera une vraie opportunité pour des gens comme les nationalistes blancs agissant intelligemment pour construire à partir de cela », a déclaré cet homme dans un enregistrement audio dévoilé par BuzzFeed vendredi dernier. Suhayda et Duke ne sont pas les seuls suprématistes ou séparatistes pro-Trump puisque le Washington Post a répertorié tous les soutiens suprématistes polémiques du milliardaire. Jared Taylor du magazine Renaissance américaine ou Rachel Pendergraft du Parti des Chevaliers, qui se réclame du KKK, ont également déjà affirmé qu’ils voteront pour le représentant du GOP au mois de novembre.

Wall Street, toujours brillante, peut espérer un peu de calme

New York – Au sortir d’une période chargée, conclue par d’excellents chiffres sur l’emploi américain, Wall Street maintient ses records et peut compter sur un peu de calme la semaine prochaine, même si la campagne présidentielle reste présente dans les esprits aux Etats-Unis.

Lors des cinq dernières séances, l’indice vedette Dow Jones Industrial Average a pris 0,60% à 18.543,53 points et le Nasdaq, à dominante technologique, 1,14% à 5.221,12 points, un niveau jamais vu. L’indice élargi S&P 500, jugé le plus représentatif par de nombreux investisseurs, a avancé de 0,43%, à 2.182,87 points, là aussi un record.

Après un début de semaine en demi-teinte, la Bourse de New York s’est lancée vers ces records juste avant le week-end, grâce à des chiffres particulièrement encourageants sur l’emploi américain pour juillet, dont une poussée inattendue des créations de postes.

« C’est le deuxième mois de suite que l’on a des chiffres très positifs, même si auparavant on avait pris connaissance d’un rapport très décevant« , a remarqué David Levy, de Republic Wealth Advisors. « Si l’on lisse ces trois rapports, on peut dire que l’économie américaine reste stable, avec une petite tendance à s’améliorer. »

Même si plusieurs analystes se sont empressés de rappeler que de bons chiffres étaient susceptibles d’encourager la Réserve fédérale (Fed) à vite se remettre à réduire son soutien à l’économie, les investisseurs ont manifestement préféré retenir le fait que ce rapport était quasiment immaculé.

Entre une hausse des salaires, le retour de plus en plus d’Américains sur le marché du travail et un taux de chômage maintenu sous les 5%, « il n’y a presque aucun point faible dans ce rapport, ce qui n’arrive presque jamais« , a souligné dans une note Joel Naroff, économiste indépendant.

Wall Street, où la période trimestrielle des résultats d’entreprises commence à s’achever, y a trouvé de quoi se remettre en selle après avoir tangué à la suite d’un chiffre décevant sur la croissance américaine une semaine plus tôt.

– Ventes de détail –

« On peut ressentir positivement le fait que (la Bourse) monte sur de bons fondamentaux économiques« , a estimé Gregori Volokhine, de Meeschaert. « Très souvent, (le marché) montait parce que la faiblesse de l’économie faisait penser que la Fed ne monterait pas les taux, mais là ce n’est pas du tout le cas. »

« A écouter les campagnes présidentielles, les Etats-Unis ne se portent pas bien économiquement, surtout évidemment d’après Donald Trump« , le candidat républicain opposé au gouvernement actuel et à la démocrate Hillary Clinton, a-t-il enchaîné . « Pour les investisseurs, ça crée un peu d’angoisse car le discours politique, on l’écoute continuellement. Mais la réalité est mieux que la fiction politique. »

En tout état de cause, les analystes sont plusieurs à juger que la campagne présidentielle, en vue des élections de novembre, va prendre de plus en plus de place sur les marchés, d’autant que la semaine prochaine verra peu d’indicateurs très notables à part les ventes de détail juste avant le week-end.

« Plus on va approcher de novembre, plus la Bourse va se pencher sur qui sera le prochain président et quels effets cela aura sur l’économie, surtout quand une semaine sera dépourvue d’actualité marquante pour les marchés« , a prévenu M. Levy.

Cet analyste s’attend à une ambiance de ce type lors des prochaines séances, après presque deux mois très animés, entre vote britannique pour une sortie de l’Union européenne, période de résultats, réunion de la Fed, estimation de la croissance et chiffres de l’emploi.

« La semaine prochaine, ce sera le calme après la tempête« , a conclu M. Levy. « La Bourse va pouvoir faire une pause et digérer les résultats d’entreprises. »

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France: le déficit commercial s’est détérioré au premier semestre

Paris – Le déficit commercial de la France s’est détérioré au premier semestre de 1,1 milliard d’euros pour atteindre un total de 24 milliards, une dégradation qui pourrait empêcher le gouvernement d’atteindre son objectif annuel.

Dans son projet de budget 2016, l’exécutif espérait ramener ce déficit à 40,3 milliards d’euros cette année, soit son niveau d’avant-crise.

« La détérioration du solde commercial de 1,1 milliard s’explique par l’élargissement du déficit manufacturier qui l’emporte sur l’allègement de la facture énergétique« , expliquent vendredi les Douanes dans un communiqué.

Sur les six premiers mois de l’année, les exportations se sont repliées de 1,4% et les importations de 1%, précisent-elles.

« En 2016, malheureusement, (le déficit) risque de se creuser à nouveau« , reconnaît le secrétaire d’Etat au Commerce extérieur, Matthias Fekl, dans une interview accordée au Figaro.

« Nous sommes dans un contexte de ralentissement mondial, notamment du côté des pays émergents, avec une hausse du commerce mondial qui reste faible, à 2,7% en 2016 selon le FMI« , rappelle-t-il.

« Et nous bénéficions moins que l’année dernière du diptyque +euro faible-pétrole bas+. Ce cocktail rend difficile une amélioration de la situation dans l’immédiat« , a assuré M. Fekl.

Mode d’été : inspirations italiennes

En beauté. À glisser dans sa valise, l’eau de parfum Cedro di Taormina, collection Blu Mediterraneo, Acqua di Parma, 66 euros les 75 ml, l’huile solaire corps et cheveux, 49 euros les 150 ml, et le lait protecteur Adaptsun mer et tropiques, 47 euros les 150 ml, Esthederm.

Farniente. Pour bronzer chic, maillot de bain une pièce one-shoulder en peau douce, 350 euros, Eres ; et sandales en agneau et perles brodées, 750 euros, Emilio Pucci.

Exclusif. Tod’s dévoile trois versions de son mocassin Gommino à franges imaginées pour ses boutiques de Saint-Tropez, Capri et Porto Cervo, 355 euros.

La panoplie idéale. Le kit pour des escapades sur les côtes italiennes : la besace GG Marmont (2 490 euros, Gucci) ; le panama en paille bicolore et gros-grain (180 euros, Gili’s et Atelier Théodore) ; les lunettes de soleil News Icons à monture en acétate et métal (220 euros, Persol) et l’indispensable chemise à manches courtes en coton et soie imprimés (650 euros, Valentino au Printemps de l’homme).

La griffe italienne Etro est célèbre pour ses motifs chatoyants. Chemise en coton imprimé (310 euros), pantalon en coton (280 euros), derbys et ceinture en cuir (prix sur demande).

Saison après saison, Dolce & Gabbana rend hommage à ses racines transalpines. Cafetan en dentelle brodée, foulard en soie imprimée, sac en nylon imprimé et anses en métal et perles, sac à main en python et perles et sandales en cuir et perles, prix sur demande.

Trésors Baume & Mercier joue avec le bracelet double tour en cuir ou en acier et s’empare de la tendance du boîtier mini en acier serti de diamants pour le modèle Petite Promesse (prix sur demande). Cartier lance la version en or rose, malachite et diamants de la bague Amulette (prix sur demande).