Il faut bien occuper le terrain. Mercedes, qui dispose, comme AudiBMW et Volkswagen, de son propre hall au Salon de Francfort, en profitera pour y présenter des nouveautés en rafale. Outre la Classe C Coupé et la Classe A remodelée, le constructeur de Stuttgart y dévoilera la Classe S Cabriolet, soit déjà la 4e déclinaison de son vaisseau amiral, après les versions Maybach (ultra-luxe), Pullman (allongée) et Coupé.
Retour aux sources
Logiquement, c’est sur la base du Classe S Coupé que ce nouveau cabriolet 4 places a été développé. Un retour aux sources pour Mercedes, qui avait délaissé ce segment depuis la 280 SE de 1971. Comme cette illustre devancière, le nouveau venu utilise une capote souple afin de préserver la pureté de sa ligne et une habitabilité raisonnable aux places arrière. De quoi autoriser une véritable vocation familiale à ce très luxueux cabriolet de plus de 5 mètres qui vient donc se positionner au-dessus de la SL biplace dans la gamme des découvrables Mercedes.
V8 ou V12 ?
Les caractéristiques techniques du modèle ne sont pas encore annoncées, mais il serait logique que ce cabriolet accède aux mécaniques du reste de la gamme Classe S du V8 5,5 litres biturbo développant de 455 à 585 ch selon les versions au V12 biturbo allant jusqu’à 630 ch. Même les amateurs des performances les plus débridées devraient y trouver leur compte. Le tarif et la date de commercialisation de la Classe S Cabriolet n’ont pas encore été annoncés à ce stade.
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Sur les coups de 14h30, ce samedi après-midi, l’amphithéatre 9 se remplit en quelques minutes. Les retardataires restent debout pour écouter un débat qui passionne au sein du Parti de gauche. Le sujet ? Le Plan B. Ou que faire en cas d’échec des négociations face aux institutions européennes. C’est un des moments forts de l’université d’été du PG, qui se tient tout le weekend à Toulouse, à l’université Jean Jaurès.
Le débat réunit Eric Coquerel, coordinateur politique du PG, Statis Kouvelakis, membre de la direction du parti grec d’Unité populaire, issu de la scission de Syriza et Lucas Macec, leader du groupe parlementaire de la gauche unie slovène. Souhaitant tirer les conséquences de l’échec de Tsipras, ces membres de la gauche alternative plaident pour menacer de sortir de l’Euro en cas d’impasse dans les discussions.
Eric Coquerel est le premier à prendre la parole. «Le problème dans les négociations sur la Grèce c’est que l’Allemagne avait un Plan B, le Grexit, alors que Tsipras est arrivé sans Plan B, regrette-t-il. En disant qu’il n’a été pas été élu pour sortir de l’Euro, il s’est retrouvé coincé.» Il décrypte ensuite la philosophie de ce processus : «Le Plan B et son sommet recoupent deux choses : la revendication de l’indépendance – oui le peuple a le droit de prendre des mesures unilatérales – et la dimension internationaliste. Il y a la question de la construction d’une alternative géopolitique internationale qui se pose.»
«Résistance, résistance !»
Vient ensuite le tour de Statis Kouvelaki, transfuge de Syriza. Si selon lui la victoire de la gauche radicale Grecque en janvier a représenté «un immense espoir notamment en France», la signature des accords du 12 juillet imposant de nouvelles mesures d’austérité a été «une capitulation» d’Alexis Tsipras. Il se montre particulièrement virulent envers le premier ministre grec démissionnaire : «Sa stratégie politique de départ a été fausse. Il fallait des mesures unilatérales pour instaurer un rapport de force, les négociations ne marchent pas.» Il cible également des institutions européennes à ses yeux impossibles à réformer de l’intérieur. Standing ovation. «Résistance, résistance !» crient les quelques 300 personnes présentes dans l’amphithéâtre.
La question de ce sommet du Plan B va rythmer la rentrée du Parti de gauche. Un débat est déjà prévu à la Fête de l’Humanité entre Jean-Luc Mélenchon, l’ancien ministre grec des Finances qui a rompu avec Tsipras Yanis Varoufakis et Oskar Lafontaine, fondateur du parti de gauche radicale allemand Die Linke.
Au sein des militants du PG, cette question fait également l’unanimité. Il est nécessaire, selon eux, de faire peser la menace d’une sortie de l’Euro, si «l’Europe allemande» ne veut pas évoluer.
En pleine lecture d’un texte de l’économiste Frédéric Lordon, Jeanne, militante au PG depuis 2014 approuve la position de son parti : «Il faut tirer les enseignements de l’échec de Tsipras. On ne peut pas lancer une politique de relance dans le cadre des traités européens». Mais pour cette etudiante en économie, issue du MRC de Jean-Pierre Chevènement, la sortie de la zone euro «ne peut pas être une fin en soi. C’est une condition nécessaire mais pas suffisante pour mener une politique de gauche ensuite.»
«L’euro est un outil pour éviter qu’un pays fasse une politique de gauche»
A quelques mètres de là, Christian est venu en tant que sympathisant. Il s’est rapproché du parti justement grâce à l’évolution de plus en plus euro-sceptique du PG : «Depuis le problème avec le Grèce, le Parti de gauche mène enfin une réflexion sur la sortie de l’Euro. Jusque là, ils n’en parlaient pas du tout, c’était un frein à mon adhésion à leurs idées.» Comme une majorité de militants interrogées, Christian est favorable à une monnaie commune, notamment avec les pays du sud : «Ça permettrait de pouvoir dévaluer, d’avoir un contrôle sur les capitaux…»
«Le Plan B, ça va passer à la vitesse supérieure au dernier trimestre, c’est une bonne chose, abonde Philippe, militant dans le Gard. L’euro est devenue un outil pour éviter qu’un pays fasse une politique de gauche. La Grèce a été complètement piégée sans Plan B.»
Si tous sont favorables à une possible sortie de l’euro, le rejet est aussi unanime quand on évoque la proposition de l’économiste Longtemps proche du PG Jacques Sapir de constituer un «front de libération nationale» entre le FN, Debout la France et le Parti de gauche «C’est très grave ce que dit Sapir, il y a une ligne rouge claire vis à vis du FN, peste Jeanne. Quand on est un parti de gauche, vouloir sortir de l’euro c’est très difficile à porter. Là Sapir ne nous aide pas du tout…»
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Marseille – Les produits de la cooprative de production Scop-TI, lance par les ex-salaris en lutte de Fralib, arriveront dans les rayons des supermarchs « fin septembre, dbut octobre », ont indiqu les responsables lors d’une visite du secrtaire national de la CGT Philippe Martinez sur le site.
Olivier Leberquier, ancien délégué syndical CGT des Fralib, aujourd’hui directeur général délégué de la société coopérative ouvrière provençale de production (Scop.Ti), a indiqué que la société avait reçu « des réponses favorables de toutes les enseignes » de grande distribution, soit au niveau régional, soit au niveau national.
« Nous avons déjà rempli avec trois d’entre eux les papiers » pour le référencement, a-t-il expliqué.
Symboliquement, le premier magasin approvisionné, mi-septembre, devrait être le supermarché Auchan d’Aubagne, que les salariés en lutte avait régulièrement « dévalisé » pendant leur longue lutte, retirant des rayons les produits Unilever.
Pendant quatre ans, après la décision du groupe anglo-néerlandais de délocaliser la production de Gémenos en Pologne, les « Fralib« , ex-producteurs des thés Lipton et infusions de l’Eléphant, étaient devenus le symbole du combat contre les délocalisations, veillant jour et nuit sur leurs machines et multipliant les actions d’éclats pour médiatiser leur conflit.
En mai 2014, après avoir fait annuler en justice plusieurs plans de sauvegarde de l’emploi (PSE), ils avaient réussi à arracher à Unilever un accord de fin de conflit, d’un montant total de 19,26 millions d’euros pour pouvoir monter leur projet, y investissant toutes leurs indemnités de licenciement.
Depuis, ils ont monté la coopérative et lancé une marque, « 1336« , correspondant au « nombre de jours de lutte » avec Unilever. La coopérative, qui produira à la fois pour les marques de distributeurs et pour sa marque propre, table sur 250 tonnes de production la première année pour un chiffre d’affaires de 3 millions d’euros environ. Elle compte déjà 27 salariés en CDI, avec 3 embauches supplémentaires d’ici fin 2015 et 14 dans la première moitié de 2016. D’ici trois ans, Scop-Ti vise une production de 650 tonnes.
« Seuls le commercial et le marketing sont externalisés« , ont souligné les responsables de la coopérative, organisée autour d’une l’assemblée générale des 58 coopérateurs, décisionnaire, d’un conseil d’administration de 11 membres et d’un comité de pilotage de 3 personnes.
« Cette victoire est d’abord celle des salariés, avec l’aide de la CGT« , a salué Philippe Martinez, qui estime que la coopérative est « la démonstration que quand on donne un peu moins de pouvoirs aux actionnaires, quand on privilégie moins, ou pas du tout les actionnaires, on peut avoir des salaires et de la production. C’est un symbole du fait que l’industrie française a de l’avenir« , a-t-il poursuivi.
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Chaque année, l’île de beauté accueille l’une des régates les plus prisées des amateurs de yachting de tradition. Cette course côtière en sept régates autour de la Corse est ouverte à tous les yachts de tradition. Elle partira cette année d’Ajaccio le dimanche 23 août pour se terminer à Bonifacio le dimanche suivant. Entre-temps, les voiliers passeront notamment par les mythiques Sanguinaires, Cala d’Orzo, Porto Pollo, Bonifacio, les îles Lavezzi, Porto-Vecchio ou encore Santa Giulia.
Au casting cette année, près de quarante voiliers venus de France, de Monaco, d’Italie, d’Angleterre, d’Argentine ou des États-Unis (parmi lesquels Barunita, un voilier créé pour Walt Disney en 1957). Un millésime 2015 placé sous le signe de l’épicurisme et d’un art de vivre singulier. Car cette course fait aussi la part belle à l’élégance. Les équipages sont habillés par Lacoste et chaussés par Sebago. L’inventeur de la Dockside, chouchoute des marins et star des pontons, étrennera notamment son modèle en néoprène.
La gastronomie sera aussi mise à l’honneur. Chaque étape sera ponctuée de dégustations de spécialités locales : des gourmandises glacées du célèbre Pierre Geronimi aux recettes de Fabio Bragagnolo, le chef doublement étoilé de l’hôtel Casadelmar. La solidarité sera aussi au départ puisque la Corsica Classic accueillera pour la première fois l’association SOS Cancer du sein et ses régates Rose. Des femmes atteintes de’un cancer du sein ou en rémission pourront ainsi participer à la course et vivre un moment d’exception lors d’une étape à Ajaccio. Pour la seconde année, la goélette associative Patriarc’h, qui initie à la voile des enfants en réinsertion sociale, rejoindra la régate.
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Samedi, Villeneuve d’Ascq : la chaleur grimpe et l’université d’été des écolos approche. Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale, se pointe sur l’estrade. L’amphi est une nouvelle fois bondé : près de deux mille militants sur les trois jours. Elle remercie les bénévoles et lance la campagne des régionales. Les prochaines semaines s’annoncent chargées. La secrétaire nationale appelle à «cesser les débats inutiles en internes» et à la «cohérence». Les militants applaudissent mais la chose s’annonce difficile. Le parti traverse une crise. Certains draguent le gouvernement, d’autres le Front de Gauche. Sans oublier ceux qui ne draguent personne. Durant ces trois jours, on a observé, une nouvelle fois, les débats et les divergences.
Un accueil mitigé pour le gouvernement
Jeudi, l’université d’été des écolos ouvre ses portes. A l’extérieur, des nuages. A l’intérieur, l’amphi affiche complet. En ouverture, la santé écologique. La ministre socialiste de la Santé, Marisol Touraine, est dans les parages. Les intervenants se succèdent. Certains lâchent quelques tacles en direction du gouvernement. Sur l’estrade, la ministre hoche la tête, un brin mécontente, et prend des notes. Le public applaudit. La députée européenne, Michèle Rivasi prend la parole. Elle félicite la ministre pour son combat contre le tabac. Puis, elle sort les crampons, accusant le gouvernement de laxisme à l’égard des laboratoires pharmaceutiques et des lobbys. Les applaudissements se multiplient. La conclusion approche. Marisol Touraine prend la parole. Elle répond à Michèle Rivasi pour défendre son bilan et son combat contre les lobbys. La ministre a le droit, elle aussi, à quelques (petits) applaudissements. Mais quand elle lance: «Je ne peux pas ici ne pas appeler au rassemblement dès le premier tour [des régionales] des forces de progrès!», des sifflets se font entendre. La ministre rétorque: «Sifflez-moi! Vous affirmez vos positions, moi les miennes».
Vendredi, la Secrétaire d’Etat au Numérique, Axelle Lemaire, et Laurent Fabius ont eu plus de succès. Le ministre des Affaires étrangères a réalisé un vrai numéro de charme. Il a remercié les écolos qui ont «toujours été au premier rang» avant de causer Cop 21. Puis: «Mes journées, mes nuits sont occupées à préparer la Cop 21.» La secrétaire nationale, Emmanuelle Cosse, en a profité pour rappeler que «l’exemplarité de la France ne doit pas être une accroche de communication». Et que «La France n’est pas au rendez-vous de la bataille sur la taxe sur les transactions financières». Avant son départ, Laurent Fabius avait encore soif d’applaudissements. Il a lâché: «François Hollande doit tenir ses engagements sur l’écologie avant la Cop21.»
La discorde des régionales
Vendredi matin, à Villeneuve-d’Ascq. Le soleil se lève, les premiers militants arrivent et s’installent au bar : l’heure du café. Jean-Vincent Placé est déjà dans tous les esprits. La veille, il a confié son «ras-le-bol» au Monde. Le sénateur juge «irresponsable» les alliances avec le Front de gauche lors des régionales. Et il a menacé de quitter le parti. Son départ n’effraie pas les militants. Le tout à distance : il est arrivé à Villeneuve-d’Ascq, vendredi après-midi, sous les flashs et micros, pour un passage éclair. Sa sortie a fait du bruit alors que la marche pour les régionales est déjà tracée. Les écologistes se présenteront sans le PS dans toutes les régions. Et il y a des discussions avec le Front de gauche dans quatre régions. Une stratégie qui agace l’aile droite écolo. «Ne pas s’allier dès le premier tour avec le PS dans le Nord ou en Paca, c’est éliminer la gauche et voter à droite lors du second tour pour faire barrage au FN : c’est suicidaire», explique François de Rugy, qui soutient François Hollande avec Placé, Barbara Pompili et Denis Baupin.
La bande attend sagement un signe du Président pour intégrer le gouvernement et «changer les choses de l’intérieur». La base n’entend pas les choses de la même manière. Jeudi soir, la tête de liste écologiste en Rhône-Alpes – Auvergne, Jean-Charles Kohlhaas, a fait monter sur l’estrade la porte-parole de leur alliance, Corinne Morel-Darleux (Parti de gauche). Lui a été applaudi. Et longuement. Emmanuelle Cosse, furieuse, était contre cette mise en scène. La réaction des militants donne une tendance. Ils ne veulent pas du PS aux régionales. Les avis sont plus partagés pour le Front de Gauche. Eric Coquerel, coordonnateur du Parti de gauche était présent, lui aussi vendredi. Il espère multiplier les alliances alors que Jean-Luc Mélenchon a tapé sur les Verts dans une interview à Sud Ouest. Du côté de la direction, toujours la même bande-son: l’écologie au centre, une tête de liste verte partout et les alliances se discutent au niveau des régions. Du cas par cas.
2017 : déjà dans les têtes
Quelques jours avant le début des journées d’été, la direction du parti répétait à l’envi que les débats prioritaires seront les régionales et la Cop 21. Mais Michèle Rivasi, députée européenne, a emprunté un autre chemin et posé le débat le premier jour. Elle souhaite créer un rassemblement pour la présidentielle de 2017 via une primaire. Les militants semblent partants. Elle en a profité pour balancer sa candidature. L’annonce n’a pas fait marrer Emmanuelle Cosse qui préfère se concentrer sur sa candidature en région parisienne. Elle devra tout de même se poser un peu et réfléchir à la question les prochaines semaines. Certains prennent de l’avance. Cécile Duflot, elle, ne parle plus à la presse, prépare sa rentrée avec un bouquin et bosse sur les présidentielles avec sa petite équipe. Elle est contre l’idée d’une primaire. La députée préfère endosser le costume du candidat naturel. Du côté de l’aile droite, le débat ailleurs. Ils veulent rentrer au gouvernement. Dans ce cas, difficile de ne pas soutenir le candidat PS en 2017. Et Jean-Vincent Placé sera-t-il encore membre EE-LV après les régionales ? Les solutions sont multiples, les incertitudes aussi. Mais la présidentielle, qui fait beaucoup de mal au parti à chaque fois qu’elle se pointe, torture déjà les cerveaux.
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Voilà qui devrait détromper ceux qui doutaient encore du sérieux des intentions d’Apple dans le développement de sa propre voiture autonome. Selon des informations révélées par The Guardian, le géant informatique américain est déjà en recherche active d’un centre d’essais. C’est dans ce cadre qu’Apple a pris contact avec GoMentum Station, une organisation qui exploite une ancienne base militaire désaffectée depuis 2007 à Concord en Californie, petite ville située à un peu plus de 40 kilomètres au nord-est de San Francisco.
L’obsession du secret
Cette base qui ressemble aujourd’hui à une ville fantôme parcourue de dizaines de kilomètres de routes désertes, parsemées de carrefours, de tunnels ou de passages à niveau, est en effet un terrain de jeu idéal pour tester une voiture autonome dans toutes les situations les plus complexes. Cerise sur le gâteau pour Apple et son obsession du secret : son accès est encore aujourd’hui surveillé 24 heures sur 24 par des militaires très peu conciliants. En effet, contrairement à ses concurrents dans la course à la voiture autonome, Apple n’envisage pas à ce stade, discrétion oblige, de profiter des autorisations offertes par certains États pour faire lancer sa voiture autonome sur route ouverte, c’est-à-dire sous les yeux du public et des médias.
Cela dit, Apple n’est pas le seul sur les rangs pour utiliser la base de Concord. Honda et Mercedes y ont déjà testé leurs prototypes, tandis que Google et d’autres auraient aussi déjà contacté GoMentum. La course vers la voiture autonome a bel et bien commencé.
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Le ministère du Travail est parmi les postes les plus précaires du gouvernement. Selon notre classement établi à partir des données des services du Premier ministre sur les ministères les plus importants, les ministres de Travail ne restent en poste que 642 jours en moyenne, soit un an et neuf mois. Martine Aubry est la seule ministre du Travail à avoir tenu plus de trois ans depuis l’élection de Valéry Giscard d’Estaing. C’était entre 1997 et 2000. Et 33 ministres se sont succédé depuis le début de la Ve République.
Mais que le successeur de François Rebsamen se rassure, le poste le plus précaire de la Ve République est celui du ministre de la Santé. Près de 40 ministres se sont succédé depuis 1959. La plus longue à ce poste fut Simone Veil, ministre pendant presque quatre ans de Valéry Giscard d’Estaing. Elle restera dans les mémoires comme la ministre qui a porté la légalisation de l’avortement en France. A l’opposé, Léon Schwartzenberg n’aura duré que neuf jours en 1988.
Viennent ensuite les ministres de l’Education nationale. Perméables aux réformes et manifestations, les mandats sont bien courts, à peine plus d’un an et demi en moyenne. Trois personnes se sont déjà succédé à ce poste depuis l’élection de François Hollande. Les recordmen sont Christian Fouchet, de 1962 à 1967, et François Bayrou, de 1993 à 1997.
Le ministre chargé de l’écologie n’est pas non plus un poste très stable. Mais ce ministère n’existe que depuis 1971, lorsque Robert Poujade était ministre délégué chargé de la protection de la nature et de l’environnement. La durée moyenne des personnes à ce poste est de 573 jours, un an et demi. Dominique Voynet, ministre de Lionel Jospin de 1997 à 2000 et Jean-Louis Borloo, ministre de François Fillon de 2007 à 2010 sont les plus résistants. Depuis l’élection de François Hollande, le poste a été attribué à quatre personnes différentes, un record !
Justice, Affaires étrangères et Culture sont les trois ministères où la durée moyenne de mandat est supérieure à deux ans. Les plus endurants sont aussi ceux dont les noms ont marqué durablement leur portefeuille, comme Robert Badinter ou Alain Peyrefitte à la Justice, Maurice Couve de Murville, Hubert Védrine aux Affaires étrangères ou encore André Malraux et Jack Lang à la Culture.
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Paris – La Bourse de Paris a ouvert en baisse mercredi (-0,64%), pnalise par la volatilit du march chinois, avant le vote de l’Allemagne sur la Grce et le compte rendu de la dernire runion de la Fed.
A 09H00, l’indice CAC 40 perdait 31,95 points à 4.939,30 points. La veille, il avait lâché 0,27%.
Euronext
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La D23 Expo, la gigantesque convention organisée par Disney, aura permis à des milliers de fans du monde entier de découvrir ce week-end un premier aperçu des futures productions sur grand écran de Disney. La grande surprise du jour aura été l’annonce de la présence de Shakira au casting de Zootopie, le prochain « classique d’animation » concocté par la firme aux oreilles rondes, et sur les écrans en 2016. Mais Alan F. Horn, le big boss des Walt Disney Studios, ne s’est pas contenté de ce scoop-surprise et a fait fort, entre suites de grands succès et nouveaux dessins animés.
La Reine des neiges 2
Les soeurs Anna et Elsa reviennent pour la suite du film phénomène de Disney – plus grosses recettes du studio pour un film d’animation, 1,3 milliard de dollars en salle sans compter les astronomiques ventes de produits dérivés. Il a aussi décroché deux Oscars. Avec une équipe créative similaire au premier opus, le second film n’a pas encore de date de sortie.
Toy Story 4, en 2017
Réalisé par le directeur créatif des studios Disney animation et Pixar, John Lasseter, le quatrième opus de la saga sur des jouets qui prennent vie racontera l’histoire d’amour de Woody, le cowboy en bois, et de la jolie poupée Bo Peep. Sortie en juin 2017.
Riley est de retour
Parmi les bonnes surprises figure Le premier rendez-vous amoureux de Riley (Riley’s First Date), un hilarant court-métrage sur les émotions qui traversent l’esprit de Riley, l’héroïne de Vice-Versa, mais surtout de son père lorsque son petit ami vient pour la première fois la chercher chez elle. Il sera proposé en bonus du DVD de Vice-Versa, disponible début octobre.
Des dinosaures et Nemo
Le Voyage d’Arlo, au cinéma le 25 novembre prochain, retracera l’épopée du petit dinosaure Arlo qui a perdu son père et se retrouve loin de chez lui. Il va se faire un ami humain, un bébé qui se comporte comme un chiot. Enfin, Disney-Pixar proposera une suite au Monde de Nemo, treize ans après. Dory, amie aux problèmes de mémoire de Nemo et de son père, va entreprendre un long voyage pour retrouver sa famille. Elle est interprétée par la présentatrice-vedette américaine Ellen DeGeneres. Avec également la voix de Diane Keaton et de stars de la série Modern Family, le film sortira en juin 2016.
The Rock en demi-dieu
Moana, la princesse du bout du monde racontera l’histoire d’une jeune princesse polynésienne qui se lance dans un voyage audacieux pour prouver au monde qu’elle est une formidable exploratrice. Amoureuse de l’océan, elle se lie d’amitié avec Maui, mi-homme mi-dieu interprété par le charismatique Dwayne Johnson, alias The Rock. Sortie en novembre 2016.
La fin des haricots
Enfin, Gigantic s’inspire une énième fois du célèbre conte pour enfants Jack et le haricot magique. Ce film situé en Espagne au temps des grandes explorations et inspiré par la Fête des morts mexicaine n’a pas encore de date de sortie.
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On ne change rien. Malgré une croissance nulle au second trimestre, le gouvernement n’a absolument pas l’intention de changer de politique économique. «Ces chiffres nous encouragent à maintenir le cap et à poursuivre nos efforts pour amplifier la reprise de la croissance et créer davantage d’emplois», a lancé vendredi le Premier ministre Manuel Valls depuis Avignon où il faisait – à nouveau – une pause dans ses congés en visitant une entreprise. Solennité du moment oblige, le chef du gouvernement avait remis sa veste de costume après plusieurs déplacements d’été en chemise légère: «Je vois plusieurs signaux positifs et intéressants: le dynamisme des exportations avec +3% sur le premier semestre en cumulé, l’investissement des entreprises qui repart. […] C’est le signe d’entreprises plus compétitives qui regardent l’avenir avec confiance et qui investissent.»
Gouvernement vs PS?
Pas question, donc, de changer quoi que ce soit en vue du budget 2016 en préparation. Avant de partir en congés, Valls avait déjà expliqué à quelques journalistes que son gouvernement ne toucherait pas au «pacte de responsabilité» et au crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE), pierres angulaires de la politique économique de François Hollande. «C’est en gardant une politique économique cohérente que nous confortons la croissance aujourd’hui, et permettons une ferme reprise de l’investissement et, enfin, le recul du chômage, insiste ce vendredi dans Le Monde, le ministre des Finances, Michel Sapin. Le CICE doit donc continuer à monter en charge, il est désormais bien identifié des chefs d’entreprise. Le Pacte de responsabilité et de solidarité doit aussi être déployé dans l’enveloppe budgétaire prévue.» Soit: Bercy ne tiendra aucun compte des positions du Parti socialiste.
Pourtant, dans le cadre du congrès PS de Poitiers mi-juin, tous les membres socialistes du gouvernement ont signé la motion majoritaire du premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis. Le texte était clair: «Les 15 milliards du « pacte » qui restent à utiliser devraient dorénavant l’être plus directement pour favoriser l’emploi, l’investissement privé productif et les investissements publics.» Le 27 juillet, le bureau national du PS a aussi voté à la quasi-unanimité (moins les voix des amis de Manuel Valls et des Réformateurs, petit courant en cours de formation et classé à la droite du parti) un rapport proposant «six mesures économiques et fiscales pour réussir la fin du quinquennat». Ce texte étant le fruit du travail de la commission budget 2016 du parti, présidée par le numéro 2 du PS, Guillaume Bachelay et dont le rapporteur était Jean-Marc Germain, très proche de Martine Aubry.
«Capitaine du Titanic»
Parmi ses propositions, on retrouve plusieurs «conditions» posées au versement du CICE ou des baisses de cotisations prévues par le «pacte». Si le CICE est maintenu «dans son volume prévu», les socialistes demandent son «évolution progressive vers un dispositif inspiré du crédit d’impôt recherche». Soit: que le CICE soit versé à condition que les entreprises investissent dans le «numérique», la «transition énergétique et écologique», la «formation et l’apprentissage»… Et «pour rendre pleinement effectives les contreparties demandées aux entreprises», poursuit le rapport, «la dernière tranche de baisse de cotisations patronales serait réservée aux entreprises couvertes par un accord de branche étendu ou un accord d’entreprise». Le CICE serait aussi «conditionné au respect de l’obligation d’information et de consultation des représentants du personnel».
A entendre Valls et Sapin, il y a donc très peu de chances pour que ces propositions soient reprises à la rentrée dans la prochaine loi de finances pour 2016. Au grand dam de l’aile gauche du parti: «Ils sont enfermés dans un dogme « plus libéral que moi tu meurs »», regrette l’un de ses chefs de file, le député de la Nièvre, Christian Paul. Pourquoi tant d’aveuglement alors que le PS propose une alternative crédible: investissement dans les collectivités, soutien ciblé à l’investissement des entreprises et baisse des premiers taux de CSG pour aider les ménages les plus modestes?» Encore plus à gauche, on dépeint un Manuel Valls en «capitaine du Titanic»: «Manuel Valls, contre toute évidence, continue à plastronner, dénonce le coordinateur du Parti de gauche, Eric Coquerel. Il ne fallait pourtant pas être grand clerc pour imaginer ce résultat causé par la politique d’austérité.» Le même jour, Valls annonce que le retour de la croissance passe par «la deuxième loi que prépare Emmanuel Macron» et les «réformes qui doivent aussi concerner le marché du travail». Pas de quoi parler à sa gauche.
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