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La Bourse de Paris rattrapée par un indicateur chinois préoccupant

Paris – La Bourse de Paris évoluait en nette baisse mardi (-1,41%), pénalisée par de mauvais chiffres sur le commerce extérieur chinois, tout en étant encore soumise à des prises de bénéfices après son récent rebond.

A 09H22 (08H22 GMT), l’indice CAC 40 perdait 62,73 points à 4.379,56 points. La veille, il avait lâché 0,32%.

Le marché était surtout affecté par « la publication de mauvaises statistiques asiatiques (baisse du PIB japonais et effondrement des exportations chinoises)« , estime John Plassard, chez Mirabaud Securities.

Les investisseurs étaient rattrapés par des mauvaises nouvelles en Chine, qui a vu ses exportations s’effondrer d’environ 25% en dollars sur un an en février, sur fond de conjoncture internationale morose et de dégradation de l’activité dans la deuxième économie mondiale.

« Le problème, c’est que les chiffres du mois de février sont généralement illisibles en Chine en raison du Nouvel an lunaire« , signale toutefois le courtier Aurel BGC.

Ces chiffres chinois sont publiés alors que les investisseurs sont tentés de prendre quelques profits, compte tenu du fort rebond enregistré par les indices boursiers depuis un mois. Le CAC 40 évoluait encore sous 3.900 points le 11 février avant de se ressaisir et de s’installer depuis une semaine au-dessus des 4.400 points.

Dans le même temps, « la poursuite de la hausse du baril profite moins aux indices européens« , remarque Aurel BGC.

Les cours du pétrole reculaient en Asie après avoir terminé à New York au plus haut depuis le début de l’année grâce à des espoirs d’une limitation de l’offre et d’un maintien de la demande.

Enfin, l’agenda du jour est peu fourni à l’exception de la deuxième estimation de la croissance dans la zone euro pour le quatrième trimestre 2015.

Les investisseurs auront d’ailleurs peu d’indicateurs à suivre jusqu’à jeudi et la réunion de la Banque centrale européenne (BCE). Ce rendez-vous suscite de très fortes attentes sur les marchés qui misent sur l’annonce de nouvelles mesures de soutien à l’économie.

« Le marché semble empreint de certitudes à l’approche de la réunion de la BCE ce jeudi mais les investisseurs se gardent toutefois de trop prendre position« , note Christopher Dembik, économiste chez Saxo Banque.

Parmi les valeurs, les titres liés aux matières premières tiraient le marché vers le bas après les indicateurs chinois et compte tenu de leur récente progression.

ArcelorMittal perdait 2,23% à 4,56 euros, CGG 3,70% à 0,78 euro et Technip 1,61% à 48,94 euros.

Les valeurs industrielles souffraient également, à l’image de PSA Peugeot Citroën (-1,51% à 14,97 euros) et Renault (-2,69% à 85,15 euros).

Le secteur bancaire reculait, à l’approche de la réunion de la BCE. BNP Paribas perdait 1,72% à 44,85 euros, Crédit Agricole 1,54% à 9,71 euros et Société Générale 2,06% à 33,78 euros.

Ipsen était pénalisé (-2,31% à 47,43 euros) par un abaissement de recommandation par Barclays.

Air France-KLM perdait 1,52% à 8,22 euros. Le trafic passagers du groupe a enregistré en février une hausse de 6,3% avec 6,3 millions de passagers transportés, marquée par un bond de 11,7% sur l’Amérique latine.

Casino baissait (-1,86% à 47,66 euros), sans trop souffrir des nouveaux commentaires de la société d’investissement américaine Muddy Waters, à la veille de la publication de ses résultats.

Figeac Aero lâchait 1,12% à 23,81 euros,après avoir annoncé le lancement d’une augmentation de capital d’un montant minimum de 75 millions d’euros, afin de soutenir son développement.

Enfin, Séché Environnement bondissait (+6,38% à 28,51 euros). La société a vu son bénéfice net et son activité progresser en 2015, et renforce, avec une nouvelle acquisition, son développement dans les déchets faiblement radioactifs.

Cac 40 (Euronext)

Les voitures de collection veulent rouler dans Paris

Le vent de l’histoire parisienne est plus à organiser des courses de voitures électriques autour des Invalides qu’à autoriser les voitures anciennes à circuler dans les rues de la capitale. C’est bien tout le paradoxe de l’administration Hidalgo qui va permettre l’organisation le 23 avril d’une course automobile dans les artères du 7e arrondissement et interdire dès le 1er juillet les promenades débonnaires d’inoffensifs véhicules de collection. Tout au moins si la pétition qui circule en ce moment sur www.change.org et rassemble déjà en quelques heures près de 6 000 signatures ne parvient pas à lui faire entendre raison.

Alice Aufray © Tom Zaniroli DRAlice Aufray © Tom Zaniroli DR
La joie de vivre et de partager la route en voitures anciennes est indescriptible © Tom Zaniroli DR

L’organisme qui l’héberge est celui-là même qui a recueilli la pétition contre la loi travail de Myriam El Kohmri. La dimension de l’enjeu n’est évidemment pas comparable, mais cette pétition touche à un point sensible : celui de la réduction du périmètre de liberté des Parisiens. En effet, à compter du 1er juillet 2016, les véhicules immatriculés avant 1997 ne pourront plus circuler librement dans Paris pendant la journée. Cela relève d’une décision unilatérale de la Mairie de Paris, prise dans le cadre de son plan antipollution.

Vague de restrictions

Dans les faits, cette interdiction vise naturellement à améliorer la situation sanitaire et la qualité de l’air pour laquelle l’administration municipale a désormais à rendre des comptes. Nous avons détaillé ici même (lire notre article) la vague européenne des restrictions d’usage des véhicules polluants dans les grandes cités. Paris ne fait donc pas exception et interdira aux propriétaires de véhicules de plus de 20 ans de circuler. Mais dans ce lot où l’on compte une majorité de vieilles guimbardes qui assurent les utilités minimales d’une seconde, voire une troisième voiture, on trouve aussi toutes les voitures de collection qui sont entretenues et choyées dans les garages parisiens.

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Les voitures anciennes ont leurs manifestations dédiées dont le théatre est le plus souvent Paris © Tom Zaniroli DR

Si la décision municipale devait être indistinctement appliquée et, à sa suite, bon nombre d’autres villes suivront, les véhicules de collection seront de fait interdits de séjour. Ou alors, un séjour immobile comme toute œuvre d’art accrochée aux cimaises d’un musée. Or, à la différence des autres objets de collection, l’automobile est une sculpture vivante, qui roule comme au premier jour et va à la rencontre de son public dans la rue. Paris est d’ailleurs le théâtre privilégié de différentes manifestations de voitures anciennes qui réjouissent habitants autant que touristes. Les bannir des artères de la capitale serait dévoyer le sens d’une mesure antipollution qui, dans l’esprit, ne vise que les véhicules mal entretenus. Mais englobés dans la masse de l’interdiction, les collectionneurs et amoureux de cette automobile ancienne faisant partie du patrimoine français protestent contre une mesure aveugle.

Hobby innocent

Voitures anciennes © Ronan Jegaden Photographie DR

« Elle constitue une grave privation de liberté, alors même que l’impact de la circulation de ces voitures dont l’usage reste très exceptionnel ne peut être qu’imperceptible. Cette mesure concerne également l’activité des professionnels de la voiture ancienne établis dans Paris intra-muros, les organisateurs de manifestations diverses, les touristes amateurs de voitures anciennes et plus généralement tous ceux qui se consacrent à ce hobby innocent et paisible et protègent ainsi un patrimoine automobile qui hélas tend, dans l’indifférence générale à quitter notre pays au profit d’acheteurs étrangers. »

On ne peut évidemment que souscrire au texte de cette pétition alors que l’usage de ces voitures ne changera rien à la qualité de l’air à Paris. Témoin « 4 roues sous un parapluie », cette entreprise de tourisme qui permet aux touristes de visiter Paris en 2 CV (lire notre article), un charme bien français qui, dans la carte postale, fait aussi bien qu’un pousse-pousse à Saigon ou une gondole à Venise. Mme Hidalgo sera-t-elle insensible à cet argument ?

Le procès du «dentiste de l’horreur» s’ouvre à Nevers

Le procès du «dentiste de l’horreur» s’est ouvert au tribunal correctionnel de Nevers. Ce Néerlandais de 51 ans, dont le nom est Mark Van Nierop, est jugé jusqu’au 18 mars pour avoir mutilé une centaine de patients dans son cabinet de la Nièvre, entre 2008 et 2012. Il est arrivé au palais de justice camouflé sous une couverture, et n’a pas voulu être filmé ou photographié avant l’ouverture des débats. Son avocate, Me Delphine Morin-Meneghel, a refusé de s’exprimer devant la presse.

Abcès et infections en série, appareils mal posés, dents saines arrachées, la liste des barbaries dressée par les victimes est éloquente. Aucune de leurs gencives n’a échappé aux «peuti piqûrr» de cet homme à la carrure de «géant»., écrivait-on en 2014, lorsque nous avons rencontré certaines de ses victimes. Une personne, une piqûre…«C’était même plus un cabinet de dentiste, c’était l’usine», lâchait Sylviane, huit dents arrachées en un rendez-vous. «On baillait, on bavait pendant des heures. Ah, ça, il pouvait les toucher, nos dents», raillait Danièle, dont la dentition a été limée jusqu’au frein.

Discrimination à l’embauche: une cadre demande à être intégrée d’office chez EDF

Paris – Une cadre, qui estime que sa candidature chez EDF a été rejetée sans motif valable, a décidé de porter plainte contre l’électricien demandant aux juges d’ordonner son intégration d’office, une première judiciaire, a-t-on appris auprès de son avocat.

La jeune femme, âgée de 36 ans, avait postulé le 14 mars 2015 à un poste d’ingénieur-chercheur en mécanique des fluides au sein du service de recherche et développement d’EDF.

« Ce poste correspondait en tout point aux compétences de la candidate« , titulaire notamment d’un doctorat en mécanique des fluides et d’un post-doctorat à l’École des mines de Douai, relève son avocat Me Slim Ben Achour.

Elle s’était vu notifier le 20 mars un refus du cabinet de recrutement Menway Talents. Il estimait que d’autres candidats présentaient « un profil correspondant davantage à leur recherche« .

La jeune femme avait demandé des explications. « Le cabinet de recrutement a modifié de nombreuses fois le profil du poste, mais je correspondais aux nouvelles conditions« , a-t-elle déclaré à l’AFP. « Je suis en âge de procréer, maghrébine et musulmane. Cela a sûrement posé problème« , a-t-elle ajouté.

Slim Ben Achour ne demande « pas de dommages et intérêts, mais l’intégration d’office, une première en France« .

Il compte s’appuyer sur l’article 1132 du code du travail qui indique qu' »aucune personne ne peut être écartée d’une procédure de recrutement« , pour des motifs discriminatoires et que « toute disposition ou tout acte pris à l’égard d’un salarié en méconnaissance des dispositions du présent chapitre est nul« , en l’espèce le refus d’intégrer.

Pour Me Sylvain Niel, spécialiste en droit social, sa plainte a peu de chance d’aboutir. « On ne peut pas contraindre un employeur à embaucher une salariée sur la seule preuve qu’il a commis un acte discriminatoire« , relève-t-il.

A ce jour, la jurisprudence a établi qu’un licenciement pouvait être annulé, mais jamais un refus d’embauche.

Cette affaire sera examinée par les prud’hommes de Paris le 20 octobre.

L’Assemblée revient sur une mesure contre la surpopulation carcérale

L’Assemblée nationale est revenue jeudi soir, en achevant les débats sur la réforme pénale et à la demande du gouvernement, sur un article qui visait à tenir compte de la surpopulation carcérale lors de l’examen des réductions de peine. L’article concerné, voté en commission des Lois était fortement critiqué par la droite. Il stipulait que «l’appréciation des efforts de réinsertion en vue de l’octroi des réductions supplémentaires de peine tient compte de l’impact sur le condamné des conditions matérielles de détention et du taux d’occupation de l’établissement pénitentiaire».

Après un premier vote favorable à cet article par 8 voix contre 7, que le ministre de la Justice, Jean-Jacques Urvoas, a dit regretter «fondamentalement», le gouvernement a demandé une deuxième délibération, celle-ci débouchant à la toute fin des débats sur la réforme pénale sur la suppression de l’article. Le Garde des Sceaux a fait valoir «le respect de l’égalité devant la loi» pour expliquer le refus de cet article.

Pour le gouvernement, «l’octroi de réductions de peine supplémentaires est fondé sur le principe d’individualisation et doit dépendre des efforts réalisés par le condamné et non de facteurs extérieurs qui introduiraient une différence de traitement entre condamnés selon le lieu d’exécution de leur peine». «Cette rupture du principe d’égalité devant la loi paraît de nature à faire encourir un risque constitutionnel», indique-t-il.

Au groupe Les Républicains, qui doit trancher mardi entre un vote contre et une abstention sur l’ensemble du texte avant le vote solennel prévu le même jour, cette mesure était vue comme un «chiffon rouge». Le député Eric Ciotti, qui défendait également un amendement de suppression, a jugé cet article «ahurissant» et évoqué une «folie juridique» dans l’hémicycle.

AFP

Le pétrole bon marché, pas si profitable à la France

Si, à première vue, la dégringolade des cours a bénéficié aux finances tricolores, ses effets sur le long terme se révèlent plus préoccupants pour la croissance.

Un gain de 225 eurospar ménage: le gouvernement n’aurait pas fait mieux pour doper le pouvoir d’achat des Français. En janvier 2015, devant les députés, le ministre des Finances, Michel Sapin, se réjouissait par avance des effets d’un pétrole bon marché sur les finances tricolores et le revenu des ménages. A l’époque, il ne pouvait imaginer que le baril tomberait sous les 30 dollars un an plus tard. Aujourd’hui, cette dégringolade est-elle toujours une aussi bonne nouvelle pour l’économie française?

NOTRE DOSSIER >> Le cours du pétrole

D’un point de vue strictement comptable, l’affaire est entendue. « L’effet pétrole est immédiat, les dépenses des ménages ont considérablement augmenté l’an passé », estime Axelle Lacan, de Coe-Rexecode. Selon ses calculs, la chute du baril en 2015 a permis à la France d’économiser 17,5 milliards d’euros sur sa facture énergétique, aux Français de gagner 6,8 milliards d’euros de revenus supplémentaires, et aux entreprises d’afficher 7 milliards d’euros de marges en plus. Une aubaine non négligeable.

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« Au total, nous avons calculé que chaque baisse de 20 dollars du cours du baril rapportait 0,23 point de croissance supplémentaire à la France, soit un surplus de 0,5 point de PIB en plus en 2015 », évalue de son côté Céline Antonin, de l’OFCE.

La transition énergétique entre parenthèses

Avec un baril ayant chuté de 75% depuis l’été 2014, on aurait pu espérer que la croissance française en profite davantage. « Du fait de la baisse de consommation des pays producteurs de pétrole, les exportations françaises n’ont pas progressé autant qu’espéré. Quant aux entreprises, elles ont préféré thésauriser ce petit trésor de guerre plutôt qu’investir », explique Patrick Artus, l’économiste en chef de Natixis.

En plus des tensions géopolitiques, les à-côtés négatifs d’un pétrole durablement bas sont nombreux. Parmi eux, l’inflation nulle est un sujet de plus en plus préoccupant. « L’an dernier, elle a limité l’effet de certaines mesures d’économies budgétaires, comme le gel des prestations sociales indexées sur l’inflation », explique Axelle Lacan. De plus, et c’est sans doute le plus grave, « avec une inflation à zéro, tous les efforts de la BCE pour soutenir la croissance sont annihilés », constate Patrick Artus.

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Autre risque pointé par les observateurs: celui de la mise entre parenthèses de la transition énergétique. « Avec un pétrole à 100 dollars, on était déjà incapable de faire émerger un prix du carbone dissuasif. Aujourd’hui, la volonté politique risque de disparaître », regrette Matthieu Auzanneau, chargé de la prospective au Shift Project, groupe de réflexion sur la transition énergétique. C’est sûr, avec un prix à la pompe du gazole d’à peine un euro le litre, les automobilistes ne sont pas près de laisser leur diesel au garage…

Les « plus » de la baisse en 2015

225 euros:le pouvoir d’achat supplémentaire par ménage

17,5 milliards d’euros: la baisse de la facture énergétique globale

7 milliards d’euros:le gain de marges des entreprises

0,5% de PIB:le surplus de croissance lié au pétrole

Sources: Xerfi, Coe Rexecode, OFCE.

La Bourse de Paris termine en hausse (+1,22%) grâce à la bonne tenue du pétrole

Paris – La Bourse de Paris a clôturé mardi en territoire positif (+1,22%), inscrivant sa quatrième séance de hausse consécutive, grâce à la bonne tenue des prix du pétrole.

L’indice CAC 40 a pris 53,29 points à 4.406,84 points, dans un volume d’échanges modéré de 3,5 milliards d’euros. La veille, il avait fini en hausse de 0,90%.

Cac 40 (Euronext)

Nager avec les psychopathes

Récemment, j’ai eu la chance de réaliser un rêve d’enfant : nager avec des dauphins à Cannes. Une aventure fabuleuse, et que je ne regrette pas le moins du monde. Mais j’aimerais plutôt vous relater ici ce que j’ai appris sur les dauphins, de la bouche même d’une delphinologue aguerrie. Le dauphin est, vous l’aurez sans doute remarqué, l’un des animaux chéris des petites filles. Et c’est vrai qu’il est difficile de ne pas se laisser séduire : comment pourrait-on ne pas se réjouir à la vue de ce gros poisson qui semble toujours sourire, qui est particulièrement sociable, et qui aime faire des cabrioles ? C’est une figure même de la gaieté ! Mais la réalité est bien plus complexe. S’ils ont l’air tout mignons, quand leur jolie tête dépasse de l’eau, on note vite qu’ils sont loin d’être de simples poissons, une fois qu’on est dans l’eau avec eux : ils sont non seulement plus grands, mais aussi plus gros, et surtout beaucoup plus puissants qu’un homme. Du coup, leur aspect peluche passe rapidement à l’as, lorsqu’on est dans l’eau à leur côté. Et cette parfaite rangée de petits dents qu’ils ont ne ressemble plus tant à un sourire. D’autant qu’en fin de compte, j’ai appris que le dauphin n’est pas du tout, mais alors pas du tout le brave Flipper qu’on nous a décrit dans notre enfance. Ils peuvent en fait devenir extrêmement agressifs, à certaines occasions. Une des organisatrices m’a d’ailleurs confié qu’il ne faut jamais nager avec eux quand ils étaient en chaleur : c’est trop périlleux ! Elle m’a appris dans la foulée que les dauphins font partie des rares animaux à exercer le viol collectif ! Des groupes de dauphins mâles forment en effet des alliances pour braconner en meute, enlever une femelle (parfois plus d’un mois) et s’unir à elle les uns derrière les autres ! Si j’avais su cela étant enfant, je n’aurais pas regardé Flipper de la même façon ! Pourtant, même après avoir appris tout ça, je continue à être ému chaque fois que je songe à ce moment prodigieux où je me suis retrouvé à nager avec eux à Cannes. Pas facile de croire à tout ça quand on les voit sourire ! Allez sur le site qui vous propose de nager avec les dauphins pour en savoir plus.

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Nord : un couple de seniors retrouvé pendu à son domicile

Une femme de 61 ans et son mari de 54 ans ont été retrouvés pendus dimanche en fin de journée à son domicile de Condé-sur-Escaut (Nord), au nord de Valenciennes, a-t-on appris de sources concordantes, lundi. «Une procédure de recherche des causes de la mort a été ouverte. L’hypothèse d’un double suicide est privilégiée», a déclaré le procureur de Valenciennes, François Pérain.

Les corps du couple avaient été découverts dimanche en fin de journée par les pompiers, a-t-on appris auprès d’eux. L’homme, dont on ignore quelle était sa situation professionnelle, était âgé de 54 ans, sa femme, sans profession, venait d’avoir 61 ans. «Le motif de ce drame est à préciser par les auditions des proches qui sont actuellement en cours, dans la mesure où le couple n’aurait pas laissé de lettre d’adieu», a précisé le procureur.

AFP

Évasion : une pointe d’exotisme

Dites « paradis » et l’on vous répondra à l’unisson Polynésie, Seychelles, Maldives ou Caraïbes. Il est pourtant d’autres édens qui s’égrènent le long des côtes sud-américaines, notamment dans l’ouest du Mexique, sur la péninsule de Baja (Baja California), coincée entre l’océan Pacifique et le golfe de Californie. C’est ici, sur une plage de sable fin et à fleur de rocher, que se dresse l’hôtel One&Only Palmilla, véritable institution locale dont la renommée dépasse les frontières du pays. Chefs d’État, familles royales, stars hollywoodiennes… De Scarlett Johansson à Tom Cruise en passant par Oprah Winfrey, Barbra Streisand, Meg Ryan, Sean Penn ou encore Eva Longoria, tous y ont séjourné à l’occasion d’une fête, d’un mariage ou d’une escapade secrète. Et tous ont participé à son rayonnement, amorcé il y a plus d’un demi-siècle. Le Palmilla recèle en effet sa petite histoire. Beaucoup moins banale qu’elle n’y paraît.

Rudoyé par un ouragan, l’hôtel a été rénové. Ici, une chambre avec terrasse et vue sur la baie de San José. © Nickolas Sargent DR

John Wayne, Bing Crosby et Dwight Eisenhower

Tout commence au milieu des années 50. La péninsule de Baja est alors un territoire inexploré, uniquement accessible par la mer et par les airs. C’est justement à bord de son avion qu’Abelardo R. Rodríguez – pionnier et, au passage, fils du président mexicain Abelardo L. Rodríguez – découvre le site de Punta Palmilla. Il décide d’y construire une entité de 15 chambres, ouvrant ainsi la voie au tourisme et aux célébrités telles que John Wayne, Bing Crosby et Dwight Eisenhower… De cette glorieuse époque l’établissement, passé depuis dans l’escarcelle du groupe One&Only, a conservé une architecture coloniale espagnole, des fontaines et, sur les hauteurs de la propriété, une ravissante chapelle d’un blanc immaculé. Vestiges d’autant plus précieux qu’ils ont bien failli disparaître avec l’ouragan Odile, à l’automne 2014. « Regardez les palmiers : couchés sur le sol. Là, les baies vitrées : pulvérisées. Et cette boue qui s’immisce partout », commente, photos à l’appui, le directeur, Sébastien Arnaud. L’hôtel aurait pu tout bonnement baisser le rideau. Au contraire, il saisit cette opportunité pour s’offrir un lifting complet et rouvrir ses portes sept mois seulement après les événements.

Deux piscines à débordement agrémentent les lieux, l’une familiale, l’autre réservée aux adultes.  © DR

Casitas et jardins luxuriants

Nichées dans des casitas, au cœur de jardins luxuriants, les 173 chambres affichent désormais un style mexicain réinventé, à travers meubles, couleurs, tissus, portes cloutées, céramiques et œuvres d’art. Coup de frais également pour le restaurant Agua, conçu entre terre et mer, où le chef Larbi Dahrouch concocte tacos, ceviches et guacamoles à se damner. Autre nouveauté : l’arrivée du célèbre chef Jean-Georges Vongerichten, invité à parfaire l’offre gastronomique. Avec, d’une part, le Seared, un steak house de haute volée (viandes et poissons) mis en scène dans un mélange de marbre, d’ambre et de motifs aztèques. Et, de l’autre, le Suviche qui, en plus de son bar en albâtre rétroéclairé, propose sushis et mets japonais des plus raffinés.

L’une des suites junior, dotées d’un patio. La décoration affiche un style mexicain réinventé. © Nickolas Sargent DR

Sur sa lancée, l’hôtel a étoffé son spa avec un salon de coiffure OBO (illustre enseigne de Beverly Hills), un espace Barber & Blade pour les hommes et un institut Pedi-Mani-Cure géré par le maître du genre, Bastien Gonzalez. Il a aussi redessiné sa plage, réaménagé la terrasse près de la piscine et créé de nombreux espaces où prendre l’apéritif face au coucher de soleil ou près d’un grand brasero. Autant de changements qui n’ont en rien altéré son authenticité et la qualité de son service. Là réside toute l’essence du Palmilla : une équipe, pour la majorité mexicaine, dévouée à ses hôtes – neuf cents employés, soit trois personnes pour un client ! – et un sens pointu de la mise en scène. À commencer par les chambres, où, le soir venu, les attentions se suivent et ne se ressemblent pas : parfum d’ambiance distillé selon vos goûts, bougies dans la salle de bains, « plateau tequila » avec sel, amandes et citron vert, exemple d’art floral – une tradition régionale – composé sur le lit, notices (et leurs représentations en plâtre peint) sur les plantes endémiques. Et, comble du détail, un kit couture déposé dans le dressing et contenant les couleurs principales de votre garde-robe… So chic !

One&Only Palmilla, Los Cabos. À partir de 525 euros la nuit,www.oneandonlyresorts.com

Sur les hauteurs du domaine, une magnifique chapelle, très prisée pour les mariages.  © DR

TROIS AUTRES RAISONS D’ALLER AU MEXIQUE

Mexico, côté face

Bien sûr, il y a le cœur historique, immortalisé dans Spectre, le dernier James Bond. Mais il y a aussi le Mexico des architectes et de l’art contemporain, de Luis Barragán (prix Pritzker) à Fernando Romero, à qui l’on doit le nouveau musée Soumaya (photo).

Mexico design : 7 jours, à partir de 1 940 euros par personne, vols, transferts, nuits en hôtel 5 étoiles (normes locales), petits déjeuners et visites avec guide francophone inclus. 01 53 63 13 40, www.maisondesameriqueslatines.com

© javier Hinojosa DR

Le Yucatan en mode spirituel. Rencontre avec un chaman, bain dans un cénote (gouffre ou puits sacré), cérémonie nocturne dans la jungle… Neuf jours pour tout comprendre de la cosmogonie maya et explorer les plus belles pyramides (photo, Chichén Itzá).

Mythes et légendes mayas : 9 jours, à partir de 2 699 euros par personne, vols, transferts, nuits en hôtel de charme, petits déjeuners

et activités inclus. 0 805 160 195, www.aventuria.com

Chichen Itza monument in summer, Mexico © DRChichen Itza monument in summer, Mexico © DR
Chichen Itza durant l’été © DR

Sur la route. Idéal pour une première découverte du pays, cet autotour vous conduira de la capitale à Punta de Mita côté Pacifique avec, entre les deux, une escale dans les villes coloniales de Guadalajara, Lagos de Moreno et San Miguel de Allende.

Au cœur du Mexique : 13 jours, à partir de 4 700 euros par personne, vols, transferts, nuits en hôtels d’exception, petits déjeuners, location de voiture et parcours sur GPS inclus. 01 42 86 16 00, www.voyageursdumonde.fr

© DR