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Présidentielle : les nouvelles règles validées par les Sages

« Conforme à la constitution ». Tel est le jugement du Conseil constitutionnel sur la réforme tant contestée par les « petits partis ». Les sages ont annoncé jeudi avoir validé dans son intégralité la réforme des règles de la présidentielle, notamment sur la question du système des parrainages et du temps de parole des candidats.

La proposition de loi organique avait été définitivement adoptée par le Parlement, avec l’appui de 266 députés PS mais aussi de 22 députés Les Républicains, tandis que l’UDI, les radicaux de gauche, le Front de gauche et la majorité des écologistes avaient voté contre ce texte qui n’avait pu faire l’objet d’un accord avec le Sénat. Le « principe d’équité » est substitué à l’actuelle « règle d’égalité » des temps de parole des candidats pendant la période dite « intermédiaire » (trois semaines en 2012), allant de la publication de la liste des candidats au démarrage de la campagne officielle. Les deux semaines avant le premier tour, l’égalité continuera à s’appliquer.

Une liberté accrue pour les médias

Pour le Conseil constitutionnel, « la différence de traitement entre les candidats qui peut en résulter est justifiée par le motif d’intérêt général de clarté du débat électoral » et accorde « aux opérateurs audiovisuels une liberté accrue dans le traitement de l’information en période électorale. » Le CSA sera chargé de veiller à ce « traitement équitable ». Le Conseil constitutionnel souligne en outre qu’il existe « d’autres modes de diffusion qui contribuent à l’information des citoyens en période électorale », une allusion à Internet.

« Une plus grande transparence »

Autre nouveauté, dénoncée notamment par Nicolas Dupont-Aignan (candidat pour Debout la France) et le FN, la réforme du système des parrainages. Le Conseil constitutionnel a validé la publication de la liste intégrale des élus ayant parrainé un candidat (au lieu d’un extrait de 500 noms tirés au sort), la publication, deux fois par semaine, des nouveaux parrains, pour éviter tout faux suspense des candidats sur leur quête des 500 signatures. « Une plus grande transparence sera assurée », salue le Conseil. Les élus devront désormais transmettre par voie postale leur parrainage au Conseil Constitutionnel, alors qu’auparavant ils pouvaient le remettre au candidat.

A ce sujet, le Conseil constitutionnel s’est octroyé la capacité de « prendre en compte des circonstances de force majeure » qui retarderaient l’arrivée des parrainages à l’institution de la rue de Montpensier. Le Conseil constitutionnel a aussi validé le changement de l’heure de fermeture des bureaux de vote de 18 à 19 heures, avec une possibilité comme aujourd’hui jusque 20 heures pour les villes le souhaitant, une mesure adoptée pour éviter les divulgations des estimations de résultats avant l’heure. « Même l’URSS n’aurait pas osé! » s’indigne Nicolas Dupont-Aignan dans un communiqué, qui voit dans cette loi « une rupture d’égalité jamais vue depuis la mise en place de l’élection présidentielle. » « Supprimer l’égalité des temps de parole revient à institutionnaliser le tripartisme en France et voler cette élection aux Français », tempête le maire de Yerres (Essonne) qui appelle « tous les journalistes républicains à respecter pendant les cinq semaines l’égalité du temps de parole ».

Décision scandaleuse du Conseil Constitutionnel sur la fin de l’égalité des temps de parole! Du charabia au service de l’oligarchie !

— N. Dupont-Aignan (@dupontaignan) 21 avril 2016

Netflix s’attend à gagner moins d’abonnés au deuxième trimestre

San Francisco – Le service américain Netflix, figure de proue de la vidéo en ligne en streaming, a encore augmenté ses revenus et ses abonnés sur les trois premiers mois de l’année, mais ses prévisions pour le deuxième trimestre ont jeté un froid lundi.

L’action Netflix chutait d’environ 10% vers 21H30 GMT dans les échanges électroniques d’après-clôture à la Bourse de New York.

Le groupe a gagné 6,74 millions d’abonnés au premier trimestre, un record. Cela porte le total à 81,5 millions, dont 42% à l’international où le service met actuellement les bouchées doubles.

Netflix avait annoncé début janvier son lancement simultané dans 130 nouveaux pays. Ajouté à la cinquantaine où il était déjà présent, cela lui permet d’être désormais présent presque partout dans le monde. Une des exceptions notables est la Chine, où il se contente d’indiquer lundi qu’il poursuit ses discussions.

Au deuxième trimestre en revanche, Netflix n’espère gagner que 2,5 millions d’utilisateurs, dont seulement 0,5 million aux Etats-Unis où il anticipe « un impact modeste » de ses augmentations de prix: les hausses, qui ne concernaient au départ que les nouveaux abonnés, vont commencer à être appliquées progressivement aux plus anciens utilisateurs, jusqu’alors épargnés.

En termes financiers, Netflix a vu au premier trimestre son bénéfice net grimper de 17% à 28 millions de dollars, et son chiffre d’affaires de 24% à 1,96 milliard de dollars. Et son bénéfice par action, la référence pour Wall Street, a atteint 6 cents soit le double de la prévision moyenne des analystes.

Là encore toutefois, les prévisions pour le trimestre en cours s’avèrent décevantes: Netflix s’attend notamment à un chiffre d’affaires stable comparé au trimestre écoulé, quand les analystes espéraient jusqu’ici le voir grimper au-dessus de la barre des 2 milliards de dollars.

La forêt de Brocéliande revisitée

La collection emblématique de Roger Dubuis, l’Excalibur, reconnaissable entre toutes à sa lunette cannelée et ses trois cornes, présent trois nouveaux modèles aux tableaux majestueux dépeignant la nature. Mise en scène par l’artiste Alexandra Bruel dans une série de portraits captivants, cette trilogie horlogère se destine aux femmes amatrices d’horlogerie technique et de joaillerie.

Effet 3D

© DR

Proposés dans une édition limitée à 28 pièces et frappés du Poinçon de Genève, ces trois modèles reflètent la rencontre entre les mondes de l’horlogerie et de la joaillerie au sein de Roger Dubuis. Le calibre RD505SQ, assemblage de 179 composants finis chacun à la main sur toutes les faces, est animé par un tourbillon volant. En l’absence de pont supérieur, ce tourbillon semble suspendu dans sa cage, qui présente une forme similaire à celle d’une croix celtique. Le traitement ajouré du calibre d’une grande beauté hérite du motif stellaire de l’Astral Skeleton, développé par Roger Dubuis pour ses calibres squelettés. Lorsque le calibre est assemblé par l’horloger, les branches de lierres, créations joaillières d’une grande finesse, deviennent partie intégrante du calibre. Elles serpentent entre les ponts pour former l’intérieur du calibre. Créant une parfaite illusion d’optique, le lierre doit donner l’impression de courir à travers le calibre, sans jamais véritablement le toucher, puisqu’il ne pourrait qu’endommager ce mécanisme délicat.

© DR

L’effet de 3D obtenu par la superposition de couches est souligné davantage encore par le choix approprié de pierres précieuses, qui renforce la sensation de profondeur. Le diamant taille en rose de la couronne, ainsi que les diamants taille brillant F et G ou Top Wesselton émaillant la boîte, la lunette, le rehaut, la boucle et les tiges du lierre (en fonction du modèle), sont taillés pour répondre aux besoins spécifiques de l’horlogerie. Sur les ornements en forme de lierre, sertis de pierres, les diamants sont retenus par un serti à griffes délicatement déposé à même les tiges d’or grâce à la technique du serti descendu. Cette technique permet d’optimiser la réflexion de la lumière dansante lorsqu’elle frappe le métal. Pour recréer sur ces garde-temps Excalibur les fleurs que l’on trouve dans la forêt de Brocéliande, Roger Dubuis a fait appel à la directrice artistique et illustratrice française Alexandra Bruel, spécialisées dans les sculptures et décors pop art.

© DR

Une trilogie précieuse

Le premier modèle s’orne de pierres semiprécieuses aux couleurs automnales taillées sur mesure (spessartine, héliodore, rhodolite et tourmaline rubellite), tandis que les couleurs lumineuses des feuilles sont soulignées par des veines finement gravées à la main, apportant une belle touche de réalisme. Il s’accompagne d’un bracelet en cuir d’alligator cousu main rouge. Sur la deuxième interprétation, tout aussi éloquente, ce sont des feuilles de lierre en nacre, façonnées et gravées à la main. Les nuances de son bracelet en cuir d’alligator rose cousu main répondent à l’or rose du boîtier et rappellent la floraison des cerisiers. Touche ultime de cette trilogie, un modèle paré de feuilles de lierre entièrement serties de diamants taille brillant, d’une boite en or blanc habillé d’un serti pavé et d’un bracelet au coloris pourpreviolet.

Pourquoi Denis Baupin quitte EELV

Denis Baupin, vice-président de l’Assemblée nationale, a annoncé lundi dans une lettre adressée au secrétaire national du parti David Cormand qu’il quitte Europe Écologie-Les Verts (EELV), comme l’ont déjà fait plusieurs autres cadres de la formation depuis la fin de l’été.

« J’ai décidé de ne pas renouveler ma cotisation et donc de démissionner d’EELV », écrit le compagnon de la ministre du Logement Emmanuelle Cosse, ancienne secrétaire nationale d’EELV, précisant qu’il « partage de moins en moins les choix stratégiques du mouvement ».

Ma lettre de démission d’EELV https://t.co/dVmoVDZ32B

— Denis_Baupin (@Denis_Baupin) 18 avril 2016

« L’écologie reste le fil conducteur de mon engagement »

Plusieurs personnalités d’EELV, notamment les chefs de groupes parlementaires du parti – Jean-Vincent Placé au Sénat, François de Rugy et Barbara Pompili à l’Assemblée -, ont quitté ces derniers mois la formation, déchirée, entre autres, sur la position à tenir face à l’exécutif. Emmanuelle Cosse a, quant à elle, quitté son poste de secrétaire nationale au moment de son entrée au gouvernement, remplacée par David Cormand, et a annoncé qu’elle se mettait en retrait du parti.

« Je n’ai pas pris cette décision le coeur léger, car cela fait maintenant plus de vingt-sept ans que j’en suis membre, espérant lui avoir été utile », écrit Denis Baupin dans son courrier. « Les militants et cadres d’EELV ne deviennent pas pour moi des ennemis, car je les considérerai toujours comme des écologistes, même si nous avons des désaccords stratégiques. L’écologie reste pour moi le fil conducteur de mon engagement », assure le député, qui a lancé le 9 avril un club de réflexion, CREER, dont l’objectif est de permettre aux organisations politiques écologistes d’être « en capacité de peser, et non de régresser ».

Le nombre de retraités au régime général dépasse les 13 millions

Paris – Le nombre de retraités bénéficiant personnellement d’une pension du régime général en 2015 a augmenté de 3,3% par rapport à 2014, dépassant pour la première fois les 13 millions, a annoncé mercredi la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav).

Ils étaient 13,04 millions à bénéficier d’un droit direct au 31 décembre 2015.

En comptant les pensions de réversion, on comptait 13,9 millions de retraités; 43% d’entre eux ont cotisé à plusieurs régimes de retraite durant leur carrière professionnelle, précise dans un communiqué la Cnav.

Parmi eux, plus de 1,1 million bénéficient d’une retraite anticipée pour carrière longue et 2,7 millions d’une pension de réversion.

Le montant moyen de la retraite de base pour une carrière complète au régime général atteint 1.037 euros par mois en 2015, (hors part versées par les régimes complémentaires Agirc et Arrco), précise l’organisme.

Enfin, l’âge moyen des retraités du régime général reste globalement stable à 73,8 ans (contre 73,6 ans en 2014). Ces retraités sont enfin plus nombreux dans le Sud-Est de la France (Bouches-du-Rhône, Var, Alpes-Maritimes), ainsi que dans le Rhône, l’Isère, le Nord et le Pas-de-Calais.

On a testé pour vous : le Discobélix, c’est renversant !

Vingt-cinq ans après l’ouverture du Parc Astérix, il était temps ! Pour la première fois, une attraction est dédiée à Obélix, le célèbre et enrobé gaulois rouquin. Les puristes reconnaîtront sans peine l’univers de l’album Astérix aux Jeux olympiques.

À première vue, Discobélix n’est pas un Grand Huit. Pas de quoi trembler, donc, devant cette construction en pierre blanche et truffée de bas-reliefs qui dessinent un arc de cercle… Dès la file d’attente, les visiteurs se retrouvent plongés dans un imposant temple grec hérissé de colonnes. Obélix, statufié comme un dieu de l’Olympe, prend la pose, auguste avec son disque sous le bras. Car justement, Discobélix permet aux amateurs de sensations fortes de vivre l’épreuve du lancer de disque, mais de l’intérieur. L’attraction figure en effet un disque de bronze, lancé si fort par Obélix – shooté depuis sa naissance à la potion magique – qu’il dessine un mouvement perpétuel.

Parc Astérix, Discobélix © DR / Parc Astérix

Accrochez-vous !

Les candidats à l’expérience sont donc bien arrimés tout autour de ce disque XXL, assis à califourchon et ceinturés sur une sorte de fauteuil bicyclette et cramponnés à un ersatz de guidon. À peine le manège enclenché, vous voilà ballotés dans l’air, aux quatre points cardinaux, la tête passant même au raz de l’eau. Multipliant les aller-retour, le disque ricoche sur un bassin avant de pivoter au sommet d’une pente raide et de déclencher l’allumage d’une flamme. Au bout de vingt secondes, les plus sensibles, assommés par la force centrifuge, ne savent plus trop où ils en sont. De quoi en perdre facilement son latin…

Parc Astérix, Discobélix © DR / Parc Astérix

Ceux qui sont encore conscients après cette aventure discobole pourront surtout admirer la vue imprenable sur tout le parc. Les amateurs de manèges dignes de ce nom seront servis. L’esprit initial des BD de Goscinny et d’Uderzo reste intact avec cette nouvelle pépite qui s’inscrit sans dénoter dans un parc résolument familial et bon enfant. Car ce qui amuse le plus les enfants, c’est quand même de voir la tête de leurs parents, médusés à l’idée de défier les lois de la gravité. À voir leur sourire béat, on voit bien qu’ils en redemandent… Et que ne ferait-on pas pour nos chères têtes blondes ?

Parc Astérix – situé à 30 kilomètres au nord de Paris

www.parcasterix.fr

Cœurs artificiels : la greffe commence à prendre

Le temps des silences, des malentendus, et des exagérations serait-il en voie d’être résolu autour du cœur artificiel Carmat ? Plus de vingt-deux mois après la première greffe, on commence à y voir un peu plus clair, on note les limites de cette prothèse mais aussi sa pertinence. En même temps, le panorama des cœurs artificiels prend du relief sortant d’un discours de pur marketing. Ainsi, contrairement à la communication de Carmat, ce cœur artificiel est certes inédit dans sa conception, mais il n’est en rien le seul. Et cela bouge.

Carmat et les autres

Aujourd’hui, Carmat est en suspens, en attente de l’avis de l’Agence nationale de sécurité des médicaments qui doit donner son aval à la poursuite des essais. Le professeur Pascal Leprince, chef du service de chirurgie cardiaque à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, reste confiant. Il est le dernier à avoir greffé, en décembre, le Carmat, sur un patient qui allait décéder une dizaine de jours plus tard. Aujourd’hui, le bilan est le suivant : sur les quatre patients greffés, aucun n’est vivant. «Dans deux des quatre interventions, c’est le cœur qui est en cause, nous explique le professeur Le Prince, et dans les deux autres, si l’on peut dire, c’est le patient. Pour notre part, nous avons eu une complication absolument inédite, qui n’avait rien à voir avec la prothèse.»

Alors que d’ordinaire, les équipes qui greffent cette prothèse (celle de l’hôpital Pompidou à Paris comme celle du CHU de Nantes) se retranchent derrière des propos lénifiants, du genre «tout va bien», Pascal Le Prince parle de façon détendue, même s’il reconnaît que le fait que Carmat soit coté en Bourse complique les choses. «Au début, nous n’étions pas censés participer à l’essai. Mais comme on est une des plus grosses équipes françaises de greffes, on a accepté. D’autant que cette semaine, nous allons fêter les 30 ans de pose de cœurs artificiels à la Pitié, avec le cœur artificiel de la société SynCardia Systems.»

Eh oui, trente ans. Cela fait plus de trente ans que d’autres cœurs artificiels sont implantés. Et fonctionnent. Le cœur SynCardia est aujourd’hui le seul autorisé par la FDA (Fedreal Drug Administration) aux Etats-Unis : plus de 1 500 patients, dont certains depuis plusieurs années, l’ont reçu. SynCardia domine le marché des «cœurs» artificiels. Cependant, ce dispositif est loin d’être parfait. Il est entre autres très bruyant, et il nécessite un important appareillage puisqu’il est accompagné d’une batterie externe, qui n’est pas vraiment discrète. «Carmat a beaucoup d’avantages, il est moins bruyant, sa technologie est impressionnante, et il se révèle dans les essais fiables. Inconvénient, il est lourd, prend de la place, et de ce fait il n’est envisageable que sur des patients dont le thorax est imposant». Le professeur Leprince ajoute : «Le problème, quand on a un nouvel appareil, c’est qu’on l’implante chez des patients très lourds, très sévères, chez des patients qui n’avaient pas d’autres options.» Faudra-t-il, dans les prochains essais, l’implanter à des patients qui auraient pu être greffés d’un cœur humain ? Tout cela reste en suspens.

Les autres et Carmat

Au même moment, montrant bien que tout ne peut se résumer entre Carmat ou rien, l’hôpital Marie-Lannelongue, dans les Hauts-de-Seine, vient de révéler la semaine dernière «l’implantation simultanée de trois types de cœurs artificiels spécifiques aux pathologies de trois patients».

Le premier patient a 66 ans. «Depuis plusieurs mois, il présentait des épisodes récurrents d’œdème pulmonaire témoins d’une défaillance cardiaque gauche irréversible. Un cœur artificiel de type Jarvik 2000 a été implanté de façon définitive pour lui permettre un retour à domicile et la reprise de ses activités physiques», dit le communiqué de Marie-Lannelongue. Autre cas, celui d’un homme de 53 ans qui avait fait «un infarctus touchant les 2 ventricules du cœur à l’origine d’une défaillance cardiaque majeure menaçant sa vie à très court terme». En l’absence de greffon disponible, il a bénéficié de l’implantation d’un cœur artificiel total de type Cardiowest, en attente, lui, d’une greffe cardiaque.

Enfin, une enfant de 12 ans. Elle a développé «une cardiomyopathie irréversible pour laquelle une transplantation cardiaque est nécessaire».«Faute de trouver un greffon adapté à sa taille, un cœur artificiel de type Berlin Heart a été implanté pour la maintenir en vie en attendant de trouver un greffon cardiaque compatible», explique l’équipe de Marie-Lannelongue. «Ces trois patients vont bientôt quitter l’hôpital pour aller en convalescence», ajoute la direction de l’hôpital.

On le voit, les progrès sont continus. D’autres cœurs artificiels sont même déjà en version prototype. Et une équipe de chercheurs du Massachusetts General Hospital vient, pour la première fois, de réaliser une étape importante qui permettrait de créer un nouveau cœur à partir de cellules humaines, selon le journal médical Circulation Research. On en est encore loin, mais le besoin est là. Le marché, aussi : autour de 100 000 malades en Europe et aux Etats-Unis, car seulement 5% des patients qui ont besoin d’une transplantation cardiaque en bénéficient, faute de donneurs. 

Eric Favereau

Manifs contre la loi travail : «de l’argent, il y en a dans les caisses du Panama»

Live

• Pour la sixième fois en mois d’un mois, les opposants à la loi El Khomri sur le code du travail descendent dans la rue pour manifester. Plus de 200 rassemblements et manifestations ont lieu à travers la France.

• Plusieurs milliers de personnes ont déjà défilé à Toulouse, Rennes ou encore Strasbourg (lire notre reportage). A Paris, le défilé est parti à 14 heures de République pour rejoindre Nation.

• Le projet de loi a été modifié ces derniers jours lors de son examen en commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale.

Si le direct ne s’ouvre pas dans votre application, cliquez ici.

(Photo Marc Chaumeil pour Libération, prise à Paris ce samedi)

17:53

A Paris.

Notre journaliste Cyril Castelliti rapporte des arrestations tous azimuts place de la Nation, où la police continue de mener des assauts. Voici le témoignage que lui a livré une manifestante sur le point de départ des heurts : «Au niveau du kiosque [situé sur la place de la Nation], les policiers ont attrapé un gosse et l’ont traîné derrière le barrage [de CRS], ce qui a entraîné la réponse des manifestants qui ont commencé à canarder le kiosque» avec des projectiles.

17:34

A Paris.

Une photo prise par Marc Chaumeil pour Libération, dans le cortège parisien.

17:28

A Paris.

Les assauts policiers continuent à Paris, où la place de la Nation est régulièrement couverte d’un gaz dont beaucoup de personnes semblent ignorer l’origine.

17:13

A Paris.

Importants tirs de lacrymo. Le vent aide la dispersion du gaz. Il reste encore bcp de manifestants pas arrivés.

09.04.16Alexandre Hervaud. @AlexHervaud Suivre

17:12

A Paris.

Notre journaliste Alexandre Hervaud, qui est aussi place de la Nation à Paris, rapporte qu’une manifestante a été blessée à l’œil.

A Nation, une manifestante blessé à l’oeil évacuée pour être soignée. « La vache, elle a bien pris » lâche un CRS.

09.04.16Alexandre Hervaud. @AlexHervaud Suivre

16:51

A Paris.

Place de la Nation, notre journaliste Cyril Castelliti décrit la situation : les policiers lancent des assauts réguliers, à coups de lacrymos, au cours desquels ceux d’entre eux qui sont en civil tentent d’embarquer des manifestants, mais ces derniers sont si nombreux que la police recule à chaque fois. La situation crée des attroupements.

16:46

A Paris.

Place de la Nation, où arrivent les manifestants, notre journaliste Cyril Castelliti rapporte que des manifestants ont arrosé les CRS de projectiles divers et de fumigènes, faisant reculer ces derniers sous les applaudissements de la foule.

16:36Des blessés à Rennes

Manifs.

A Rennes, des heurts ont fait plusieurs blessés. La préfecture avance que deux CRS ont été blessés, dont un atteint de surdité. Un policier a aussi été touché par un projectile, une bille métallique, lancée contre lui. Les trois hommes ont été hospitalisés.

De son côté, le secrétaire départemental de FO Fabrice Lerestif a fait état auprès de l’AFP de 19 blessés. Il a assuré auprès qu’il se réservait «le droit de porter plainte pour violences policières».

16:24

A Paris.

De notre journaliste Cyril Castelliti : à mesure que l’on approche de la tête de cortège, la présence policière se fait plus impressionnante. Un militant avec un nez de clown distribue des tracts Nuit debout aux CRS. Il dit qu’un CRS a accepté d’en prendre un et que rien que pour cela, il continue.

16:14

Slogan.

Entendu à Paris : «De l’argent, il y en a, dans les caisses du Panama.»

16:08

Nuit debout.

Nuit debout toujours : on vous invite à lire ce reportage à Nice, une ville bien ancrée à droite, où même ses organisateurs se sont étonnés du succès de la Nuit debout organisée hier.

A Nice, le succès d'une «Nuit Debout» qui étonne même ses organisateurs

16:05

A Paris.

nos journalistes Amandine Cailhol et Cyril Castelliti, dans le cortège parisien, rapportent que des banderoles Nuit debout ont été déployées à certains endroits du parcours, et que des personnes distribuent des tracts Nuit debout. Signalons à ce sujet qu’une soixantaine de Nuits debout sont prévues ce soir en France.

#manif9avril feat #NuitDebout avenue Daumesnil

09.04.16Amandine Cailhol. @A_Cailhol Suivre

15:58A la manif de Strasbourg : «Tout le monde sait qu’on ne négocie pas avec les patrons»

«On ne lâche rien».

Quelque 2000 protestataires ont arpenté les rues de la capitale alsacienne, dans un défilé qui s’est terminé à la mi-journée. Notre journaliste Noémie Rousseau était sur place.

A la manif de Strasbourg : «Tout le monde sait qu’on ne négocie pas avec les patrons»

A lire sur Libération.fr

15:37

A Paris.

Oh, tiens du orange à la #manif9avril, avec la CFDT métallurgie

09.04.16Amandine Cailhol. @A_Cailhol Suivre

15:36

A Paris.

« Questions log. & travail liées. Si contrats précaires ce sera encore + dur de se loger », militant DAL #manif9avril

09.04.16Amandine Cailhol. @A_Cailhol Suivre

15:36

A Paris.

Gros moyen, côté ambiance dans les rangs de Sud #manif9avril

09.04.16Amandine Cailhol. @A_Cailhol Suivre

15:35

Loi travail.

A Paris, c’est notre journaliste Amandine Cailhol qui suit le cortège, lequel a démarré de la place de la République vers 14 heures, pour rejoindre celle de la Nation.

Départ du cortège. #manif9avril « Assez de cette société qui n’offre que le chômage et la précarité » #Paris

09.04.16Amandine Cailhol. @A_Cailhol Suivre

15:34

Loi travail.

Le projet de loi a été modifié ces derniers jours lors de son examen en commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale.

15:34

Loi travail.

Et hop, on ouvre ce direct pour suivre les manifestations d’aujourd’hui contre la loi El Khomri. Pour la sixième fois en mois d’un mois, les opposants à la loi descendent dans la rue pour manifester. Plus de 200 rassemblements et manifestations ont lieu à travers la France.

Etats-Unis: amende de 1,2 milliards de dollars infligée à la banque Wells Fargo

New York – La banque californienne Wells Fargo a écopé vendredi d’une amende de 1,2 milliard de dollars aux Etats-Unis afin de solder des poursuites des autorités américaines liées à ses pratiques dans les crédits immobiliers.

L’établissement, qui fournit un prêt immobilier sur cinq aux Etats-Unis, a reconnu des pratiques « abusives » lors de l’octroi de prêts entre mai 2001 et décembre 2008, a indiqué le département de la Justice (DoJ) dans un communiqué.

« Wells Fargo a admis et reconnu sa responsabilité pour avoir attesté au département de l’Urbanisme et de l’habitat (HUD), durant la période de mai 2001 à décembre 2008, que certains prêts immobiliers hypothécaires étaient éligibles à la garantie apportée par l’Agence fédérale du Logement (FHA) alors que ce n’était pas le cas. Ce qui fait que le gouvernement fédéral a indemnisé la FHA lorsque certains de ces crédits n’ont pas été remboursés« , explique le ministère.

Cet accord met fin, selon le ministère, aux poursuites engagées par le gouvernement fédéral devant des tribunaux new-yorkais et californien ainsi qu’aux actions engagées contre Kurt Lofrano, un ancien dirigeant de Wells Fargo dans ce dossier.

Il a déjà aussi été approuvé par un juge comme le veut la procédure judiciaire américaine en matière de contentieux, précise le DoJ.

« Cet arrangement nous permet de mettre derrière nous cette procédure« , a réagi dans un communiqué la banque, ajoutant avoir constitué des réserves pour absorber cette amende.

Berluti, tailleur grand luxe

La clientèle historique était sceptique. Il y a 4 ans, à l’aube de ses 120 ans, Berluti partait à l’assaut du prêt-à-porter. Pourquoi diable le bottier virtuose, orfèvre du cuir et maître de la patine, s’aventurait-il ainsi ? L’ambition de la maison était pourtant simple : décliner son amour des matières, pousser à son paroxysme l’attention portée aux détails pour satisfaire l’homme raffiné en quête de fantaisie germanopratine. Souliers, maroquinerie, vêtements, horlogerie, accessoires de sport, babyfoot et même pot à crayons… Rien n’échappe aux patines grand luxe des ateliers de Berluti.

Berluti, défilé printemps-été 2016 © DRBerluti, défilé printemps-été 2016 © DR
Berluti, défilé printemps-été 2016 © DR

L’art et la matière

Pour créer la silhouette de l’homme Berluti, la maison fait appel au « tailleur le plus créatif d’Italie », Alessandro Sartori. Celui qui a fait ses armes chez Zegna est alors confronté à un exercice périlleux : séduire une clientèle plus jeune sans pour autant faire fuir les aficionados historiques de la marque. Entre classicisme décalé et technicité virtuose, le styliste – qui vient tout juste d’annoncer son départ – donne vie à un prêt-à-porter viril, gorgé de caractère.

Dans le prêt-à-porter de luxe, la compétition se joue sur la finesse des matières. De ce point de vue, rares sont les concurrents à pouvoir rivaliser avec Berluti. Alligator patiné, cuir de Kangourou, cachemire d’exception, lin de Normandie… Les défilés de la maison sont une démonstration impertinente de qualité et de savoir-faire. Et, qu’importe si les looks de la collection podium sont difficilement portables, ils n’ont pour ambition que d’installer l’identité visuelle du mâle moderne. Édités en nombre limité, les vêtements du défilé ont su conquérir les commentateurs exigeants de la presse et surprendre une clientèle branchée, en grande partie asiatique.

Berluti SS 16 © DRBerluti SS 16 © DR
B-Way 3900 €, chemise col mao 430 €, car coat 3900 €.  © DR

Cultiver l’héritage du bottier

Pour apprécier la malicieuse minutie des artisans, il faut passer les portes gansées de cuir d’une des boutiques. On découvre alors un pardessus à la légèreté aérienne dont la douceur rappelle celle d’un cuir d’agneau et qui se compose de feuilles de papier, traitées pour être déperlantes. Chez Berluti, le modeste papier se pare des atouts d’une peau de bête : faisant fi du culte de la préciosité, les ateliers magnifient toutes les matières.

La sobriété apparente des vêtements se marie à la grande délicatesse portée aux détails. Boutonnières cousues main (45 minutes pour monter chacune d’entre elles), pièces métalliques en laiton et argent vieilli brossé, pattes de serrage ajustables en cuir précieux, boutons en corne véritable… Le luxe ne se veut pas ostentatoire, mais s’exprime dans la précision du travail de perfectionnistes inspirés.

Au fil des collections, Alessandro Sartori file la métaphore stylistique des emblématiques du style Berluti, sans subir le poids l’héritage d’une maison à patrimoine. Bien sûr, le cuir rythme la collection, mais il s’exprime aussi avec modération au détour de détails discrets. Des lacets de chaussures en cuir de veau surpiqué se mêlent harmonieusement aux mailles torsadées d’un pull. L’œil connaisseur fait le parallèle entre la balafre qui pare la poche des vestes et les souliers Gaspard, dont le cuir est incisé comme une toile de l’artiste Lucio Fontana. Les amateurs de reflets jetteront quant à eux leur dévolu sur le B-way, sorte du « k-way de luxe » facturé 3 900 euros. Le best seller de la maison, qui peut prendre la forme d’un petit coussin une fois replié, a vu son cuir bleu nuit patiné au chalumeau.

Berluti, forestière, Arnys © DRBerluti, forestière, Arnys © DR
Maille col rond avec broderies en lacets 1700 €, blouse en lin 550 €, veste Forestière prix sur demande. © DR

Doha, la nouvelle rive gauche

Outre ces collections, Berluti perpétue l’héritage esthétique de la maison Arnys, une célèbre maison qui a habillé Jean Cocteau, Le Corbusier, ou encore Pierre Moscovici et François Fillon, à travers des collections capsules, de mailles, de vareuses et bien sûr de Forestières. La veste imaginée pour le célèbre architecte suisse est inspirée de l’habit traditionnel des garde-chasses de Sologne. Elle se décline à présent dans les coloris fétiches du vieux tailleur : anis, brique, moutarde, mais également dans les matières plus exotiques, chères au bottier italien. Comble du chic, la patine des vestes en croco peut s’assortir à celle des souliers… Il se dit que les Qataris en sont fans.