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Pascal Praud – Chroniques de Noirmoutier (3)

Retrouvez ici le premier épisode des Chroniques de Noirmoutier et ici le deuxième épisode.

Dimanche 24 juillet

Lillian est reparti. Pour Dunkerque et pour longtemps. Lou a les yeux rouges. Elle dit qu’elle a nagé trop longtemps dans l’océan. Mon bébé est en béton armé. Lou vit son été de porcelaine. Il n’y a rien à ajouter. Juste à écouter la bande-son de L’Hôtel de la plage. À propos, je me demande ce que devient Sophie Barjac.

Au dîner, Lou n’a pas touché ses pommes de terre Findus qu’elle préfère à celles de Noirmoutier. Et cette nuit pour la première fois depuis le 14 juillet, elle ne sortira pas. « Je suis un peu crevée. » Je préfère quand elle me raconte des craques, qu’elle m’envoie un SMS à 3 h 7 pour signaler qu’elle est rentrée alors qu’elle est encore sur la plage des Dames.

Quand j’étais ado, il y avait toujours un vieux schnock ou une veille chouette pour expliquer qu’ « une de perdue, dix de retrouvées. » À l’époque, je prenais mon walkman et j’écoutais Le Cœur grenadine de Voulzy. Lou a disparu vers 21 h 30 en me demandant si j’étais déjà allé à Dunkerque. « Pourquoi veux-tu que j’aille à Dunkerque. Y a pas d’équipe de foot en Ligue 1. » Je lui ai arraché son seul sourire de la soirée.

Ainsi filent les vacances. Douzième jour sans rien faire. Paris est loin. Je ne sais si on est samedi ou dimanche, le 23 ou le 24 juillet. J’ai oublié le mot de passe de mon ordinateur à i>Télé. Ma voiture est en panne, mais je m’en fiche. Pour la première fois en 2016, je n’ai pas pris de douche ce matin. Mon portable ne sort plus de la table de nuit. Je ne me réveille plus à 6 h 30. Je crois que j’ai trouvé mon rythme.

Lundi 25 juillet

Dîner chez Dominique Grimault. Si vous ne connaissez pas l’ami Dominique, pensez à Gérard Darmon, dont il pousse la ressemblance jusqu’à imiter la voix.

Quand je dis dîner, je devrais dire pique-nique. Les invitations sont lancées au dernier moment. On apporte ce qu’on veut. La merguez est une valeur sûre. Mes amis ne sont pas clients chez Naturalia. Il n’y a pas d’emmerdeurs ou d’emmerderesses pour nous bassiner avec le gluten. Certains soirs, c’est viande rouge ou viande rouge. Et que le petit Caron ne se pointe pas à Noirmout’, ou on lui fera manger une côte de bœuf.

Boire un verre de vin équivaut à tirer un billet de loterie, vu que les bouteilles sont dispatchées au petit bonheur la chance sur la table, qu’il y a de tout, de la bibine en cubi et du cru bourgeois, de l’ AOC et même du Saumur Champigny, un truc de la Loire qui arrache et avec lequel j’ai du mal. Ça picole gentiment, mais comme on rentre en vélo ou à pied, personne ne finira au poste.

Les femmes fument des légères. Les hommes tapent dans leurs paquets. Le Collège de France ne valide pas les discussions. On ne parle jamais football. Après minuit, les conversations dérivent, comme les Optimist, ces petits bateaux, genre coque de noix sur lesquels on apprend la voile, entre 6 et 8 ans. On parle de cul, quoi.

Je regarde les couples qui vont bien, ceux chez qui je sens de l’eau dans le gaz. Untel et Unetelle ne passeront pas l’hiver. Je m’étais fait la réflexion l’an passé. Et cette année, ils sont encore là. Va savoir ce qui se passe quand la porte de la chambre se referme. C’est un mystère, les couples. C’est un miracle aussi. Pardon mais j’ai une théorie là-dessus. Chacun devrait réfléchir au moment de s’engager. Si vous n’aimez pas la bouche, le nez, le sexe, la peau, l’odeur de votre chérie (avec ou sans e), si vous n’aimez pas ses dents, ses cheveux, ses oreilles et tout, et tout, s’il y a quelque chose qui cloche, un conseil : n’achetez pas la robe de mariée, oubliez le chapeau haut-de-forme et annulez le traiteur. S’il y a un doute, abstenez-vous. Déjà, c’est compliqué. Pas la peine de partir avec des handicaps…

Mardi 26 juillet

Il y a un type qui se balade à Noirmoutier avec une Rolls-Royce. Je l’ai aperçu. Il s’agit d’une Rolls décapotable, bleu marine métallisé, avec des fauteuils de cuir beige, conduite par le genre Grégory Peck. Au Café Noir, il est question d’aller chiper la prochaine nuit l’automobile du garçon coiffeur et de la balancer dans le port. Sauf que personne ne sait où crèche Grégory Peck ni d’où arrive ce mirliflore.

Quelle idée de rouler sa caisse avec un truc pareil !

Avec ma chérie, on a loué deux vélos. Elle voulait un tandem. J’ai répondu qu’on aurait l’air con et j’ai pris les deux biclous. Elle est du genre à décider pour deux, mon amoureuse. Faut que je me méfie. Parfois, je lui chante Vesoul, la chanson de Jacques Brel : « T’as voulu voir Honfleur. Et on a vu Honfleur. » Mais je te préviens, on prendra deux vélos. Ce matin, on a filé sur les routes, en dehors du village. C’est plein de maisons et autant de jardins. Je chantais à tue-tête Étoile des neiges. Et bien vous savez quoi ? Quelqu’un a répondu en écho : « Mon cœur amoureux. »Je l’ai entenduquand je roulais à toute berzingue.

Plus loin, j’ai salué une dame qui était accoudée au portail de son potager. Elle portait une robe à fleurs et elle regardait passer les cyclistes. J’ai dit bonjour. Elle a dit bonjour. C’est tout.

Saint-Étienne-du-Rouvray – Hervé Morin : « Les Français qui partent faire le djihad sont des traîtres »

Président UDI de la région Normandie, Hervé Morin enchaîne les plateaux télé depuis l’attentat qui a coûté la vie au prêtre Jacques Hamel à Saint-Étienne-du-Rouvray, au sud de Rouen. L’ancien ministre de la Défense estime que la France « a basculé dans un état de souffrance » et demande la réalisation d’un « texte commun d’union nationale » pour « se donner les moyens de gagner cette guerre ».

Le Point.fr : Les terroristes ont frappé dans une petite ville normande au sud de Rouen. La Normandie, terre historiquement catholique, est-elle plus exposée ?

Hervé Morin : On dit qu’il y aurait bien plus d’une centaine de personnes radicalisées en Normandie. Rien qu’en Seine-Maritime, il y en aurait 80. Pour autant, cela n’a pas de lien avec son histoire catholique. Aujourd’hui, les risques sont tels que le prochain dingue peut attaquer en pleine campagne. Pendant très longtemps, de Nice à Saint-Étienne-du-Rouvray en passant par Saint-Quentin-Fallavier en Isère, nous avions ce sentiment d’être plus en sécurité en province. Que seul Paris était concerné. Personne ne se sent vraiment à l’abri. Ils se sont attaqués à deux symboles, le 14 Juillet à Nice puis une église. Cela rappelle les périodes sombres de l’histoire de France.

C’en est une ?

Nous avons basculé d’un état de paix à un état de souffrance. D’un pays optimiste à un pays pessimiste, inquiet pour sa propre cohésion. Il faut que les autorités recréent les conditions de la sécurité. Je ne vois pas pourquoi on se refuserait à procéder à la rétention administrative des fichés S les plus dangereux.

Changeons la Constitution !

Le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve juge pourtant cette proposition de la droite et du centre contraire à l’État de droit.

Le plus grand danger pour notre démocratie, c’est de ne pas prendre de mesures. Quand j’entends que c’est contraire à la Constitution, je dis : changeons-la ! Rédigeons au mois d’août, tous partis politiques confondus, un texte commun d’union nationale afin de tenir un congrès et ensuite le faire adopter par les deux chambres dès septembre. On ne tient pas longtemps en disant que toutes les mesures ont déjà été prises. Il faut se donner les moyens de gagner cette guerre.

Que préconisez-vous ?

Il faut une réponse pénale à la hauteur pour ces gens qui rentrent d’Irak et de Syrie. Outre la rétention administrative, il faut également renvoyer dans leur pays d’origine les immigrés qui font l’objet de condamnations. En ce qui concerne les mosquées où règne le salafisme : il faut non seulement les fermer mais lancer des procédures judiciaires contre leurs imams. Tous ceux qui véhiculent la propagande de nos ennemis, et je pense notamment aux réseaux sociaux type Facebook, doivent être poursuivis. Personne n’aborde une question primordiale : ces Français qui partent faire le djihad en Syrie ou en Irak partent pour combattre l’armée française. Ce sont des traîtres et ils doivent donc avoir le traitement judiciaire qui s’impose.

Consultez notre dossier : Saint-Étienne-du-Rouvray : un nouveau pas dans l’horreur

Wall Street timorée face à des résultats mitigés

New York – Wall Street hésitait mardi à la mi-journée, sans énergie face à des résultats d’entreprises hétéroclites, une réunion de la Réserve fédérale incertaine, et la baisse des prix du pétrole: le Dow Jones cédait 0,24% et le Nasdaq gagnait 0,12%.

A 16H00 GMT, l’indice vedette Dow Jones Industrial Average perdait 43,93 points à 18.449,13 points et le Nasdaq, à dominante technologique, prenait 5,91 points à 5.103,54 points. L’indice élargi S&P 500 reculait de 1,47 point, soit 0,07%, à 2.167,01 points.

Après une succession de records ces deux dernières semaines, « les valorisations des actions ne sont plus aussi attractives qu’elles l’étaient encore récemment, et du coup le marché se laisse guider par la politique monétaire« , et la crainte que la Réserve fédérale, en réunion mardi et mercredi, prépare un resserrement monétaire, a expliqué David Levy, de Republic Wealth Advisors.

« Il n’est pas surprenant qu’on assiste à une consolidation » des indices, a-t-il dit.

« Et puis nous avons beaucoup de résultats, dont beaucoup dépassent les attentes, mais c’est encore un trimestre négatif (de repli des bénéfices), et le marché se demande si les résultats vont finir par passer un cap aux troisième et quatrième trimestres« , a ajouté M. Levy.

Enfin, dernier motif de prudence, les prix du brut, au plus bas depuis trois mois, poursuivaient un repli justifié par la persistance des excédents d’offre, notamment aux Etats-Unis.

Les indicateurs de leur côté mélangeaient également les nouvelles bonnes et moins bonnes.

Les prix des logements ont affiché un léger recul en mai par rapport à avril, selon l’indice Case-Shiller, mais sans remettre en cause la hausse constatée sur un an.

Le moral des ménages a légèrement baissé en juillet, selon le Conference Board, mais en revanche les ventes de maisons neuves se sont affichées au plus haut depuis huit ans en juin.

– Bonnes et mauvaises surprises –

Parmi les valeurs de l’indice Dow Jones, l’opérateur téléphonique Verizon affichait un reflux de 1,69% à 54,92 dollars après l’annonce d’une division par cinq de son bénéfice net du deuxième trimestre, qui semble justifier l’achat annoncé la veille de l’activité internet de Yahoo!, possible relais de croissance face à la saturation du marché du téléphone mobile.

Le conglomérat industriel 3M, fabricant des rubans adhésifs scotch mais aussi présent dans la sécurité et la signalétique, cédait 1,55% à 176,85 dollars, après la stagnation de ses bénéfices et de son chiffre d’affaire, assortie d’une grande prudence de ses prévisions.

La chaîne de restauration rapide McDonald’s chutait de 4,24% à 122,00 dollars après un plongeon plus fort que prévu de son bénéfice net trimestriel, plombé par des coûts de restructuration, et la déception suscitée par le recul de son chiffre d’affaires.

En revanche le constructeur d’engins de chantier Caterpillar, lui aussi membre du Dow Jones, gagnait 2,94% à 81,00 dollars. Certes ses résultats ont baissé, mais ils se sont maintenus au-dessus des attentes, et bien que les prévisions aient été modérées, les investisseurs saluaient la poursuite des efforts de réduction des coûts.

Toujours dans le Dow Jones, le conglomérat industriel United Technologies grimpait de 2,47% à 107,23 dollars après des résultats en hausse et des prévisions relevées.

Le chimiste DuPont, au bénéfice très supérieur aux attentes, progressait de 0,65% à 69,33 dollars, avec des prévisions également relevées.

Hors de l’indice vedette, Texas Instrument s’envolait pour sa part de 6,12% à 70,27 dollars après des résultats meilleurs que prévu, grâce notamment au succès de ses microprocesseurs destinés au marché automobile.

Le laboratoire de biotechnologies Gilead, fabricant du traitement préventif contre le sida Truvada, plongeait de 8,03% à 81,44 dollars après une révision en baisse de ses prévisions de ventes, accompagnée d’un recul du chiffre d’affaires et du bénéfice trimestriels.

Le marché obligataire était lui aussi presque stable. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans s’affichait à 1,574% contre 1,575% lundi soir, et celui des bons à 30 ans à 2,288% contre 2,290% auparavant.

NasdaqNyse

À Bordeaux, TUI fait peau neuve

Fini, les affichettes papier et promos aguicheuses. À mi-chemin entre une galerie d’art et une boutique high-tech, le voyagiste imagine un lieu « fusion » qui réunit l’ensemble des offres de son portefeuille de marques. Là, derrière de larges baies vitrées, sculptures, photos, ouvrages, expositions éphémères, cabines de réservations digitales et bureaux traditionnels se juxtaposent pour offrir une nouvelle façon de concevoir ses vacances.

L’espace sur mesure du TUI Store, pensé comme un salon particulier.

Web to Store

Sur le modèle d’une expérience menée à Strasbourg, le groupe allemand, notamment propriétaire de Marmara, Nouvelles Frontières, Passion des îles, Aventuria et de la compagnie d’aviation Corsair, vient ainsi d’investir près de 500 000 euros pour « relooker » de fond en comble sa boutique bordelaise.

Poser ses valises à l’heure où la concurrence des offres en ligne fait rage peut paraître insensé, mais Pascal de Izaguirre, PDG de TUI France, croit dans les agences physiques.  « Les Français consacrent un pourcentage important de leur budget à préparer leurs vacances, il y a pour eux une obligation de résultat. Faire le choix d’une agence de voyages, c’est s’assurer des vacances réussies », explique celui qui mise sur une stratégie Web to Store. « Le client effectue ses recherches sur le Web, mais veut finaliser l’achat dans une boutique, où il pourra discuter et être rassuré de son choix par le vendeur », ajoute celui qui vise à faire du groupe un leader du voyage premium.

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Les bornes digitales et cabines de réservation en ligne du TUI de Strasbourg. © Guillaume Murat Guillaume Murat

20 000 billets au départ de Bordeaux

Pour parvenir à cet ambitieux objectif, il faut d’abord une belle adresse. À bordeaux, c’est sur la très dynamique allée de Tourny que l’ex-agence Marmara a fait peau neuve. Il faut ensuite faire rêver. Pour les candidats au départ en mal d’inspiration, des tables interactives géantes invitent à découvrir, photos paradisiaques à l’appui, les 100 destinations et 330 hôtels du catalogue TUI. Il faut enfin coller avec la demande. L’offre de la « major du tourisme » a donc été renouvelée de 45 %, vers les pays les plus sûrs du pourtour méditerranéen comme l’Espagne, le Portugal, la Grèce, Chypre ou la Croatie. Le voyagiste a ainsi réservé 20 000 billets (contre seulement 13 000 l’an dernier) au départ de l’aéroport de Bordeaux-Mérignac.

À l’étage, un espace sur mesure de 60 mètres carrés permet aux clients qui souhaiteraient davantage d’intimité de concocter leurs voyages haut de gamme ou à thèmes dans le cadre raffiné d’un salon particulier imaginé par l’architecte d’intérieur Caroline Duveau. Mobilier contemporain, bibliothèque, objets ethniques, œuvres street art, « l’espace est plus qu’un lieu de vente, c’est aussi un lieu culturel, un lieu d’événements, un peu comme l’a fait la Fnac », indique, non sans fierté, Pascal de Izaguirre.

Fort du succès du premier TUI Store de Strasbourg, inauguré en septembre 2015, dont le volume d’affaires aurait déjà crû de 20 % depuis l’ouverture, le concept se dépolit progressivement dans le reste de la France. D’ici à 2017, 52 nouveaux TUI Stores devraient ainsi voir le jour.

TUI Store Bordeaux, 31 allée de Tourny, 33 000 Bordeaux, France.

Nice : Estrosi n’a assisté à aucune réunion préparatoire au 14 Juillet

Christian Estrosi, premier adjoint Les Républicains chargé, entre autres, de la sécurité dans la ville de Nice, n’a assisté à aucune des réunions préparatoires à l’événement, a-t-on appris ce dimanche auprès de la municipalité de droite. Le président de la région Paca et ex-maire de Nice, qui avait cédé son siège en juin dernier à son ex-premier adjoint Philippe Pradal pour se conformer à la loi sur le cumul des mandats, était représenté à ces réunions par ses collaborateurs « les plus compétents », a-t-on ajouté de même source, confirmant une information du quotidien Le Monde. « Les réunions de préparation sont des réunions d’experts. Le préfet n’était pas présent. Des attaques ridicules pour masquer les vraies questions », a réagi sur Twitter Christian Estrosi. « Ce sont évidemment des réunions d’experts : le 1er adjoint n’y avait en rien sa place, et d’ailleurs le préfet n’y était pas non plus. Si Christian Estrosi y avait pointé le bout de son nez, on aurait été éberlué autour de la table. Tout ceci est ridicule. Sauf qu’il s’agit d’une attaque, d’un écran de fumée grossier face aux graves questions qui se posent à l’exécutif », a ajouté la municipalité. Pour rappel, Christian Estrosi est engagé dans une vive polémique avec le gouvernement sur le dispositif déployé le 14 juillet.

Réunions de préparation sont des réunions d’experts. Le préfet n’était pas présent. Des attaques ridicules pour masquer les vraies questions

— Christian Estrosi (@cestrosi) 24 juillet 2016

La préfecture s’est de son côté « refusé à tout commentaire en raison de l’enquête en cours » de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), saisie par le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve. Depuis l’attentat qui a fait 84 morts sur la promenade des Anglais le 14 juillet, Christian Estrosi est engagé dans une vive polémique avec le gouvernement autour du dispositif de sécurité déployé pour l’événement. Dans le Journal du dimanche, la policière municipale chargée de la vidéosurveillance dans la ville affirme avoir subi des pressions du ministère de l’Intérieur pour modifier son rapport sur ce dispositif. À la suite de la publication de cette interview, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a fait savoir par ses services qu’il allait porter plainte ce dimanche pour « diffamation » en raison de ces « graves accusations ».

Foire aux livres de Hong Kong: les éditeurs refusent de se démonter face à Pékin

Hong Kong – Refusant de se démonter, la fougueuse industrie de l’édition de Hong Kong a promis de continuer à vendre des ouvrages critiques envers Pékin malgré la disparition de cinq libraires, à l’ouverture mercredi de la grande foire annuelle du livre de la ville.

Les cinq libraires qui avaient disparu fin 2015 avant de refaire surface sur le continent travaillaient tous pour « Mighty Current« . Cette maison d’édition hongkongaise était spécialisée dans les titres salaces sur la vie privée des dirigeants chinois et les intrigues politiques au sommet du pouvoir.

L’un des « disparus » est toujours en détention. Un autre, qui a violé les termes de son contrôle judiciaire et se trouve dans l’ancienne colonie britannique, a raconté comment il avait été interrogé pendant des mois sans accès à sa famille ou à un avocat.

Certaines grandes libraires du territoire semi-autonome revenu dans le giron de la Chine en 1997 ont retiré de leurs rayons les livres susceptibles de fâcher à Pékin.

Des libraires indépendants ont expliqué à l’AFP qu’ils étaient toujours disposés à avoir en stock ces ouvrages salaces ou critiques mais qu’en fait, le nombre de livres disponibles se réduisait à peau de chagrin, les éditeurs ne voulant plus les imprimer.

Cependant, dans les allées de la foire du livre de Hong Kong, la détermination était dans l’air.

« Comme éditeur, je crois qu’il ne faut pas s’inquiéter. On perd si on commence à s’inquiéter« , dit Jimmy Pang, directeur de la maison Subculture.

Il ne va pas s’arrêter d’imprimer des ouvrages politiques mais il assimile les pressions subies par l’industrie locale à de la « terreur blanche« .

« Si un livre est interdit tout d’un coup, disons après que les autorités du continent l’ont décrété ainsi, toute la chaîne peut avoir des problèmes, auteur, éditeur, distributeur et même lecteur« .

Lam Hong-ching, un auteur de livres politiques publié par Subculture, est là pour promouvoir un titre sur l’autodétermination de Hong Kong, ce qui reflète le souhait d’un nombre croissant de jeunes militants qui veulent prendre leurs distances d’avec Pékin.

– Le fruit défendu –

« Les gens sont inquiets; Certains auteurs n’écrivent même plus. Certains éditeurs n’osent plus publier« , déclare-t-il à l’AFP.

« Mais c’est d’autant plus important d’écrire ces livres maintenant, sinon les gens ne seront pas informés correctement« .

Il explique avoir peur pour sa propre sécurité et n’a pas renouvelé le permis qui permet aux Hongkongais de se rendre sur le continent sans visa.

La foire de Hong Kong a toujours vendu des livres qui seraient interdits en Chine. De nombreux Chinois franchissent la frontière pour les feuilleter.

L’édition 2016 ne fait pas exception. De nombreux stands proposent toujours des tomes licencieux sur la vie sexuelle des dirigeants chinois ou des volumes militant pour les droits politiques face à Pékin.

Un visiteur du continent, qui se présente sous le nom de Shu, raconte qu’il a pris des vacances spécialement pour lire des livres qu’on ne trouve pas en Chine.

« Je veux les lire ici, je ne vais pas les rapporter chez moi. Cela m’inquiéterait de le faire« .

Ce lecteur explique qu’il souhaite avoir accès aux idées libérales et qu’il serait déçu si Hong Kong arrêtait de publier cette littérature.

Paul Tang, un libraire, souligne que la demande des Chinois du continent ne faiblit pas.

Mais l’affaire des « disparus » a indéniablement porté un coup à l’industrie de l’édition, juge-t-il. Sa propre librairie ne reçoit plus que la moitié des livres de commérages sur les hommes politiques chinois qu’elle recevait auparavant.

Il connait un éditeur qui a émigré à la suite de l’affaire des « disparus« , et qui a coupé tout contact avec ses auteurs. Certains « ont juste mis les mains en l’air et ont laissé tomber« , dit M. Tang.

Les députés prolongent l’état d’urgence de six mois

Les débats ont été houleux, mais finalement les députés ont adopté massivement, tôt mercredi matin, le projet de loi prolongeant l’état d’urgence post-attentats. La durée supplémentaire a été finalement portée à six mois, après un débat marathon d’environ sept heures et demie et dans une atmosphère souvent tendue.

À 4 h 53, dans un hémicycle inhabituellement garni à cette heure, les députés ont voté le texte par 489 voix contre 26, et 4 abstentions, après quelques retouches. Le projet de loi va passer dès ce mercredi en commission puis en séance au Sénat, où la majorité de droite entend le durcir. Une centaine d’amendements ont été examinés en séance à l’Assemblée, où seule une poignée a été adoptée.

Les fouilles facilitées

Initialement prévue pour trois mois dans le projet gouvernemental découlant des annonces de François Hollande après l’attaque au camion de Nice le 14 juillet (84 morts), cette quatrième prolongation depuis les attentats du 13 novembre a été portée à six mois. Une option souhaitée par une partie de la droite et à laquelle le chef de l’État s’était dit ouvert. En dehors de la durée supplémentaire pour ce régime d’exception, gouvernement et majorité n’ont accédé qu’à quelques demandes de l’opposition, à ce stade. Ainsi, l’Assemblée a voté la possibilité de fouiller des bagages et des véhicules, sans instruction du procureur, sous le régime de l’état d’urgence. Les députés ont aussi supprimé, en matière de terrorisme, toute automaticité de réduction de peine, ce qui était une proposition de la commission d’enquête parlementaire sur les attentats de 2015.

En outre, ils ont renforcé le contrôle parlementaire de la mise en oeuvre de l’état d’urgence en prévoyant une remontée en temps réel des actes pris sous ce régime. Les élus UDI ont aussi fait voter la création d’une commission non permanente de contrôle de l’état d’urgence, composée de sept députés et sept sénateurs.

Le Roux déplore la dérive populiste de la droite

S’il s’est globalement « félicité » de la tenue du débat, le chef de file des députés socialistes Bruno Le Roux a déploré une « formule choquante » de Laurent Wauquiez (LR). Là où « vous invoquez les libertés personnelles des terroristes, nous disons il n’y a pas de liberté pour les ennemis de la République », avait déclaré le numéro deux du parti LR, sous des huées à gauche. Bruno Le Roux a également trouvé « choquant » que certains à droite puissent « laisser à penser que nous pouvons trouver de la force pour la République en reniant nos engagements sur nos textes fondamentaux, règles de droit et la Déclaration des droits de l’homme ». Et ce proche de François Hollande d’estimer que « la dérive populiste emportera tous ceux qui y céderont ».

Au nom du groupe LR, Guillaume Larrivé a affiché une « obsession de responsabilité et d’efficacité », expliquant que la réponse à l’attentat de la promenade des Anglais « ne peut évidemment pas être la levée de l’état d’urgence » mais jugeant que « les règles juridiques ne doivent pas être l’alibi pour l’inaction ». Outre des « procès d’intention », il a reproché à la majorité de gauche de s’enfermer « dans un confort routinier alors qu(« ils ont) proposé des avancées » pour durcir la législation antiterroriste. Pour l’UDI, la prolongation de l’état d’urgence, « au bénéfice du doute », est surtout « un symbole », et il faudra « bien plus pour gagner cette guerre », a résumé François Rochebloine.

Moody’s place la Turquie sous surveillance, Fitch s’inquiète

New York – L’agence de notation Moody’s a indiqué lundi que la note de la Turquie pourrait être abaissée et Fitch a estimé que la tentative avortée de coup d’Etat mettait en exergue les risques politiques liés à ce pays.

Moody’s a indiqué que la note Baa3 dont bénéficie actuellement la Turquie allait être examinée pour être éventuellement abaissée au vu des conséquences de la tentative de coup d’Etat contre le président Recep Tayyip Erdogan.

« En dépit de l’échec de la tentative de coup, Moody’s considère qu’elle est le résultat de défis politiques plus larges et que les risques de crédit restent élevés« , souligne Moody’s qui rappelle également les progrès moins rapides qu’anticipé des réformes économiques et les risques pour la croissance.

« Même si la croissance économique a été assez résistante ces deux dernières années, avec une moyenne annuelle de 3,5%, nous estimons que la récente augmentation de l’incertitude politique, et plus spécifiquement la tentative de coup d’Etat, vont avoir un impact négatif sur la croissance du pays« , ajoute-t-on de même source.

Fitch pour sa part juge lundi que l’impact de la tentative de putsch sur la note du pays dépendrait de la réponse du gouvernement et de la manière dont elle aggraverait les dissensions politiques et affaiblirait l’indépendance des institutions.

« La tentative de coup et la réaction du gouvernement démontrent les risques politiques pesant sur le profil de crédit de la Turquie. Les média ont indiqué que plus de 6.000 personnes ont été arrêtées, y compris des juges et des procureurs. Cela pourrait soumettre le cadre institutionnel à de nouvelles pressions dans un contexte de renforcement du pouvoir présidentiel« , estime Fitch.

Spetses, le Saint-Tropez grec

De son charme naturel les Athéniens parlent peu, préférant garder l’île pour eux, à l’abri des foules et de la surenchère immobilière. Pourtant, ils sont de plus en plus nombreux à venir trouver ici une tranquillité sans artifice, retapant des maisons de pêcheurs à l’arrière du vieux port ou louant les anciennes demeures de capitaine. À commencer par le roi Constantin de Grèce, qui, à l’été 2010, y maria son fils, Nikolaos. Le Poseidonion Grand Hotel, bâtisse « Belle Époque » ouverte sur la mer, accueillit alors les noces où se pressèrent les têtes couronnées d’Europe. Comme un flash-back d’un siècle rappelant que l’île avait déjà ses inconditionnels. À l’orée du XXe siècle, Sotirios Anargyros, enfant du pays, est de retour sur son île natale après avoir fait fortune dans le tabac aux États-Unis. Il achète la moitié de l’île, la replante de pinèdes, s’y fait construire une belle demeure et convie chaque automne la haute société grecque à chasser la palombe dans ses collines. Le magnat rêve d’en faire un lieu de villégiature à l’image de la Côte d’Azur.

Le Poseidonion, un grand hôtel centenaire qui se porte bien. © Serge Detalle

Gentry bohème

Inspiré du Carlton et du Negresco, tous deux bâtis à la même époque, le Poseidonion Grand Hotel ouvre en 1914. S’ensuivent la construction d’une route en corniche autour de l’île et d’une école d’élite pour garçons, sur le modèle du collège britannique d’Eton. À la fin des années 50, dans le sillage de Niarchos, autre célèbre armateur qui s’offre Spetsepoula, l’îlot d’en face, une gentry bohème fait de Spetses son point d’ancrage. Dans les ruelles pavées près du port de Dapia s’apostrophent l’artiste et le pêcheur, le banquier et le conducteur de calèche (l’île est interdite aux voitures), Anouk Aimée, Melina Mercouri, Jacques Lacarrière, l’auteur de L’Été grec, ou encore Michel Déon, qui y signa les plus belles pages de son Balcon de Spetsai.

© Adrian Houston

Cuisine bio méditerranéenne

Aujourd’hui, la famille Vordonis, qui a racheté l’hôtel en 2004 avant de le rénover avec grand soin, participe au renouveau économique en organisant des événements : la Tweed Run, course cycliste costumée très british, ou la Classic Yacht Race, pour admirer caïques et autres voiles latines.

Chaque été, la véranda qui longe l’entrée à colonnades est le lieu d’une douceur exquise ; 52 chambres la surplombent, tantôt bercées par le clapotis des vagues, tantôt embaumées par les lavandes entourant la piscine. Sous une coupole d’ardoise qui révèle une magnifique charpente, la suite royale se distingue par une vaste terrasse dominant la jetée et ses yachts rutilants. Çà et là, des notes contemporaines soulignent l’élégance des volumes néoclassiques. À l’arrière, une aile a récemment vu naître les dernières suites, spacieuses, quoiqu’encore plus intimes.

© Serge Detalle

Ici, la table est un joli voyage. Pas seulement au petit déjeuner ou au Freud, le bar à sushis, mais aussi grâce au chef Stamatis Marmarinos, qui sublime les produits de la Méditerranée. Originaire d’Hermione, juste en face, ce grand gaillard aux faux airs de pope cultive en bio toutes sortes de légumes dans un vaste potager situé sur les hauteurs. Depuis peu, il propose aux hôtes de cuisiner et de déjeuner sous l’olivier, au plus près des plants de tomates et du poulailler. Une manière inédite de goûter aux joies simples d’une île paradis.

Poseidonion Grand Hotel, à partir de 260 € la nuit en haute saison, www.poseidonion.com

7 nuits, à partir de 1 550 €/ pers. (base 2), vols et transferts inclus. 01.48.78.71.51, www.safransdumonde.com

Escale de charme

La princesse Soraya à Hydra, en juin 1960. © Keystone Pictures USA

Autre île merveilleuse, Hydra est à seulement 40 minutes de Spetses en hydroglisseur. Elle aussi interdite aux moteurs, on n’y circule qu’à pied ou à dos d’âne. Son port bijou, ses boutiques trendy, ses ruelles et ses garrigues attirent une faune gypsy-chic éprise d’authenticité. Le collectionneur Dakis Joannou y a ouvert en 2009 une annexe de sa fondation Deste pour l’art contemporain. Une présence qui ne passe pas inaperçue quand il amarre son méga-yacht pop art décoré par Jeff Koons.

« Guilty », le yatch de Dakis Joannou mis en valeur par Jeff Koons. © DR

Les fonctionnaires auront donc le beurre et l’argent du beurre

Il aura réussi le pire en la matière : augmenter le nombre des fonctionnaires sous statut et augmenter leur point d’indice, ce qui viendra s’ajouter à la hausse structurelle et régulière de leurs revenus et aux aménagements de carrière consentis par ailleurs. La « ponction publique » va continuer de s’aggraver en France dans le cadre d’un open bar dont on ne voit pas la fin. La confirmation en a été apportée au début du mois, lors de la présentation à l’Assemblée du volet dépenses du budget de l’année prochaine. Au global, à la fin du quinquennat Hollande, les effectifs auront progressé depuis juillet 2012 de 29 442 postes.

Pourquoi le pire ? Parce que c’est exactement le contraire de ce qu’il faut faire. Rajouter de nouveaux privilégiés à une masse déjà énorme est une pure et simple folie économique parce qu’il faudra payer ces gens jusqu’à leur décès et parfois jusqu’au décès de leur veuve. Un poste de fonctionnaire d’État pour une vie professionnelle entière et avec toutes les charges sociales, c’est au bas mot un budget de 3 à 3,5 millions d’euros. Pour 30 000 fonctionnaires à 3 millions, cela représente un minimum de 90 milliards d’euros de dépenses sur l’avenir, inéluctablement engagées.

L’opposé de la bonne gestion !

L’État français emprunte parfois actuellement sur une durée de 50 ans sur les marchés financiers et ajoute ainsi de la dette longue à de la dette « ordinaire ». Créer un nouveau poste de fonctionnaire, c’est créer de la dette longue sur 60 ans, ce qui va générer automatiquement de nouvelles dépenses, de nouveaux impôts ou de nouveaux emprunts pour couvrir ces dépenses et de nouveaux chômeurs qui seront, comme d’habitude, les victimes expiatoires naturelles de cet infernal cercle vicieux. Résultat : un appauvrissement général dans la société civile face à un engraissement permanent dans la fonction publique et chez les bénéficiaires du système étatique et collectiviste.

Un bon gestionnaire, voulant renforcer à juste titre ses effectifs de militaires, de gendarmes, de policiers et de magistrats en raison de la guerre contre les terroristes islamistes, aurait renoncé immédiatement à son objectif qui était par ailleurs injustifié, de créer 60 000 postes dans l’Éducation nationale. C’était une promesse du candidat Hollande, et alors ? La moindre des choses pour un dirigeant compétent et responsable est de savoir s’adapter aux événements et aux lames de fond imprévisibles. Il est clair que notre président socialiste n’a pas la compétence voulue pour le poste et encore moins le sens des responsabilités exigé a minima pour la gouvernance d’un grand pays comme la France.

Donner aux fonctionnaires le beurre – des effectifs en hausse – et l’argent du beurre – des salaires en hausse et des avantages supplémentaires comme le rétablissement du jour de carence pour les arrêts maladie – est précisément à l’opposé de toute bonne gestion. Et on reste médusé devant l’invraisemblable numéro d’un ministre qui est allé dernièrement jusqu’à s’en vanter.

Oui, la dépense de l’État va augmenter en 2017.

Christian Eckert, le secrétaire d’État au Budget, puisque c’est de lui qu’il s’agit, n’a pas hésité à déclamer devant l’Assemblée que : « Oui, la dépense de l’État va augmenter en 2017 [et…] cette augmentation nous l’assumons, nous la revendiquons » ! Ce qui a fait écrire à un fidèle lecteur du Point.fr qui signe « Hope for France », un fin analyste, que « le dogmatisme socialiste avait réponse à tout, car revendiquer une mauvaise gestion n’est finalement pas une surprise pour un socialiste, puisque le socialisme est par nature antiéconomique ».

Et notre lecteur/commentateur de poursuivre : « Dans sa vision dogmatique française, le socialisme ne s’appuie pas sur la rationalité, mais sur la morale qui veut que, quand bien même la réalité lui donne tort, le socialisme a encore raison. Pour des socialistes, dépenser l’argent public constitue leur philosophie, leur morale, leur culture. L’économie est jugée comme immorale par nature. Seules la répartition et la distribution d’argent par l’État sont jugées justes… » Dans cette affaire, le plus remarquable n’est pas tant que Christian Eckert soit un défenseur du dogme socialiste – à la limite, il est payé pour ça –, c’est qu’il soit totalement incompétent à son poste et qu’il s’en vante.

De la part d’un simple prof de maths – et nous n’avons rien bien entendu contre les professeurs de mathématiques dans nos lycées – qui a été maire pendant 27 ans d’un village de 2 000 habitants au fin fond de la Meurthe-et-Moselle, Trieux, dont les habitants, les Triotins, gardent de lui un souvenir ému, on ne peut pas s’attendre à des exploits. De la part d’un député socialiste qui, entre autres bêtises, a voté contre la libéralisation du travail le dimanche, on peut s’attendre au pire. De la part enfin d’un secrétaire d’État au Budget, surnommé « le ministre des Impôts », on ne peut s’attendre qu’à des catastrophes. Nous y sommes ! Hollande + Eckert : la combinaison perdante du tiercé de l’incompétence, de l’irresponsabilité et du dogmatisme. Dans l’ordre ou dans le désordre…