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Gel et grêle, sale temps sur la Bourgogne

Des vignes recouvertes de grêlons comme par un tapis de neige, des bourgeons noircis par le gel, la deuxième quinzaine du mois d’avril a réservé de bien mauvaises surprises aux producteurs bourguignons et, au final, aucun vignoble n’a échappé aux intempéries. Tout a commencé le 13 avril dans le sud du Mâconnais (AOC Pouilly-Fuissé, Loché et Vinzelles, Saint-Véran), entre 15 h 30 et 16 heures avec un orage de grêle « historique » par la période à laquelle il intervient, par sa durée, quinze à vingt minutes, son intensité, les témoins parlent de grêlons d’un à deux centimètres de diamètre, et par son étendue. Souvent, en Bourgogne, les orages de grêle d’été suivent un couloir relativement étroit de quelques centaines de mètres de largeur. Rien de tel le 13 avril dernier et on peut même estimer que près de 2 500 hectares de vignes ont été plus ou moins touchés : la totalité des crus du sud du Mâconnais, mais aussi, à un moindre degré, les crus Juliénas et Saint-Amour au nord du Beaujolais. Arrivé du sud-ouest, l’orage a d’abord frappé les gamays de Juliénas et Saint-Amour, où les dégâts semblent limités, avant d’aborder les chardonnays du Mâconnais sur les communes de Chasselas, Leynes (AOC Saint-Véran) et Solutré-Pouilly (Pouilly-Fuissé). Dans ces villages situés en première ligne, les premières estimations font état de 80 à 100 % de bourgeons et de petites feuilles arrachés ou tailladés. Si les pertes sont moins importantes ailleurs, aucun secteur n’a été épargné.

Le gel a pris le relais quelques jours plus tard avec un pic dans la nuit du 26 au 27 avril, là aussi sur une très vaste zone qui couvre en fait le reste de la Bourgogne, de Chablis (89) au nord à la côte chalonnaise (71) au sud, en passant par la Côte-d’Or (21) ; le Mâconnais a cette fois été épargné comme d’ailleurs le Beaujolais aux températures plus chaudes. Partout, les températures sont descendues entre – 1 et – 3 degrés en moyenne, ce qui n’a rien d’extrême, d’exceptionnel, à cette période de l’année. Seulement voilà, couplés à une forte humidité ambiante (il a plu et parfois même neigé la veille), à un stade (une à trois feuilles étalées) où la vigne est fragile, aux niveaux d’avancement dans les travaux de la vigne, à la quasi-absence de vent et à un fort rayonnement au lever du jour, ces – 1 à – 3 degrés ont fait des ravages, à tel point que certains techniciens et vignerons parlent du pire gel depuis 1991.

Chablis est en partie seulement (moins de 1 000 hectares sur les 5 500 du vignoble) protégé du gel par différents systèmes (chaufferettes, aspersion d’eau…), en premiers crus et grands crus essentiellement et l’on peut penser que ces zones n’ont pas été trop fortement affectées ; ailleurs à Chablis et dans l’Yonne, c’est une autre histoire. Les autres vignobles de Bourgogne ne bénéficient pas de ce type d’équipement et c’est là, en côtes de Nuits et de Beaune, mais aussi en côte chalonnaise, que les dégâts pourraient être les plus importants, avec néanmoins des variations très importantes selon les coteaux, les parcelles, etc. Ce 27 avril au matin, la Bourgogne a dû affronter un gel de type hivernal, qui prend l’ensemble du coteau de haut en bas (à l’inverse des gelées printanières par rayonnement qui touchent surtout les bas) et il semblerait, conditionnel de rigueur, que les bas et les hauts de coteaux aient un peu partout été les plus touchés, alors que les dégâts sont plus variables dans les milieux de coteau.

Est-il pour autant déjà possible d’évaluer la perte globale pour la future récolte ? Non ! Pour tous les vignerons et techniciens contactés, des bourgeons secondaires vont sans doute se développer dans les prochaines semaines, compensant en partie la perte. Le passage de la floraison aura aussi une grande importance. Il est donc trop tôt pour faire le bilan, mais sans trop de risques de se tromper, on peut déjà annoncer que les caves ne seront pas pleines des vins du millésime 2016. Dans un contexte de grande tension sur les cours des vins, ce n’est une bonne nouvelle pour personne.

Consultez notre dossier : Les dossiers vins

1er Mai : Marine Le Pen menace ses troupes

Ils ne pourront pas dire qu’ils n’avaient pas été prévenus. Selon les informations de RTL, « Marine Le Pen exclura tous les cadres du FN qui iront écouter Jean-Marie Le Pen dimanche ». Mieux encore, « ses fidèles joueront les espions dans la foule » du rassemblement organisé par son père, fidèle à la tradition du 1er Mai mise en place par le Front national jusqu’à l’année passée. « Des personnes de confiance qui joueront les espions dans l’ombre du vieux chef. Incognito, ils ont pour ordre de se mêler à la foule, et même de prendre des photos qui serviront à enclencher, par la suite, les procédures d’expulsion », révèle la radio.

Marine Le Pen exclura tous les cadres du FN qui iront écouter Jean-Marie Le Pen dimanche, ses fidèles joueront les espions dans la foule. ML

— RTL Politique (@RTLPolitique) 29 avril 2016

Depuis plusieurs semaines, le FN a fait savoir qu’il ne célébrerait pas le 1er Mai comme il avait l’habitude de le faire afin de rompre avec l’ancienne image du parti, et bien sûr avec celle de son ancien président Jean-Marie Le Pen. Terminée, donc, la cérémonie devant la statue de Jeanne d’Arc place des Pyramides, si chère au parti d’extrême droite. Marine Le Pen organisera un « grand banquet populaire et patriote » porte de la Villette.

Règlements de comptes familiaux

Voulant éviter les allers-retours des militants entre son banquet et le rassemblement de son père, Marine Le Pen aurait donc mis en place une méthode radicale : toutes les personnes qui se rendraient au meeting organisé par Jean-Marie Le Pen risquent l’expulsion pure et simple du parti frontiste. Contactés par l’Agence France-Presse, des dirigeants du parti confirment à demi-mot les informations de RTL. Se rendre aux côtés de Jean-Marie Le Pen « vaudrait un passage en commission de discipline comme pour toute manifestation hostile », explique l’un d’eux.

Interrogé sur la popularité de son événement, Jean-Marie Le Pen ironise : « S’il y a 200 personnes, on verra que j’ai encore 200 copains. Si c’est 1 000 ou 2 000, ça deviendra un fait politique. » L’année passée, son « Jeanne, au secours », au pied de la statue, le 1er mai, avait symboliquement marqué la rupture définitive entre lui et sa fille. Ce 1er mai 2016 prend donc des allures de règlements de comptes familiaux pour les Le Pen, dont la relation tumultueuse a déjà fait couler beaucoup d’encre depuis plusieurs années.

Violences autour de la loi travail: dialogue de sourds entre syndicats et gouvernement

Paris – Le gouvernement a de nouveau dénoncé vendredi les violences survenues la veille lors des mobilisations contre la loi travail, mettant en cause les syndicats organisateurs, qui ont rétorqué que manifester était « un droit ».

Au total, 214 personnes ont été interpellées et 78 policiers blessés lors des manifestations de jeudi en France. Depuis le début de la contestation contre la loi travail, il y a deux mois, 961 personnes ont été interpellées.

Le gouvernement reproche aux organisations syndicales de ne pas condamner suffisamment les violences. En ligne de mire, la récente affiche d’un syndicat de la CGT affirmant que « la police doit protéger les citoyens et non les frapper« .

« Ceux qui ont diffusé sur la police des affiches et des propos qui contribuaient à tendre (les relations avec les manifestants) n’ont pas témoigné d’un grand esprit de responsabilité« , a estimé Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur.

Pour toute réponse, la CGT a dénoncé « la répression » subie par les militants syndicaux exerçant leur « droit » de manifester, condamnant l’arrestation de quatre d’entre eux. « Les pouvoirs publics, garants de l’Etat de droit, doivent assurer la protection de toutes et tous et doivent permettre à celles et ceux qui le souhaitent, de manifester dans de bonnes conditions« .

Même son de cloche côté étudiants, le président de l’Unef William Martinet insistant sur le fait que « manifester » était « un droit » : « Ça ne doit pas être une prise de risque à cause d’un usage disproportionné de la force par la police« . Il a cependant reconnu que les organisateurs des manifestations devaient « faire plus » pour sécuriser les cortèges.

Le numéro un de FO, Jean-Claude Mailly, a souligné que ces violences éclataient « en dehors des manifs, à côté des manifs« .

Ces violences « discréditent le mouvement« , a déploré le mouvement citoyen Nuit Debout.

Jeudi était la quatrième journée d’action lancée par la CGT, FO, la FSU, Solidaires, l’Unef, la Fidl et l’UNL. Elle a mobilisé 170.000 personnes selon les autorités, 500.000 selon les syndicats, une participation légèrement supérieure à celle du 9 avril, mais nettement plus faible que celle du 31 mars où la police avait compté 390.000 personnes et les organisateurs 1,2 million.

– FO et CGT ensemble le 1er mai –

Les syndicats ont déjà le regard tourné vers la suite, à commencer par le 1er mai où les secrétaires généraux CGT et FO vont défiler ensemble à Paris, une première depuis 2009.

Au-delà des cortèges, l’idée d’une grève reconductible « est dans l’air » selon Solidaires, mais le refus du projet de loi travail a jusqu’à présent entraîné peu d’arrêts de travail.

« C’est bien de crier ici +grève générale+, mais c’est dans les entreprises que les salariés doivent se mettre en grève, et ça c’est plus compliqué« , a admis Philippe Martinez jeudi soir place de la République devant Nuit debout.

Pour ses détracteurs, ce texte introduit de la précarité pour les salariés et est trop favorable aux employeurs, en leur donnant par exemple plus de latitude en matière d’aménagement du temps de travail.

Le 3 mai, les sept organisations syndicales se rassembleront aux abords de l’Assemblée nationale pour appeler les parlementaires à « rejeter » le texte, même s’il a déjà été sensiblement modifié, notamment avec le retrait du plafond des indemnités prud’homales. Mais il reste une « ligne rouge » pour les syndicats : la possibilité de laisser un accord d’entreprise primer sur un accord de branche.

Le rapporteur PS Christophe Sirugue est toutefois confiant. « Je pense qu’on est en mesure d’avoir une majorité, sous réserve des évolutions encore possibles au cours des débats« , a-t-il déclaré lors d’une rencontre avec la presse.

Le gouvernement doit aussi compter avec le patronat, qui réclame de « profondément modifier » le texte.

Mais il a le soutien des syndicats dits « réformistes » (CFDT, Unsa, CFTC) qui en font le thème d’une table-ronde le 1er mai. « Demander le retrait d’un texte porteur de progrès pour les travailleurs ne correspond pas à la logique de la CFDT« , déclare Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, qui juge les violences « inacceptables » et « les condamne« .

Room Mate Grace à New york : pourquoi vous n’irez plus dormir ailleurs

New York regorge d’hôtels. 606 000 000 résultats  obtenus en cinq dixième de seconde en entrant ces deux mots clés dans le moteur de recherche Google. Conclusion, avant même d’y être : vous êtes foutus, perdus, c’est la jungle.

Et pourtant, nous avons trouvé la boussole qui permet de s’y retrouver. Soit l’hôtel qui, même après 7 heures de vols et presque autant de décalage horaire vous remet droit dans le bon sens, en état de marche. Comment ? Grâce au wifi, partout en ville.

Voilà comment cela se passe. Vous franchissez le seuil du lobby, en plein Times Square, avec vos valises à la main et sous les yeux. Style vieil or sur tons sombres, vous voilà dans un univers feutré qui rappelle une malle au trésor ou le décors d’une toile de maître hollandais… C’est tout à fait cosy, et le personnel y est fort chaleureux. Alors on vous glisse gentiment votre « key card » dans la main, numéro de chambre, étage, horaires du petit déjeuner, de la piscine (elle est rose et bleu, c’est étonnant), wifi gratuit avec vos nom et chambre pour identifiants. Routine. Puis, la question tombe : « ça vous dirait d’avoir un accès internet partout en ville ? » Votre esprit rincé par le voyage rassemble ce qu’il lui reste d’ironie pour répondre que oui, bien sûr, et rouler en Cadillac aussi, tout en vous demandant quelle drogue on prend au Room Mate Grace pour être dans cet état de délire avancé… Et bien non, vous faites erreur, la chose est possible. Elle est même totalement gratuite. Sans copie de passeport ni caution, on vous tend une petite trousse d’écolier dans laquelle tient un boîtier à connecter à votre smartphone en un clic.

Et voilà, vous avez le wifi, partout, tout le temps. Alors avec cette  trousse devenue votre meilleure amie, vous pouvez penétrer dans votre chambre à la déco splendide (motifs géométriques ou floraux stylisés et velours frappés) et au lit king size d’une onctuosité sans pareille (les Américains refusent de nous donner le secret de ces lits qui rendent fous…); afin de  déposer vos guides de voyages, plan de métro, plan de ville et carnet de notes. En somme tout l’attirail qui vous permettait, avant, de viser l’adresse qui se trouve au croisement de l’avenue qui donne sur le bon bloc de l’endroit que peut-être avec un peu de chance et beaucoup d’acharnement vous auriez peut-être pu atteindre… A présent, smartphone en main pour arpenter la ville, vous utilisez vos outils de géolocalisation à vous, comme à la maison. Finie aussi la course aux Starbucks Coffee et MacDonald’s (les seuls point d’accès wifi urbains gratuits), vous êtes technologiquement libres, comme en France, sans vous ruiner en « data ». Plus malin encore, si on y pense, le Room Mate Grace permet de profiter encore plus du Room Mate. Tout simplement parce que vous n’aurez pas mis une heure à le retrouver…

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Loi travail : la mobilisation continue

 

Ils ne veulent rien lâcher. Même si les rangs devraient être moins garnis, sept syndicats de salariés et d’étudiants appellent à se mobiliser et descendre dans la rue pour s’opposer à la loi travail. « Gagner le retrait du projet de loi travail est possible », affirme l’intersyndicale (CGT, FO, FSU, Solidaires, Unef, Fidl, UNL) qui a appelé mercredi à « renforcer les mobilisations » à quelques jours du début du débat parlementaire, fixé au 3 mai.

À Paris, la manifestation partira de Denfert-Rochereau à 14 heures en direction de la place de la Nation. La journée de jeudi, qui tombe pendant une période de congés scolaires, sera suivie d’un 1er mai également focalisé sur le projet de loi. Mot d’ordre : le retrait pur et simple d’une réforme perçue comme trop favorable aux employeurs, et facteur de précarité pour les salariés, notamment les jeunes. Les opposants au projet de loi entendent aussi faire du 3 mai « un nouveau temps fort » pour demander aux parlementaires de « rejeter » le texte de Myriam El Khomri. Et ils promettent d’autres rendez-vous si le projet n’est pas retiré.

20 % des vols annulés à Orly

Ce texte vise à donner plus de souplesses aux entreprises, notamment en matière d’aménagement du temps de travail, et à clarifier les règles de licenciement économique. Il a déjà subi des modifications ; le gouvernement a notamment reculé sur le plafond des indemnités prud’homales. Mais pour les syndicats, il reste une « ligne rouge » : « l’inversion de la hiérarchie des normes » permettant à un accord d’entreprise de primer sur un accord de branche même s’il est moins favorable. Outre les manifestations partout en France, des arrêts de travail sont aussi prévus notamment dans les transports.

Dans le ciel comme sur les rails, les perturbations attendues devraient néanmoins être assez limitées. À Orly, 20 % des vols seront annulés et à Roissy « il y aura très probablement des retards mais pas d’annulation de vols », a indiqué l’aviation civile. Air France prévoit d’assurer « la totalité des vols long-courriers, la totalité des vols depuis et vers Paris-Charles de Gaulle et 80 % des vols domestiques de et vers Paris-Orly ». La compagnie prévient toutefois sur son site que « des retards et annulations de dernière minute ne sont pas à exclure ».

Perturbations sur le RER B

Concernant les transports publics franciliens, la RATP a fait savoir que le trafic serait normal jeudi sur les lignes de métro et du RER A, mais « perturbé » sur le RER B. Sur cette ligne, un train sur deux sera en circulation entre la gare du Nord et Aéroport Charles de Gaulle/Mitry-Claye, ainsi que deux sur trois entre gare du Nord et Saint-Rémy-Lès-Chevreuse/Robinson. La RATP prévoit en outre un trafic « quasi normal » pour les bus et tramways. De son côté, la SNCF, dont le trafic a été fortement perturbé par une grève unitaire mardi, a indiqué que « plus de 90 % des trains rouler(aient) sur l’ensemble du pays » jeudi. La compagnie ferroviaire prévoit un trafic normal sur les lignes internationales, les TGV, ou encore les RER C et D en région parisienne.

La contestation a commencé le 9 mars. Au soir du 31 mars, où les défilés avaient réuni 390 000 personnes en France selon les autorités et 1,2 million selon les organisateurs, elle s’est élargie avec le mouvement Nuit debout qui continue d’occuper la place de la République à Paris et pourrait se joindre aux défilés de jeudi. Dans les rangs des mécontents de la future réforme du travail se sont greffés les intermittents, qui négocient l’avenir de leur régime d’indemnisation chômage. Présents depuis lundi au théâtre de l’Odéon à Paris, ils ont étendu leur mouvement d’occupation des salles à Strasbourg, Montpellier, Lille, Bordeaux et Caen, et menacent les festivals d’été. Un accord a été trouvé dans la nuit de mercredi à jeudi par les organisations de salariés et d’employeurs du spectacle sur le régime d’assurance chômage spécifique aux intermittents, une première au sein du secteur.

Les gastro-entérites font 219.000 morts et coûtent 64 milliards de dollars par an

Washington – Les norovirus responsables des gastro-entérites, une infection très contagieuse courante, font 219.000 morts par an dans le monde surtout dans les pays les moins développés et représentent un fardeau de 64 milliards de dollars, estime une étude publiée mardi.

« On entend surtout parler de ces virus quand il y a des flambées de gastro-entérites sur des bateaux de croisière ou liées à un restaurant mais ces agents infectieux sont partout… et personne n’est immunisé« , explique la Dr Sarah Bartsch, de la faculté de médecine Johns Hopkins à Baltimore, principal auteur de cette étude parue dans la revue américaine Plos One.

Les norovirus rendent malades près de 700 millions de personnes dans le monde chaque année. Ceci entraîne 4,2 milliards de dollars environ de coûts en soins médicaux et 60,3 milliards en perte de productivité chaque année, ont déterminé ces chercheurs qui ont pour la première fois chiffré le fardeau économique de cette infection.

Selon eux, leurs travaux montrent qu’il faudrait davantage mobiliser l’attention des autorités et éduquer le public pour pouvoir mieux la combattre.

« Les coûts liés au norovirus sont élevés, plus élevés que pour de nombreuses maladies dont celles provoquées par les rotavirus, qui ont attiré beaucoup plus d’attention« , relève le Dr Bruce Lee, professeur adjoint à la faculté de médecine de l’Université Johns Hopkins, co-auteur de l’étude.

« Nos recherches présentent un argument économique pour accorder une plus grande attention aux infections à norovirus qui ont été ignorées trop longtemps« , explique-t-il.

Le norovirus se transmet aisément et provoque des symptômes gastro-intestinaux sévères dont des nausées, de la diarrhée et des vomissements.

Il n’existe pas encore d’anti-viral ou de vaccin contre ce virus.

Moins d’un pour cent des cas sont liés à des flambées d’infection, précisent les chercheurs. Ils notent également que les médecins ne font pas systématiquement de test pour détecter le virus, ce qui fait que le nombre de cas pourrait être sous-estimé.

En comparaison, le fardeau économique du rotavirus, responsable de diarrhée mortelle chez des enfants en bas âge mais sans danger au-delà de cinq ans, était estimé à deux milliards par an avant la mise au point d’un vaccin efficace, relèvent les chercheurs.

Pour cette étude, ils ont créé un modèle mathématique estimant les coûts médicaux et les pertes de productivité des infections à norovirus pour 233 pays, régions ou territoires pour lesquels les Nations unies disposent de données sur la population.

Audi TT RS : un rival pour la Porsche 911

Il annonce la couleur. Avec ses larges entrées d’air, son bouclier avant façon ramasse-miettes, son aileron arrière et sa double sortie d’échappement, ce nouveau TT RS semble tout droit sorti d’un circuit. Un style démonstratif justifié par une mécanique effectivement digne d’une voiture de course, en l’occurrence un tout nouveau 5 cylindres en ligne turbo essence, architecture reconnaissable à sa sonorité de sirène rendue célèbre par les Audi Quattro championnes du monde des rallyes dans les années 80.

Nouveau 5 cylindres

AUDI TT RS 2016 © AUDI

Ce nouveau bloc en aluminium dont les fûts de cylindres ne sont pas chemisés mais traités en surface par projection plasma d’une mince pellicule de fer est à lui seul de 18 kg plus léger que celui en fonte qu’il remplace, 26 kg pour le moteur complet qui reçoit notamment un vilebrequin creux (usinage axial permettant de retirer un kilo d’acier). Un allègement d’autant plus impressionnant que la complexité du moteur fait par ailleurs un bond avec l’adoption d’une double injection (directe et indirecte) pour passer les futures normes antipollution sans filtre à particules.

480 Nm, 400 ch

AUDI TT RS 2016 © AUDI

La distribution ajoute au double calage variable du précédent 5 cylindres un système valvelift proposant deux levées distinctes des soupapes d’échappement, la faible permettant de réduire le temps de réponse du turbocompresseur à bas régime. De dimensions augmentées, celui-ci produit jusqu’à 1,35 bars de pression de suralimentation, pour un couple pouvant atteindre 480 Nm. De quoi développer jusqu’à 400 chevaux tout rond, soit une puissance se situant à mi-chemin entre celle 911 Carrera (370 ch) et d’une Carrera S (420 ch).

0 à 100 km/h en 3,7 s

AUDI TT RS 2016 © AUDI

Transmise aux 4 roues par l’intermédiaire d’une boîte double embrayage (multidisque à bain d’huile) 7 rapports, cette cavalerie permet au TT de passer de 0 à 100 km/h en seulement 3,7 s (3,9 pour la version roadster), soit 2 dixièmes de moins qu’une 911 Carrera S à boîte PDK. En devenant RS, le TT accède à un niveau de performances qui était il y a quelques années encore réservé à d’authentiques supercars.

Plus agile

AUDI TT RS 2016 © AUDI

Spécifiquement développés pour cette version RS, l’embrayage de modulation du couple vers l’essieu arrière et le système de contrôle de stabilité (totalement déconnectable) déterminent un comportement plus agile que celui du modèle précédent. Le TT RS roule sur des jantes en alliage de 19 pouces pouvant être remplacées, en option, par des unités forgées de 20 pouces. Largement ajourées, celles-ci laissent apparaître des étriers 8 pistons pinçant des disques ventilés de 370 mm de diamètre à l’avant, constitués de fonte, ou, en option, de céramique renforcée de fibres de carbone. Le TT RS sera commercialisé en Europe à l’automne 2016, mais son tarif n’a pas encore été annoncé.

AUDI TT RS 2016 © AUDI

Emmanuel Macron :  » Je ne parlerai plus de la présidentielle ! »

En campagne, ou pas en campagne ? Telle est la question. Officiellement, Emmanuel Macron était en visite, ce lundi, chez Rexiaa, une entreprise aéronautique du Puy-de-Dôme, « au contact d’une industrie qui se modernise, innove et se diversifie. Bref, une industrie du futur. » Plus subtilement, le chouchou des sondages vient aussi prendre le pouls, à la rencontre de « celles et ceux qui constituent la valeur ajoutée d’un pays ». Tout sourire dehors, costume impeccable, courtoisie garantie, Emmanuel Macron a opéré un véritable numéro de séduction auprès des salariés, « dont la moitié sont des femmes ». Tantôt charmeur, tantôt hâbleur, il n’oublie pas de distribuer des poignées de main à tous ceux qu’il croise. Sans exception. Pas la peine de s’en émouvoir. Il le jure, il salue toujours tout le monde, « y compris à 2 heures du matin, dans les couloirs de l’Assemblée nationale ».

« Nous enfler avec le sourire ! »

Accueilli par une cinquantaine de syndicalistes de la GCT et de FO venus lui demander bruyamment, une énième fois, le retrait de la loi travail, Emmanuel Macron n’a pas évité le contact. Eux aussi ont eu droit à un petit détour, en forme toutefois de dialogue de sourds. « Je viens aussi discuter des choses qui ne vont pas », fait-il remarquer aux manifestants. « Vous voulez nous enfler avec le sourire ! » lui lance aussi sec un militant.

Mais il en faudrait plus pour déstabiliser le locataire de Bercy. Macron écoute les salariés, s’intéresse, prend les compliments et se trouve tout à sa joie lorsque le patron de Rexiaa, 70 ans, qui a cédé son entreprise à ses enfants, lui lance : « Les quadras, il faut leur donner les moyens de foncer. » Coups de coude, ricanements, sourires entendus… Le message est passé.

« Je ne suis en marge de rien »

Cerné par une cohorte de journalistes, Emmanuel Macron n’échappe pas longtemps à la question du jour. Pourquoi n’est-il pas invité ce lundi soir, à Paris, au lancement du mouvement « Hé oh la gauche ! », destiné à remobiliser les proches de François Hollande en vue de la présidentielle. « Je ne suis en marge de rien. Ce soir, je serai à Hanovre avec mon collègue allemand pour un rendez-vous prévu de longue date. C’est là qu’on m’attend. Vous savez, il n’y a pas besoin d’être dans les réunions à Paris pour soutenir le président de la République », lâche le ministre, avant de s’agacer vraiment contre l’équipe du Petit Journal de Canal+ qui lui demandait si, oui ou non, il serait candidat en 2017. « Pour mettre fin à toute polémique, vous allez arrêter avec moi ce petit jeu circulaire qui consiste à me faire parler d’autres sujets pour ensuite me reprocher de le faire. Je ne parlerai plus d’aucun de tous ces sujets. Ce qui m’intéresse, c’est la vie des gens, et c’est mon travail de ministre de l’Économie. Arrêtons ce jeu narcissique ! » Décidément, 2017 est encore loin.

 

La France suspend les importations de cerises traitées au diméthoate, insecticide contesté (JO)

Paris – La France a déclenché la clause de sauvegarde lui permettant de suspendre, à partir de samedi et jusqu’à la fin de l’année, les importations de cerises traitées avec le diméthoate, un insecticide contesté, y compris depuis les pays de l’Union européenne, selon un arrêté paru vendredi au Journal officiel.

Ce texte vise, selon le ministère de l’Agriculture, à protéger les consommateurs, mais aussi les producteurs français qui risqueraient de souffrir d’une distorsion de concurrence en cas d’entrée sur le territoire de fruits provenant de pays utilisant toujours le diméthoate.

« L’importation et la mise sur le marché en France de cerises fraîches destinées à l’alimentation en provenance d’Etats membres de l’Union européenne ou de pays tiers où l’utilisation de produits phytopharmaceutiques contenant la substance active diméthoate est autorisée en traitement des cerisiers sont suspendues jusqu’au 31 décembre 2016« , écrit précisément l’arrêté.

« Par dérogation (…) peuvent être importées ou mises sur le marché les cerises qui proviennent d’une production biologique« , ajoute le texte.

L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a interdit le 1er février la mise sur le marché du seul produit restant à base de diméthoate, le fabricant n’ayant pas fourni les précisions demandées alors qu’une évaluation a fait apparaître des « risques inacceptables » pour le consommateur, les cultivateurs ainsi que pour les oiseaux et les mammifères.

Les arboriculteurs du sud de l’Hexagone ont par la suite manifesté leur inquiétude face à une perte importante de production, car ils assurent ne disposer d’aucune alternative pour protéger leurs fruits contre les attaques d’un moucheron particulièrement agressif, le drosophile suzukii, arrivé en Europe en 2010.

Le syndicat agricole majoritaire, la FNSEA, demandait une dérogation de 120 jours pour permettre aux producteurs d’utiliser l’insecticide juste avant la récolte des fruits.

Stéphane Le Foll a demandé fin mars à Bruxelles d’interdire le diméthoate dans l’ensemble de l’UE, faute de quoi la France aurait recours à la clause de sauvegarde.

A ce jour, seules l’Espagne et l’Italie ont emboîté le pas à la France et interdit ce produit, selon le ministère.

Le dernier recours à une clause de sauvegarde par la France remonte à 2012 et visait l’insecticide Cruiser, jugé dangereux pour les abeilles.

Tour Auto Optic 2000 : coup d’œil sur les plus belles cylindrées !

Depuis sa création en 1992, le Tour Auto Optic 2000 est devenu une institution. Chaque année, au retour des beaux jours, des dizaines de passionnés sillonnent la France au volant de bolides qui ont fait les joies des pistes d’antan. Ferrari, Alfa Romeo, Ford : cette étrange transhumance est un voyage à travers le temps et les époques. « Dès les premiers kilomètres, on est replongés dans les années 1960-1970. J’entends les Rolling Stones, les Beatles et Chuck Berry, explique Gérard Holtz, qui y participe cette année avec son fils au volant d’une Alfa Romeo Giulia Veloce de 1966. Le Tour Auto Optic 2000, c’est avant tout une histoire de passionnés.

Patrick Baignières, un des rares à avoir participé à l’ensemble des 19 éditions modernes, ne se lasse pas de traverser la France au volant de son Alfa Romeo coupé 2000. « J’aime les formes arrondies des vieilles voitures et l’absence d’électronique à bord. C’est ce qui fait que la conduite est plus difficile qu’avec les voitures actuelles. Cela décuple le plaisir ! » Partis mardi dernier du Grand Palais à Paris, les concurrents arriveront samedi prochain, de nuit, sur la Croisette de Cannes, terme de cette 25e édition. Pour en profiter, Le Point.fr vous fait découvrir quelques-unes des plus belles voitures engagées dans ce Tour Auto Optic 2000.