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Nice : bientôt les premières indemnisations pour les victimes

Les premières indemnisations des victimes de l’attentat qui a touché Nice le 14 juillet, où 84 personnes sont mortes, 202 ont été blessées et de nombreuses autres choquées, auront lieu « dès la fin de la semaine prochaine », a indiqué ce samedi la secrétaire d’État à l’Aide aux victimes, Juliette Méadel. Le Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et autres infractions (FGTI), chargé des indemnisations, « doit verser de premières provisions. J’ai demandé que ça intervienne dès la fin de la semaine prochaine », a déclaré la ministre depuis Nice, où elle se trouvait samedi. Plusieurs associations de victimes ont dit craindre que les personnes traumatisées à Nice, de par leur grand nombre et la difficulté qu’elles auront à prouver leur présence sur les lieux de l’attentat, soient privées de toute indemnisation.

Blessures physiques et psychologiques

Des milliers de personnes présentes sur la promenade des Anglais jeudi soir, lorsque le tueur a fauché au volant de son camion des centaines d’entre elles, ont potentiellement pu être ébranlées par le carnage, assurent-elles. « Nous veillerons à ce que les victimes, qu’elles soient choquées ou qu’elles soient indirectes (des parents de victimes, NDLR), soient indemnisées », a-t-elle assuré après avoir visité la cellule d’aide niçoise située au Centre universitaire méditerranéen (CUM). Ces personnes pourront notamment faire établir leur « préjudice » par un « examen psychiatrique » ou au moyen d’un « dépôt de plainte » dans un commissariat, a-t-elle expliqué, ajoutant que les victimes étrangères sont également concernées. « À la suite d’une telle tragédie, les blessures psychologiques peuvent causer des souffrances aussi profondes et durables que les blessures physiques », a déclaré samedi le député LR des Alpes-Maritimes et président du département Éric Ciotti. « Aussi, je demande à la ministre de la Santé d’engager, sans attendre, une réforme du statut des victimes d’attentats qui permette de reconnaître les traumatismes sous toutes leurs formes et de prendre en charge leurs conséquences », a-t-il poursuivi.

Le FGTI, créé en 1986, alors que la France connaissait une vague d’actes de terrorisme liés à la situation au Proche-Orient, dispose d’une réserve de 1,3 milliard d’euros, selon Juliette Méadel. Environ 300 à 350 millions seront prélevés pour les attaques du 13 novembre à Paris et à Saint-Denis, estimait en mai ce fonds. Des experts craignent qu’il n’atteigne ses limites financières du fait du grand nombre de victimes à Nice. « D’une manière ou d’une autre, si c’est nécessaire, l’État sera présent. Ce n’est pas un sujet » de préoccupation, a rassuré la secrétaire d’État chargée de l’Aide aux victimes, qui s’est par ailleurs montrée satisfaite des premières étapes de leur prise en charge. « À ce stade, ce que j’ai constaté, c’est que la cellule interministérielle d’aide aux victimes a été déclenchée tout de suite, que le numéro d’urgence a été activé au bout de 1 h 30, que le centre d’accueil des victimes à Nice est très bien agencé et qu’un gros travail a été réalisé sur l’accompagnement. Le dispositif semble répondre aux besoins du public, même si nous ne sommes qu’aux débuts » du processus d’aide, a-t-elle souligné. Les victimes des attentats du 13 novembre avaient critiqué de trop longs délais dans leur première prise en charge. Les numéros d’urgence avaient alors été saturés pendant une demi-journée.

La crainte du parcours du combattant

« Comment vont-ils pouvoir démontrer qu’ils étaient présents? » Après l’attentat de Nice, des associations de victimes, échaudées par des ratés du 13 novembre, redoutent un parcours du combattant pour les milliers de traumatisés de la Côte d’Azur en quête d’indemnisation. « Ça va être le bazar, surtout pour les victimes psychologiques », prédit Caroline Langlade, vice-présidente de l’organisation Life for Paris. Et de pointer, huit mois après les attaques djihadistes du 13 novembre qui ont fait 130 morts, une importante différence de traitement entre, d’un côté, les blessés et les familles des défunts et, de l’autre, les personnes traumatisées, selon elle moins bien prises en charge.

Dans cette seconde catégorie, une distinction s’est aussi faite entre les spectateurs du Bataclan, qui « ont pu justifier de leur présence grâce à leur place de concert », et les personnes présentes sur les terrasses de cafés et restaurants parisiens ou au Stade de France, pour qui ça a été « beaucoup plus compliqué », assure-t-elle. Or à Nice, où 84 personnes sont mortes et quelque 300 ont dû être prises en charge par des établissements de santé, des milliers de personnes déambulant sur la promenade des Anglais jeudi soir ont potentiellement vu le tueur faucher les promeneurs avec son camion, subissant un traumatisme évident, estime Caroline Langlade. 30 000 personnes étaient présentes pour le feu d’artifice du 14 Juillet. Mais aucune d’entre elles ne détient de preuve officielle de sa présence. « Ça promet de longs débats » au sein du Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d’autres infractions (FGTI), chargé de leur indemnisation, observe Michèle de Kerckhove, présidente de l’Institut d’aide aux victimes et de médiation (Inavem). Le FGTI, financé en grande partie par un prélèvement sur les contrats d’assurance des entreprises, risque en outre de toucher ses limites financières, du fait du nombre de victimes à Nice, remarque-t-elle. Certaines indemnisations peuvent monter à « des dizaines de millions d’euros », expliquait en mai à l’AFP Guillaume Clerc, du FGTI. Me Aurélie Coviaux, spécialiste de la réparation du préjudice corporel, dont le cabinet défend plusieurs victimes du 13 novembre, ne croit pourtant pas à un tel scénario.

« L’État sera présent »

Avec 1,3 milliard d’euros en réserve, dont 300 à 350 millions seront prélevés pour les attaques de Paris et de Saint-Denis, « il faudrait un paquet d’attentats pour épuiser les liquidités » du fonds, objecte-t-elle. Le FGTI, créé en 1986, en pleine vague d’attentats liés à la situation au Proche-Orient, est « un très beau système, qu’on est pratiquement les seuls au monde à avoir », reconnaît Me Coviaux, qui déplore toutefois ses carences, notamment dans son rapport aux victimes psychologiques. « Parfois, on apporte la preuve qu’elles étaient présentes sur les lieux des attentats avec des photos, des textos et même leurs coordonnées GPS, raconte-t-elle. Mais ils font quand même la sourde oreille. » Ainsi, une de ses clientes, qui a subi plusieurs fractures lors d’un mouvement de panique au Stade de France le 13 novembre et qui est « partie civile contre Salah Abdeslam », « n’a même pas accès au fonds ». Caroline Langlade cite, elle, l’exemple de passants qui ont assisté depuis « les passages cloutés » sur la chaussée à l’anéantissement d’une terrasse parisienne, où 19 personnes sont mortes. Malgré leur détresse, ils ont été considérés comme trop éloignés des faits et « retirés de la liste des victimes » sans indemnisation possible. L’attentat de Nice, en ce sens, appelle à « enfin définir » juridiquement « ce qu’est une victime de terrorisme » pour éviter ce genre d’hérésie, souligne Emmanuel Domenach, le vice-président de l’association 13 novembre : fraternité et vérité. Le député Les Républicains des Alpes-Maritimes Éric Ciotti a aussi demandé « une réforme du statut des victimes d’attentats qui permette de reconnaître les traumatismes sous toutes leurs formes ».

Le Royaume-Uni pèse sur la croissance du marché automobile européen

Paris – Les immatriculations de voitures particulières neuves dans l’Union européenne ont progressé de 6,9% en juin, mais ce rythme aurait été encore meilleur si le Royaume-Uni, deuxième marché automobile de l’UE, n’avait pas légèrement reculé lors du mois du « Brexit ».

Renault a brillé avec 20,2% d’unités supplémentaires mises sur les routes par rapport à juin 2015, tandis que son concurrent PSA a marqué le pas et s’est replié de 0,6%, selon les chiffres divulgués vendredi par l’Association des constructeurs automobiles européens (ACEA).

Le marché automobile européen a absorbé 1,46 million d’unités le mois dernier, soit une valeur proche de juin 2007, avant la crise qui a durement touché le secteur.

Il doit essentiellement son dynamisme à la bonne tenue du premier pays automobile du Vieux continent, l’Allemagne (+8,3%). L’Italie (+11,9%) et l’Espagne (+11,2%), de taille plus modeste, ont contribué à la tendance, selon l’ACEA.

La France, troisième en volume, s’est contentée d’une progression de 0,8% tandis que le Royaume-Uni a chuté de 0,8% le mois où les Britanniques ont voté par référendum sur leur départ de l’UE. Les professionnels ont refusé de parler de lien de cause à effet, mais juin a marqué une rupture dans une tendance de croissance outre-Manche depuis octobre 2015.

Le cabinet de consultants IHS, après le « Brexit« , a révisé à la baisse ses prévisions de croissance du marché automobile pour l’année en cours, tant au Royaume-Uni que dans l’UE.

Les +6,9% de juin signalent une baisse de rythme par rapport au début de l’année, mais la croissance du marché européen reste solide sur le premier semestre, à 9,4%, presque le double du pronostic de l’ACEA (+5%) pour 2016.

En six mois, 7,84 millions de voitures neuves ont été immatriculées contre 13,7 millions pour tout 2015.

Côté constructeurs, Volkswagen est resté le premier groupe automobile européen le mois dernier avec 23% du marché. Mais cette part s’est une nouvelle fois effritée (-1,2 point), alors que le géant allemand subit les séquelles du scandale aux moteurs diesel truqués. Ses ventes n’ont crû que de 1,5% par rapport à juin 2015.

L’entreprise de Wolfsburg se comporte mieux sur six mois, mais encore en deçà de la moyenne avec +4,5%.

– BMW quatrième en juin –

Ses dauphins français PSA et Renault se disputent la deuxième place. Si le groupe au losange triomphe en juin, il reste derrière son concurrent sur six mois, pour moins de 12.000 unités sur quelque 800.000. Mais les immatriculations de Renault croissent à un rythme double de celles de PSA lors du semestre, respectivement 12,7% contre 6,4%.

Bataille également dans la suite du classement. Le spécialiste du haut de gamme BMW (dont Mini) atteint la quatrième place européenne au mois de juin avec 16,3% de progression qui lui permettent d’accrocher 7% de parts de marché.

Il surclasse ainsi deux généralistes allemands aux racines américaines, Opel et Ford. Ce dernier groupe recule de 1,1% en juin tandis que la filiale de General Motors est stable. L’italo-américain Fiat-Chrysler (FCA) les suit de près en volume (+13,2%).

Sur six mois, Ford reste quatrième sur le continent (+5,4%), devant FCA (+17,2%), Opel (+8,1%) et BMW (+14,3%), ainsi que le rival historique du groupe bavarois, Daimler (Mercedes et Smart) qui réduit son écart (+15,3%). Tous ces groupes évoluent entre 5,9% et 7,1% du marché.

Sous les 4% arrivent Nissan et Toyota, qui rivalisent pour la place de premier groupe japonais. Toyota résiste aux assauts de l’allié de Renault tant sur le mois que sur le semestre où ses immatriculations progressent dans la moyenne du marché (+8,3%). Nissan est l’un des rares dans le rouge sur la période (-1,2%).

Dans le bas du classement, plusieurs constructeurs connaissent de très belles progressions. C’est le cas de Kia (+14,2%), Mazda (+28,5%), Jaguar-Land Rover (+29,9%) et Honda, qui ne détient que 1% du marché européen mais s’offre une hausse de 33,3% des volumes depuis le début de l’année.

Bentley investit dans la pierre

Luxe peut parfois rimer avec innovation. C’est en tout cas ce que Bentley tente de démontrer grâce à Mulliner, son département de personnalisation célèbre pour satisfaire les clients les plus riches et excentriques de la marque. Vous savez, ceux qui n’hésitent pas à débourser quelques dizaines de milliers d’euros pour une sellerie assortie à leur costume ou à leur rouge à lèvres préféré.

0,1 mm d’épaisseur

Pour ceux d’entre eux qui seraient allergiques ou plus probablement simplement lassés de la ronce de noyer ou de toute autre essence de bois précieux, l’artisan anglais a développé une nouvelle technique de « placage de pierre ». La difficulté du procédé consiste à tailler sans les casser des tranches ultra-fines mais de grande surface d’ardoise ou de quartzite sélectionnée à la main dans les carrières indiennes du Rajasthan et d’Andhra Pradesh. Ces plaques de pierre sont ensuite collées sur une paroi en fibre de verre enduite de résine. Après ponçage, il ne reste plus qu’un dixième de millimètre d’épaisseur de matière minérale, ce qui permet non seulement de limiter la masse de l’insert décoratif, mais surtout de sublimer son aspect en laissant apparaître en transparence les veines de la pierre.

Quatre nuances de couleur sont proposées par Mulliner, le département personnalisation de Bentley. © BENTLEY

4 nuances de couleur

Proposés sur les modèles Continental et Flying Spur, ces plaquages de pierre sont disponibles en 4 nuances de couleur : Galaxy (un gris tirant sur l’anthracite), Blanc Automne, Rouge Terre, et Cuivre. Une corde de plus à l’arc de Mulliner, qui continue bien sûr à satisfaire les demandes les plus extravagantes des clients Bentley, des simples selleries brodées d’initiales aux modifications de carrosserie les plus spectaculaires. Le prix de l’option des inserts ardoise ou quartzite n’a pas encore été annoncé.

Marine Le Pen lance son nouveau site internet

La date est symbolique. La présidente du FN Marine Le Pen a lancé jeudi à l’occasion du 14 juillet un nouveau site internet, Marine2017.fr , « qui agrège l’ensemble des contenus et publications disponibles sur les différents supports de communication », a annoncé le Front national dans un communiqué. « Ce site complet permettra aux Français de suivre en temps réel et de façon exhaustive toute l’actualité de Marine Le Pen », précise le communiqué.

Sur la page d’accueil de ce nouveau site, un message signé Marine Le Pen accueille l’internaute : « Bienvenue sur Marine2017.fr. Suivez en temps réel mes réactions, mes déplacements et mes interventions. Pour la France, engagez-vous à mes côtés ! » Figurent également sur la page d’accueil des liens avec les comptes Twitter, Facebook, Instagram et LinkedIn de la présidente du Front national.

« Au top de la modernité »

A l’occasion du lancement de ce nouveau site, Marine Le Pen a posté une vidéo sur YouTube pour expliquer la raison d’être de ce nouveau site.

« Ce site internet, c’est une nouveauté, nous allons d’ailleurs mettre en oeuvre un certain nombre de fonctionnalités nouvelles, tout au long des mois qui vont nous séparer de l »élection présidentielle, pour pouvoir rester au top de la modernité et au top des nouvelles technologies de communication », explique notamment Mme Le Pen dans cette vidéo.

La journaliste Marie Colvin « responsable » de sa propre mort, selon Assad

Damas – La journaliste américaine Marie Colvin, tuée dans un bombardement imputé au régime syrien en 2012, est « responsable » de sa propre mort, a estimé le président Bachar al-Assad dans une interview diffusée jeudi.

A la chaîne américaine NBC qui lui demandait si la reporter était « responsable de sa propre mort« , M. Assad a répondu: « Bien sûr« , en précisant qu’elle « était entrée illégalement en Syrie, a travaillé avec les terroristes (les rebelles dans le jargon du régime) (…) Elle est donc responsable de tout ce qu’il lui est arrivé« .

Seat Ateca 2.0 TDI : copie pas si conforme

VERDICT CHRONO

L’essor soudain du marché du SUV a pris de court un bon nombre de marques. Et parmi celles qui envisageaient, à partir d’une berline, de sortir un break, la question consiste maintenant à trancher d’abord pour un SUV, succès du genre oblige. Seat, adepte du break, n’a aucun antécédent dans le domaine du véhicule de loisirs et son Ateca constitue, au fond, sa première réponse à une demande croissante. Comme la Leon démarque une Golf sans avoir aucunement à rougir, un Ateca dérive d’un Tiguan en offrant un écrin plus moderne et dynamique mais aussi, en bon challenger, une offre tarifaire bien plus aiguisée. Une bonne entrée en matière.

CE QUI CHANGE

Seat Ateca © Vistadiferent SeatSeat Ateca © Vistadiferent Seat
Seat Ateca © Vistadiferent Seat

Si le premier critère est le design, l’Ateca ne rate pas son entrée dans le monde du SUV. Ses lignes tendues et nettes, ses formes lisibles et identifiables immédiatement commencent à conforter, après l’Ibiza et la Leon, une image globale du style Seat. Alejandro Mesonero-Romanos, le directeur du design maison, peut être satisfait de ce portrait de famille à laquelle s’identifie une clientèle plus jeune que celle de Volkswagen. Plus opportuniste également, car elle sait qu’en dessous des apparences, ce sont des bases techniques communes et validées par Volkswagen qui sont proposées.

Ce n’est cependant pas un exact copié-collé du Tiguan puisque la longueur est inférieure de 12,3 cm et l’empattement de 4,3 cm. On fait des miracles avec cette plateforme MQB. De ce fait, si l’excellente habitabilité ne varie guère, la capacité du coffre se voit légèrement amputée mais oscille encore de 485 à 510 litres selon la transmission. En revanche, la modularité est simplifiée et surtout, l’Ateca ne dispose plus de la banquette coulissante et des dossiers inclinables du Tiguan qui permettent à l’allemand, en jouant sur ces paramètres, d’aller jusqu’à 615 litres. Mais à la base, le coffre allemand ne fait que 10 litres de plus. Les dossiers de siège se rabattent en revanche automatiquement depuis le coffre qui dispose d’un double fond (option 145 €).

Seat Ateca © Vistadiferent SeatSeat Ateca © Vistadiferent Seat
Seat Ateca © Vistadiferent Seat

Ces nuances ne seront pas déterminantes pour beaucoup, ce genre de véhicule familial et polyvalent devant affronter des usages aussi bien urbains que routiers en étant volontiers conduit par des femmes.  À 4,36 m de long, il est ainsi en phase avec les Nissan Qashqai et Peugeot 3008 qui caracolent en tête du segment. Comme le Tiguan, l’Ateca est proposé en version traction avant ou quatre roues motrices à coupleur central Haldex de 5e génération, ce qui veut dire qu’elles ne sont enclenchées qu’en cas de nécessité identifiée par les capteurs d’adhérence. C’est bon à la fois pour la sécurité, mais aussi pour les consommations.

Côté moteurs, l’accès est modeste avec au choix : le 1.0 TSI de 115 ch en essence et le 1.6 TDI 115 ch en diesel. Compte tenu des prestations du modèle, cela permet surtout d’avoir un prix d’attaque à 21 990 euros pour le premier nommé, l’offre devenant plus attrayante ensuite avec les 1.4 TSI 150 ch et 2.0 TDI en 150 et 190 ch. On pourra y ajouter une transmission intégrale et une boîte DSG double embrayage à 7 rapports sauf sur le TDI 190 qui reçoit une autre version à 6 rapports, plus à même d’encaisser le couple.

LA VIE À BORD

Pour un habitué de la Leon, pas de dépaysement à bord puisque c’est pratiquement le même tableau de bord autour d’un écran central tactile de 8 pouces. La connectivité est améliorée avec le Media System Plus capable de dialoguer, dès la version Style, avec de nombreuses marques de smartphone.

On est en revanche assis bien plus haut, la garde au sol étant relevée à 19 cm, SUV oblige, et on dispose assez vite en fonction du niveau d’équipement d’un arsenal d’aides à la conduite, comme le régulateur de vitesse adaptatif avec fonction de conduite automatique dans les embouteillages, le système de freinage d’urgence avec reconnaissance de piétons, la détection des panneaux de signalisation, la surveillance des angles morts et la vision périphérique à 360 °.

Seat Ateca © Vistadiferent SeatSeat Ateca © Vistadiferent Seat
Seat Ateca © Vistadiferent Seat

L’équipement est plutôt généreux lui aussi. Si l’on prend les deux 150 ch, dans la moyenne, on déboursera pour un Ateca 2.0 TDI 150 ch 4×2 finition Style 29 785 €. À ce tarif, on dispose d’un bon équipement de série : GPS, caméra de recul, régulateur de vitesse, accès et démarrage mains libres, phares full LED, rails de toit chromés et jantes en alliage de 17 pouces. C’est, à prestations comparables, environ 5 000 euros de moins que sur un Tiguan. En revanche, si les deux modèles partagent les aides à la conduite de toute sorte, seul l’allemand pourra disposer de l’amortissement piloté en option. Mais, on va le voir, l’Ateca s’en sort très bien sans et peut même jouer sur la carte du standing avec sa version « Xcellence » qui reçoit des raffinements comme l’intérieur en Alcantara, le toit panoramique, le chargeur de smartphone par induction, le hayon électrique, la caméra 360 ° pour le stationnement. Et cela pour un tarif de 34 775 € avec le 2.0 TDI 150 4 roues motrices et 37 515 € pour le TDI 190 avec la boîte DSG 6, la DSG7 des autres versions n’étant pas compatible avec le couple du gros diesel.

L’AVIS DU POINT AUTO

Seat Ateca © Vistadiferent SeatSeat Ateca © Vistadiferent Seat
Seat Ateca © Vistadiferent Seat

Faute de moteur essence disponible, nous nous sommes orientés vers le TDI 190 4X4, boîte DSG6. Si le châssis se montre plutôt sportif, ce n’est pas au détriment du confort, en dépit de roues pouvant aller jusqu’à 19 pouces. Agile et entraînant, le châssis se marie bien avec le côté volontaire du moteur dont le couple conséquent (400 Nm dès 1 750 t) fournit une réponse appropriée à l’accélérateur tout en montrant un équilibre sur route exemplaire. La boîte DSG seconde bien le conducteur et, grande différence avec le passé, permet de sélectionner un mode de conduite par une commande rotative sur la console centrale.

Au choix du conducteur ou des conditions de route, on passera d’un mode de conduite à l’autre (Eco, Normal, Sport, Individual) qui influe sur les réglages de la réponse moteur, la transmission et la direction. Sur cette dernière, les variations sont subtiles et ne livrent jamais plus de « feeling », le dispositif électrique restant assez artificiel. Avec les quelques trépidations engendrées par les plus grandes roues, c’est bien tout ce qu’on pourra reprocher à l’Ateca, nettement moins cher que le Tiguan, mais au prix de matériaux pas aussi élitistes que sur l’allemande.

Seat Ateca © Vistadiferent SeatSeat Ateca © Vistadiferent Seat
Seat Ateca © Vistadiferent Seat

LES PLUS :

– Taille-habitabilité remarquable

Seat Ateca © Vistadiferent SeatSeat Ateca © Vistadiferent Seat
Seat Ateca © Vistadiferent Seat

– Agilité et tenue de route

– Prix agressifs

– Équipement complet

LES MOINS :

– Moteur TDI grondant

– Direction artificielle

– Tableau de bord de Leon

– Réputation à construire

Sous le capot des Ateca 4Drive TDI 150 et 190 :

Moteur : 4 cyl. injection directe diesel turbo

Cylindrée : 1 968 cm3

Puissance : 150 ch à 3 500 – 4 000 tr/min / 190 ch à 3 500 – 4 000 tr/min.

Seat Ateca © Vistadiferent SeatSeat Ateca © Vistadiferent Seat
Seat Ateca © Vistadiferent Seat

Couple : 340 Nm à 1 750 – 3 000 tr/min / 400 Nm à 1 7500 – 3 250 tr/min

Transmission : 4 roues motrices (traction disponible sur TDI 150)

Boîte : boîte manuelle 6 / double embrayage 6 rapports

Dimensions L x l x h : 4 363 x 1 841 x 1 615 mm

Coffre : 485 l (510 en 4X2)

0 à 100 km/h : 7,2 s / 8,3 s

Vitesse : 196 km/h / 212 km/h

Consommation : 4,9 l / 5,0 l

CO2 : 128 g/km (pas de malus) / 131 g/km (malus 150 €)

Poids : 1 548 kg (10,3 kg/ch) / 1 610 kg (8,4 kg/ch)

Prix : à partir de 34 775  / 37 515 euros

Le coiffeur de Hollande défrise les internautes

Depuis la publication par LeCanard enchaîné de la fiche de paie du coiffeur de François Hollande, les internautes s’en donnent à cœur joie. Rebaptisée promptement « CoiffeurGate », l’affaire truste le top des tendances sur Twitter depuis le début de la journée. Petit rappel des faits, Olivier B., coiffeur personnel de François Hollande à l’Élysée, touche 9 895 euros brut mensuels, soit autant qu’un ministre. Certes, ce dernier doit en contrepartie être totalement disponible, à toute heure du jour ou de la nuit. Mais cela fait tout de même cher le coup de peigne. Les réactions ont donc fusé. Festival.

Première tendance : les adeptes des jeux de mots. Sur le sujet, les possibilités sont nombreuses, et anonymes comme célébrités s’y sont risqués avec plus ou moins de bonheur.

#CoiffeurGate Un coiffeur à 10 000 euros, c’est le coup d’état permanente !

— lettotal (@lettotal) 13 juillet 2016

Les Français ne peuvent plus voir François Hollande en teinture. #CoiffeurGate

— Guillaume Meurice (@GMeurice) 13 juillet 2016

C’était donc ça la raie publique exemplaire ?#CoiffeurGatepic.twitter.com/PgCLcgaa63

— Karl Lactaire (@KarlLactaire) 13 juillet 2016

Deuxième tendance : ceux qui jugent qu’ils n’en ont pas eu pour leur argent…

On a vraiment dépensé 504 645€ pour ça @fhollande#CoiffeurGatepic.twitter.com/Vs1apQv1Ot

— Widad.K (@widadk) 13 juillet 2016

… Et qui, à ce prix-là, font quelques suggestions.

Quand tu demandes légèrement dégarni sur les cotés #CoiffeurGatepic.twitter.com/wJKoflk0fD

— Montreux Comedy (@MontreuxComedy) 13 juillet 2016

Si encore son coiffeur lui faisait une coupe sympa… #CoiffeurGatepic.twitter.com/TcSBZZsB6K

— Caillou Bijou (@HibouChouGenou) 13 juillet 2016

Enfin, il y a ceux qui rappellent que Hollande en la matière n’a rien inventé.

Petit rappel bien dégagé derrière les oreilles aux élus LR tentés d’en faire trop avec le #CoiffeurGate de FH.. pic.twitter.com/alnVfr092F

— Guillaume Blardone (@gblardone) 13 juillet 2016

Et ceux qui voient là une excellente raison de voter… Juppé !

«Le coiffeur de #Hollande est payé

9 895 euros par mois. Votez Juppé ! » #coiffeurGate

— C’est dit ! (@LecteursVDN) 13 juillet 2016

Le Mans Classic, mille pilotes sous le soleil

Que l’on soit pilote ou passionné, un week-end entier n’est pas de trop pour tenter de faire le tour du Mans Classic. Comme d’habitude, la huitième édition de ce rendez-vous biennal était organisée conjointement par Peter Auto et l’Automobile Club de l’Ouest, avec pour partenaires-clés Le Point, Richard Mille, EFG et Alain Figaret. Nouveau record : ce sont 123 000 passionnés qui auront garé leur voiture (souvent de collection) dans les parages pour arpenter les allées desséchées du circuit des 24 Heures du Mans et du village.

Des hectares de terrain littéralement couverts de voitures de rêve, des plus rares et historiques aux plus rapides et mythiques. Lola, Jaguar, Ferrari, Maserati, Alpine, Porsche… Des milliers d’engins étaient livrés trois jours durant aux objectifs des smartphones et des appareils photo, sous une météo exceptionnelle.

Plus de 8 500 voitures

Le Mans Classic, c’est vraiment l’impression de vivre dans un album de Michel Vaillant, de remonter le temps pour se replonger dans l’histoire de la plus grande course d’endurance du monde, sur une période allant de 1923 à 1993. Au total, l’événement compte 550 bolides en piste, un millier de pilotes, et même dix anciens vainqueurs des 24 Heures, dont le dernier en date, Romain Dumas. À cela s’ajoutent 8 500 voitures représentant 180 clubs de 60 marques, les célébrations du centenaire BMW et du 50e anniversaire de la première victoire de la Ford GT40 aux 24 Heures du Mans. Plus la vente aux enchères Artcurial Motorcars, le concours Le Mans Heritage Club, les enfants sur la piste au volant de mini-bolides pour Little Big Mans. Même les camions étaient à l’honneur, avec une exposition Spéciale F.F.V.E. dédiée aux transporteurs des écuries de course, qui ont également fait leur tour de circuit.

Cette année, l’ouverture du circuit dès le vendredi matin aura permis de gagner cinq heures de piste pour les séances d’essais et la course du Group C, avec plus de quarante voitures en piste incarnant l’âge d’or de l’endurance pour les spécialistes de la discipline. Mais également le magnifique plateau du Jaguar Classic Challenge, avec une soixantaine de représentantes de la marque de Coventry parmi les plus iconiques – Type C, D, E, XK et Mk –, qui a vu la victoire du Britannique Andy Wallace (19 participations aux 24 Heures du Mans, dont une victoire en 1988) au volant de la Type D victorieuse avec l’équipage Mike Hawthorn-Ivor Bueb lors de l’édition 1955.

Des stars sur la piste

Samedi, à 15 h 30, le sprinter Jamaïcain Yohan Blake, ami de la marque horlogère Richard Mille (partenaire principal du Mans Classic avec EFG), a donné le départ de Little Big Mans, où des pilotes en herbe, âgés de 6 à 10 ans, vivent un départ type Le Mans et roulent sur le circuit Bugatti à bord de mini-bolides. Ce fut ensuite au tour du célèbre chanteur Pharrell Williams (également ami de la marque Richard Mille) de brandir le drapeau tricolore pour donner le départ de la course pour les six plateaux couvrant les périodes de 1923 à 1981. L

Le palmarès de Le Mans Classic 2016

Best of Show : Ford GT40 Mk2 (Robert Kauffman)

1er classe 1923-1939 : Lorraine-Dietrich (Philippe Leroux)

1er classe 1949-1953 : DB HBR53 (Dominique Lanlaud)

1er classe 1954-1964 : Frazer Nash (Bill Holroyd)

Prix spécial : Panhard X86 (Pierre Mouette) 1er classe 1965-1971 : Ford GT40 (Frédéric Collot)

Prix spécial : Nomad BRM (Christophe Brunhes)

1er classe 1972-1982 : Inaltera 001 (Edgar Richoz)

Prix spécial : Lola T600 (Jacques Sicotte)

Prix spécial « Fidélité » : Porsche 934 RSR (Claudio Roddaro : 6 participations aux 24 Heures du Mans)

1er classe 1983-2016 : McLaren F1 GTR (François Perrodo)

Prixspécial : Marcos LM600 (Émeric Bordet)

Prix F.I.V.A. : CD Peugeot SP66 (L’Aventure Peugeot)

Prix F.F.V.E. : Delage 3L (Jean-Michel Collet)

Le Concours des clubs a récompensé également plusieurs lauréats et décerné les prix suivants :

1er prix : Historic Lotus Club

2e prix : club Qui n’en veut (Camping rétro)

3e prix : 205 GTI Club de France

Prix spécial F.F.V.E. : Renault Classic

Motion de censure : ces quatre frondeurs qui ont renoncé

Deux signatures. Il leur a manqué deux petits gribouillis pour déposer une motion de censure à l’Assemblée. Même si elle n’avait aucune chance d’aboutir (pour renverser le gouvernement, la motion doit être votée par 290 députés), le symbole aurait été fort. Une gauche qui se retourne contre son propre camp, quand la droite ne prend même plus la peine de réunir les 58 signatures nécessaires. Cela s’est joué à peu. Curieusement, quatre signataires socialistes de la première motion de censure du 11 mai dernier ont refusé de réitérer l’expérience. Il s’agit de Yann Galut, Isabelle Bruneau, Alexis Bachelay et Laurent Kalinowski.

Pour se justifier, ils invoquent la décision du conseil national d’exclure du parti les députés votant la motion. « Nous avons réuni les signataires de la première motion mardi après-midi. Dès le départ, j’ai dit que je ne signerais pas. Valls veut nous exclure du PS. Il aurait été trop content : la motion n’aboutissait pas et en plus il nous virait du parti. Je n’ai pas voulu lui donner de gages. Je veux rester au PS », affirme Yann Galut. Pour Isabelle Bruneau, la situation est différente de celle du 11 mai. « Ma première signature était une réponse institutionnelle face à la brutalité institutionnelle, le 49.3. L’objectif était de forcer le Premier ministre au dialogue avec ses parlementaires. Cela n’a pas marché. Cette fois-ci, c’est un coup d’épée dans l’eau. Cela n’aurait eu aucun impact. » La députée se défend de toute pression subie : « Je n’ai pas été achetée. Mais il est hors de question qu’on me vire ! »

Un candidat de La Fabrique à la primaire

Les parlementaires sont remontés contre Manuel Valls, qui est rendu coupable de tous les maux de la gauche. « Pour moi, Valls, c’est Monsieur 5 %. Il a fait un coup d’État au sein du PS », s’agace Yann Galut. Isabelle Bruneau renchérit : « Il est dans un storytelling de destin présidentiel, il ferait mieux de démissionner. » Pour résumer, pour Alexis Bachelay, choisir de ne pas signer était en fait… l’attitude la plus mature : « On ne veut pas entrer dans l’analyse de deux gauches irréconciliables. Le Premier ministre cherche à casser et à cliver. On a voulu sortir de ce bras de fer et reposer le débat dans une logique plus constructive. Tout ça est violent et mortifère, la gauche mérite mieux. »

Chacun leur tour, ils martèlent qu’ils feront entendre leur voix lors de la primaire organisée en janvier. « La réponse au 49.3, ce n’est pas la motion, mais la primaire. Je ne soutiendrai pas François Hollande », explique Yann Galut. Alexis Bachelay dit vouloir que « le débat se règle devant les citoyens, et pas dans les couloirs de l’Assemblée ». Sa motion, La Fabrique, se refuse à soutenir François Hollande. Il glisse : « Peut-être que l’on présentera un candidat… »

La Bourse de Paris en nette hausse dans le sillage de Wall Street (+1,39%)

Paris – La Bourse de Paris évoluait en nette hausse lundi après-midi (+1,39%), soutenue par la bonne tenue de Wall Street et décidée à repartir de l’avant malgré le Brexit et les craintes sur les banques italiennes.

A 15H56 (13H56 GMT), l’indice CAC 40 prenait 58,15 points à 4.248,83 points, dans un volume d’échanges de 865 millions d’euros. Vendredi, le marché parisien a gagné 1,77%.

Le marché parisien, qui était bien orienté depuis l’ouverture grâce notamment au bond de la Bourse du Japon sur des espoirs de relance, a un peu faibli en milieu de journée avant de se relancer, alors que Wall Street a débuté en hausse.

Le CAC 40 se dirigeait vers une troisième séance de hausse consécutive après avoir connu un nouvel accès de faiblesse la semaine dernière, réplique du choc du Brexit.

« Le marché a moins peur pour l’instant après avoir beaucoup chuté. Mais il reste beaucoup de chemin à faire pour combler ses pertes« , note Xavier de Villepion, un vendeur d’actions de HPC.

La résurgence des craintes sur les conséquences du vote en faveur d’une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne avait contribué à faire à nouveau tanguer les marchés.

De même, l’incertitude entourant la solidité des banques italiennes a pesé ces derniers jours.

Mais « les indices européens étaient déjà bien orientés vendredi avant la publication des chiffres mensuels de l’emploi américains et ont accéléré » après, rappellent les stratégistes du courtier Aurel BGC.

La séance du jour étant dépourvue de tout indicateur majeur, le marché attendant le coup d’envoi de la saison des résultats d’entreprises aux Etats-Unis pour le deuxième trimestre avec dans la soirée le producteur d’aluminium Alcoa.

Du côté des valeurs, Arcelormittal (+5,50% à 4,72 euros) profitait de l’annonce de discussions stratégiques entre le géant indien Tata Steel et plusieurs entreprises, dont l’allemand Thyssenkrupp, en vue de créer une coentreprise européenne dans l’acier comme alternative à la vente de ses activités britanniques.

LafargeHolcim (+3,32% à 38,90 euros) profitait de la signature d’un accord avec le conglomérat indien Nirma en vue de lui céder sa participation dans Lafarge India pour une valeur d’entreprise de 1,4 milliard de dollars.

Ipsen gagnait 2,24% à 53,46 euros après l’annonce de l’arrivée de David Meek au poste de directeur général.

Airbus Group progressait de 2,30% à 50,16 euros. Le salon aéronautique de Farnborough a ouvert ses portes lundi au sud-ouest de Londres, dans le contexte d’un trafic aérien toujours croissant et sur fond de lutte acharnée entre les deux géants Airbus et Boeing pour s’emparer de nouvelles parts de marché.

Ipsos chutait pour sa part de 9,79% à 26,16 euros après avoir bondi de plus de 13% vendredi. Le groupe a démenti lundi avoir engagé des discussions en vue de cessions éventuelles, après des rumeurs qui avaient contribué à la hausse du titre vendredi.

Cac 40 (Euronext)