Procès Cahuzac: « J’ai voulu garder mon train de vie »
Jugé pour fraude fiscale, l’ancien ministre socialiste du Budget a expliqué ce lundi qu’il a refusé que son entrée au gouvernement entraîne une baisse de son niveau de vie. C’est pourquoi, dit-il, il a continué à prélever de l’argent, issu de ses activités de chirurgien, sur son compte caché.
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Primaire de la gauche.Manuel Valls va tenir son premier meeting de campagne à Audincourt dans le Doubs après l’annonce de sa candidature à la primaire socialiste lundi soir et sa démission de Matignon mardi. L’ancien Premier ministre donnera un « grand meeting » à 18 heures après avoir visité l’entreprise Cristel, la coopérative Les Fruitières du Lomont ou le marché de Noël de Montbéliard.
Présidentielle.Nicolas Dupont-Aignan donne un meeting « 100% interactif et connecté » à la Maison de la Mutualité. Le candidat à l’élection présidentielle de Debout la France va présenter son nouveau site internet ainsi que les 100 premières mesures de son projet présidentiel.
TGV. La SNCF présente l’Océane, la nouvelle rame de TGV qui reliera Paris en Bordeaux en 2 heures 05 à partir du 2 juillet 2017 mais quatre de ces rames devraient être mises en circulation dès la fin du mois. Elles comportent 22% de places en plus par rapport à une rame TGV classique et font la part belle aux matériaux nobles comme le bois. En seconde classe des prises électriques et USB devraient être présentes à chaque rangée et en première classe les sièges pivoteront à 90% dans le sens de la marche. Ces rames devraient aussi toutes être équipées du Wifi.
Football. Lyon rencontre le FC Séville pour leur match retour, le dernier de poule du groupe H de la Ligue des Champions. Si l’Olympique lyonnais s’impose avec deux buts d’avance, il rejoindra deux clubs français en 8e de finale : Monaco et le PSG. Trois clubs français à ce stade de la compétition, ce serait une première historique.
Commentaires fermés sur À la une ce mercredi 7 décembre…
Six mois après l’échec de leurs négociations, syndicats et patronat se réunissent ce 6 décembre pour dresser un »diagnostic partagé » de la situation. Peu de chances cependant qu’un consensus se dégage, tant leurs points de vue divergent.
Ils s’étaient quitté en juin dernier sur un échec, incapables de trouver un accord sur les nouvelles règles d’indemnisation des chômeurs. Six mois plus tard, ce 6 décembre, syndicats et patronat se retrouvent, répondant ainsi positivement à l’appel du patron du Medef, Pierre Gattaz. Objectif affiché: dresser un « diagnostic partagé » pour « mieux comprendre les raisons » de leur échec – le premier depuis 1982 -, et trouver une issue. Mais surtout pour le patronat, ne pas laisser la main au gouvernement.
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Ce dernier a prolongé la convention signée en 2014, mais n’a eu de cesse de pousser les partenaires sociaux à relancer la négociation menaçant sinon de reprendre les commandes. L’assurance chômage croule sous un déficit de plus de quatre milliards d’euros et une dette record de 30 milliards.
Des positions incompatibles?
Sur le fond, le bras de fer s’annonce tendu, tant les lignes paraissent irréconciliables entre le patronat et les syndicats. « Tout dépend de l’attitude du Medef qui a déjà fait échouer les négociations de juin », lance d’emblée Denis Gravouil (CGT). « On ne s’interdit pas de discuter », assure Jean-Michel Pottier de la CGPME.
Les organisations syndicales veulent toujours moduler les cotisations sur les contrats courts, soit par une surcotisation générale (CGT), un système de bonus-malus pénalisant les entreprises qui abusent de ces contrats (FO, CFE-CGC), ou la dégressivité des cotisations selon la durée dans l’emploi (CFDT, CFTC).
Début novembre, la ministre du Travail, Myriam El Khomri, s’est montrée favorable à un système de bonus-malus sur les contrats courts « qui coûtent à l’Unédic 6,2 milliards d’euros et génèrent une précarité pour les demandeurs d’emploi ».
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Problème: c’est ce qui avait conduit les négociations dans une impasse en juin, le Medef refusant catégoriquement une hausse des cotisations patronales sur les contrats courts. Le patronat propose de baisser la durée des allocations chômage pour les seniors, sanctionner l’absence de recherche d’emploi ou réformer le mode de calcul des allocations.
Une réunion, mais pas de négociation
Pour l’heure cependant, il n’est pas question de rouvrir la négociation: la réunion de ce mardi ne porte que sur la « définition de la méthode » et le « calendrier de travail ». Le Medef propose « six-sept » séances pour dresser ce diagnostic sur l’assurance chômage et le marché du travail, sans préciser de nouvelles dates.
Si elles sont validées, ces séances porteraient, entre autres, sur les évolutions et réformes récentes du marché du travail, les nouvelles formes d’emploi et de protection sociale, l’accompagnement et la formation professionnelle, le fonctionnement de l’assurance chômage.
« Le Medef cherche à gagner du temps sur la négociation, mais à un moment, il faudra bien qu’on en parle », commente Michel Beaugas (FO), qui espère resserrer l’agenda à quatre ou cinq séances. FO ne souhaite pas de négociations avant la présidentielle. « Par contre, on souhaite une ouverture juste après ». Un avis que semble partager le représentant CGTDenis Gravouil pour qui « ouvrir la négociation avant une présidentielle paraît difficile. »
La présidentielle, une épée de Damoclès?
La prudence est également de mise au sein du patronat. « C’est très difficile de se projeter. Il faut savoir qui sera candidat au premier tour et les contenus des programmes politiques », explique Jean-Michel Pottier (CGPME).
Côté CFTC, Eric Courpotin juge à l’inverse qu’il serait « plus sage » et « plus prudent » de trouver un accord avant la présidentielle, afin que les partenaires sociaux ne se retrouvent pas « dépossédés » de ce dossier « par le ou la futur(e) président(e) » de la République, alors que les critiques du paritarisme se sont multipliées depuis la rentrée. Emmanuel Macron souhaite par exemple voir l’Etat gérer lui-même l’Unedic. Quand à François Fillon, il propose de plafonner les allocations chômage à 75%, et de les rendre dégressives en s’affranchissant s’il le faut des partenaires sociaux.
Un serpent de mer sera également à l’ordre du jour: la CGT et FO réclameront que les négociations sur l’assurance chômage ne se déroulent plus au siège du Medef, ni sous la présidence du patronat. Ca commence mal.
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Florian Philippot, vice-président du Front national, a affirmé mardi que Marion Maréchal-Le Pen était « seule » et « isolée » au FN dans sa volonté de revenir sur le remboursement intégral et illimité de l’avortement, déjà rejetée par Marine Le Pen. « La seule personne qui a dit quelque chose de différent, cette personne est seule, cette personne est isolée sur cette question, ce qui compte, c’est ce que dit la candidate à la présidentielle, ce que dit le mouvement, ce que dit notre projet présidentiel: pas de remise en cause de l’IVG, remboursement total de l’IVG », a affirmé le bras droit de Marine Le Pen sur BFM TV. Sur Sud Radio-Public Sénat mardi matin, Florian Philippot a aussi dit que le remboursement intégral de l’IVG serait maintenu si Marine Le Pen accédait à l’Élysée en 2017.
« Elle a bien le droit d’avoir son opinion »
« Il est toujours préférable de défendre la ligne, le projet de la candidate à l’élection présidentielle, c’est une évidence. Maintenant, elle (Marion Maréchal-Le Pen, ndlr) a son opinion, elle a bien le droit », a estimé Florian Philippot. La présidente du Front national Marine Le Pen avait assuré lundi à l’Agence France-Presse que « le périmètre de l’accès à l’IVG et son remboursement ne font pas partie de (son) programme », en réponse à sa nièce Marion Maréchal-Le Pen. La députée du Vaucluse avait elle jugé lundi dans Présent, quotidien catholique d’extrême droite, qu’il fallait « revenir sur le remboursement intégral et illimité de l’avortement », ce qui lui avait valu ce recadrage de la part de la candidate à l’élection présidentielle.
Pendant la campagne présidentielle 2012, Marine Le Pen avait provoqué une polémique en évoquant des « avortements de confort » ou des « avortements de récidive », et dit qu’elle prendrait la décision de dérembourser l’avortement en cas de besoins budgétaires, pour privilégier les actes médicaux « qui ne peuvent pas être évités ». « Il y avait une femme sur 10 il y a dix ans, il y en a deux sur 10 aujourd’hui qui se servent de l’avortement comme d’un véritable moyen contraceptif », avait-elle fustigé, pointant les « avortements répétitifs, c’est-à-dire deux fois, trois fois… » Le 1er mai, Marine Le Pen avait en revanche donné « raison » à l’eurodéputée FN Sophie Montel, une proche de Florian Philippot, qui venait de défendre « la sanctuarisation de la contraception et la non-remise en cause de l’avortement », des propos ciblant clairement Marion Maréchal-Le Pen sans la nommer.
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Résurgence des tentations protectionnistes, durcissement des relations commerciales, volonté des Etats d’en finir avec l’optimisation fiscale des multinationales… Une nouvelle mondialisation se dessine: moins débridée, plus musclée, mais peut-être aussi plus juste.
Il n’a pas hésité longtemps, Roberto Azevêdo. Et puis, c’est un petit plaisir qui ne coûte pas très cher. Quelques heures seulement après l’élection de Donald Trump à la Maison-Blanche, il s’est fendu d’un tweet pour féliciter le nouveau président, tout en se déclarant prêt à travailler avec l’Administration américaine.
Ce quinquagénaire brésilien n’a rien d’un grand magnat du BTP avec qui le milliardaire américain aurait été en affaire. Non, Roberto Azevêdo est le patron de l’OMC, l’Organisation mondiale du commerce, une institution genevoise rassemblant une centaine de pays membres engagés dans la libéralisation du commerce.
Une institution honnie par Donald Trump, qui l’a qualifié de « désastre » pendant sa campagne. Un tweet en forme de petite « provoc » de la part d’un pèlerin qui prêche en ce moment pas mal dans le désert. On peut aujourd’hui compter sur les doigts d’une main ceux qui sont prêts à monter sur une barricade pour défendre l’OMC.
Le commerce mondial s’essouffle
Plus personne ne se rappelle les négociations du cycle de Doha, depuis longtemps jetées aux orties; le Tafta, le traité de libre-échange entre l’Europe et les Etats-Unis, est désormais enterré, et si son petit cousin canadien, le Ceta, a été signé de justesse, c’est presque en se pinçant le nez. « Partout sur la planète, la tentation protectionniste refait surface et imprime sa marque aux mouvements populistes et xénophobes », soupire Pascal Lamy, l’ex-patron de l’OMC.
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Si l’on en croit les relevés minutieux du think tank Global Trade Alert, le nombre cumulé de mesures protectionnistes instaurées dans le monde aurait progressé de 7% depuis un an. L’OMC, elle, en a décompté 22 mises en place chaque mois en 2016, contre 20 en 2015 et 14 en 2014. Des mesures qui vont de l’instauration de droits de douane, comme ceux frappant les aciers russe et chinois établis cet été en Europe, jusqu’à la définition de normes sanitaires ou technologiques qui transforment en enfer l’arrivée de concurrents étrangers sur un marché. Même dans les pays les plus ouverts aux échanges, la mondialisation fait tiquer.
Concurrence chinoise: de 90000 à 180000 emplois détruits en France
En Allemagne, les opinions favorables au libre-échange sont tombées de 88% il y a deux ans à 56% seulement aujourd’hui, d’après un récent sondage de l’institut Bertelsmann Stiftung. L’ex-patron de l’OMC, qui a mis pas mal d’eau dans son vin de messe libre-échangiste, le reconnaît volontiers: « Il y a toujours eu des gagnants et des perdants à la mondialisation. Sauf que, dans la phase récente, les gagnants ont gagné beaucoup et les perdants ont perdu beaucoup. » Combien sont-ils, ces laissés-pour-compte?
Un document de travail de la Banque de France publié en septembre dernier et, curieusement, passé totalement inaperçu, tente d’évaluer les pertes d’emplois industriels en France liés à l’afflux de produits chinois à bas prix. Entre 2001 et 2007, entre 90000 et 180000 jobs auraient été détruits dans l’Hexagone par la concurrence chinoise.
Plus intéressant, chaque emploi industriel perdu aurait entraîné la suppression de 1,5 emploi en aval, dans les services ou la distribution. Au fil des années s’est instillée l’idée dans les opinions publiques des grands pays occidentaux que la mondialisation heureuse n’était qu’un leurre. « Les sociaux-démocrates ont une lourde responsabilité dans le rejet actuel de la mondialisation: ils en ont survendu les bienfaits tout en sous-estimant les pertes d’emplois », attaque Philippe Martin, professeur à Sciences Po et ancien conseiller d’Emmanuel Macron à Bercy.
L’élection de Trump à la Maison-Blanche n’en est qu’une manifestation: la planète est bel et bien entrée dans une nouvelle phase de la mondialisation. Une phase où les négociations internationales seront sans doute plus musclées et les échanges peut-être moins fluides. Symbole de cette mutation, le commerce mondial, qui avait explosé au cours des décennies 90 et 2000, a la gueule de bois. Tout comme les grands armateurs qui, pariant sur une progression infinie des échanges, avaient commandé des géants des mers et ont aujourd’hui toutes les peines du monde à les charger à bloc.
Faut-il y voir les premiers signes d’une sorte de « démondialisation », chère au chevalier du made in France, Arnaud Montebourg? Pas si vite, claironnent la plupart des économistes. « La part des exportations dans le PIB mondial a grimpé de 18% en 1993 à 30% aujourd’hui. Un boom phénoménal lié en grande partie à l’essor de la Chine. Or on n’a pas une Chine qui arrive tous les dix ans? », détaille Sébastien Jean, le directeur du Cepii.
Explosion de la mondialisation « numérique »
Certes, la grande vague de délocalisation est derrière nous, essentiellement car les écarts de salaire entre l’Occident et le monde émergent se sont réduits. Si de grands groupes industriels rapatrient en Europe ou dans le bassin méditerranéen certaines usines, aucun ne reviendra totalement sur l’éparpillement de ses chaînes de production aux quatre coins de la planète.
Dans un univers déflationniste où la concurrence fait rage, le moindre centime d’euro gagné sur le coût de production d’un composant électronique ou d’une pièce de moteur vaut de l’or. Surtout, la mondialisation se poursuit sur d’autres chemins. La Chine dépense des milliards de yuans pour financer la construction de routes, de ports, de terminaux hyper sophistiqués pour imbriquer les unes aux autres ces fameuses « nouvelles routes de la soie », tel un gigantesque domino.
La mondialisation « numérique », elle, explose. Sous les océans, les géants du Web sont en train de tracer de nouvelles « autoroutes numériques » pour faire face à l’explosion du trafic Internet. A ce jour, Google, Facebook, Microsoft et Amazon ont contribué à la construction de quatorze nouvelles voies sous-marines.
Les espoirs déçus de la reprise française
Reste qu’il va bien falloir soigner ces millions d’exclus de la mondialisation, ces fameux « perdants ». Ceux-là même qui, aux Etats-Unis ou en Europe, boutent hors du pouvoir les élites qui ne les ont pas écoutés. « Le problème, c’est que nos systèmes sociaux sont aujourd’hui affaiblis par des années de crise, totalement à bout de souffle », s’inquiète Pascal Lamy. « Trouver l’argent pour faire de la redistribution, tel est l’enjeu de nos vieilles économies », répond Philippe Martin. Voilà sans doute pourquoi les Etats, partout, se réveillent et s’ingénient à faire plier ces multinationales passées maîtres dans l’art de l’optimisation fiscale.
En langage d’économiste, il s’agit de remettre la main sur les bases taxables qui se sont évaporées. Selon les calculs de l’OCDE, les pratiques d’optimisation fiscale des multinationales feraient perdre entre 100 et 240 milliards d’euros aux Etats chaque année, soit entre 4 et 10% des recettes mondiales de l’impôt sur les sociétés.
Un chantier titanesque contre l’optimisation fiscale
Une récente étude publiée par l’ONG Citizens for Tax Justice révèle que les 500 plus grands groupes américains hébergeaient plus de 2000 milliards de dollars de revenus dans les paradis fiscaux en 2014, deux fois plus que six ans auparavant. Dans ce bras de fer, les Etats-Unis mènent la danse. C’est Washington qui, avec son règlement Fatca, a fait sauter le secret bancaire suisse. Et l’Europe lui a emboîté le pas en dénonçant les fameux rulings, ces arrangements fiscaux secrets signés entre certains Etats membres et des multinationales aboutissant à la quasi-disparition de leur imposition.
Starbucks, Fiat et surtout Apple, avec ses 13 millions d’amende infligés en août, ont été rattrapés par la patrouille. Sur sa lancée, Bruxelles veut aller plus loin et remet sur la table un vieux projet: l’assiette commune consolidée. En clair, il s’agit de monter un Meccano fiscal de sorte qu’une société présente dans plusieurs Etats européens paie tous ses impôts à une seule administration fiscale, chargée de redistribuer leur dû aux autres Etats.
Un chantier titanesque mais impérieux. Car le temps presse. Il ne faudra pas, en effet, attendre grand-chose de la croissance mondiale en 2017 pour calmer les esprits. La Chine devrait continuer de piloter son atterrissage en douceur, pour ne pas faire exploser les monceaux de dettes cachées sous le tapis. Si, outre-Atlantique, le contre-choc fiscal promis par le candidat Trump ranime une reprise languissante, en Europe, ce sera plutôt la soupe à la grimace, et notamment en France.
« Il n’y a pas grand-chose de positif à espérer, au moins jusqu’aux élections », s’inquiète Philippe Gudin de Vallerin, le chef économiste Europe de Barclays. Les entreprises hésitent à investir faute de commandes suffisantes et les ménages ont rangé leurs porte-monnaie. Seuls l’immobilier et le bâtiment pourraient caracoler, grâce à des taux d’emprunt très bas. Reste que la croissance française atteindra difficilement 1% et des poussières en 2017, selon les dernières projections de BNP Paribas. Pas suffisant pour faire reculer significativement le chômage. Pas suffisant non plus pour calmer les électeurs désabusés.
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Envie de s’échapper le temps d’un week-end de la pollution et du stress ? Nombreux sont les parisiens à vouloir le faire. Et quoi de mieux, et de plus près, dans ce cas, que de prendre le volant et de choisir comme destination la Normandie ? Direction Deauville, Trouville, le bon air, le bord de mer… Mais aussi le sport, les greens de golf et les restaurants réputés, tout cela tranquillement posé en famille dans un hôtel de luxe. Check list complète d’un week end de rêve en Normandie…
La voiture : Ford S-Max Vignale, le luxe discret
Pour partir avant que les bouchons ne se referment irrémédiablement autour de Paris, mieux vaut prendre le volant, direction la côte normande par l’autoroute. Le bon choix pour une escapade en famille à Deauville ? Le luxe puissant mais sobre et discret d’un monospace Ford S-Max, un modèle essence 210 chevaux en finition Vignale, la nouvelle signature haut de gamme de la marque… À ce niveau de prix, rien ne manque à bord : toit panoramique, discrète signature design de la carrosserie, intérieur cuir avec une surpiqure au motif Vignale…
Suffisamment puissante pour être à l’aise tant sur une autoroute bondée que dans les lacets traîtres des routes normandes, elle est aussi un monstre de technologie : fauteuils avant massant (eh oui !), Keyfree pour déverrouiller les portières, système Sync3 auquel connecter son smartphone, qu’il soit sous iOS ou Android, large écran tactile 8 pouces, caméra de recul pour se garer, système audio Sony 12.1, Noise control pour faire quasi disparaître le bruit du moteur… Un véritable exercice de style de la part de Ford pour transformer un monospace haut-de-gamme en salon connecté roulant ! Petit plus si quoi que ce soit vous arrive : un service de conciergerie auquel il suffit de passer un coup pour obtenir un véhicule de remplacement, ou faire entretenir son véhicule.
L’hôtel : Hôtel du Golf Barrière
Une fois sorti de l’autoroute en venant de Paris, pas la peine de traverser Deauville jusqu’aux célèbres planches pour poser ses valises. Direction l’Hôtel du Golf, l’autre résidence de luxe signée Barrière de la ville, où prendre de la hauteur. Escapade en famille oblige, optez pour la Junior Suite Famille, avec vue panoramique sur la baie de Seine, la ville, et le parcours de golf au pied de l’hôtel. Un abri familial dans un décor signé Chantal Peyrat, en fait constitué de deux chambre communicantes… pour que les parents puissent aussi dormir rassurés, mais tranquilles !
L’incontournable : découvrir le golf
Si vous n’avez jamais joué au golf, c’est l’occasion ou jamais. Le practice de l’hôtel du Golf n’attend que vous, juste en face de l’entrée de l’hôtel. Confiez l’apprentissage du swing et des putters à Michel Hausseguy, professionnel du golf comme son père et son grand-père avant lui. En famille ou en solo, ses explications sont claires, et sa patience sans limite.
L’escapade : A cheval sur les planches
Des amateurs de cheval ou de poney dans la famille ? Que ce soit pour un cours au manège ou une balade sur la plage, La Mangeoire se trouve à deux pas des Planches et quasiment en face de l’hôtel Normandie. Y sont proposés toute l’année aussi bien des tours de poney pour les petits que des cours ou des promenades pour les grands.
Pour le fun : en Kayak dans les vagues
A Trouville, juste après les tennis en bord de plage, Concept Sport Emotion vous propose de vivre les émotions du kayak au beau milieu des vagues de la marée. Trouver son équilibre, attaquer la vague, se laisser porter par le courant pour revenir vers la plage… Emotion, rires bol d’air et d’eau de mer garantis, en suivant le conseils de Yoann, ex sapeur pompiers de Paris, et qui a déjà traversé la Manche en kayak !
Pour déjeuner ou pour dîner : Les vapeurs, Trouville
Même si le restaurant de l’hôtel du golf a tout pour vous séduire, reprenez le volant quelques minutes pour aller déjeuner aux Vapeurs, au bord du port, à Trouville. Un accueil aussi chaleureux que le décor, où déguster d’excellentes moules à la crème, un imposant plateau de fruits de mer, avant de savourer une bonne tarte normande (et son pot de crème d’Isigny), des crêpes au Grand Marnier… et un verre de calvados, évidemment.
Sur le chemin du retour : halte à à L’Endroit, Honfleur
Pour conclure le week-end en beauté, dévorez quelques kilomètres de route de campagne direction Honfleur. Garez-vous au bord du port, pour avoir le plaisir de voir les bateaux de pêches, faites un virage par l’église, le lavoir et les boutiques tendance du quartier Saint Léonard. Puis remontez la rue direction L’Endroit, un ex entrepôt et cabinet d’architecte transformé en un étonnant restaurant. Etonnant par son style : industriel, décor, rustique et chic à la fois, avec sa mezzanine et ses légumes qui poussent en terrasse. Mais étonnant aussi par ses parti pris culinaires : une cuisine bistronomique toute en fraîcheur et en saveurs, des assiettes généreuses magnifiquement dressées, dont le moindre détail est finement cogité. Velouté de tomates cerise et tartare de mozzarella, demi coquelet rôti, souris d’agneau confit, côte de boeuf Storthon York… Le tout accompagné d’un soda artisanal Fever Tree pour les enfants, et d’un délicieux cidre Réserve Dupont, élevé six mois en fûts de calvados…
Carnet d’adresse
Hôtel du Golf Barrière
Junior Suite Famille, à partir de 384 € la nuit
www.hotelsbarriere.com/fr/deauville
Cours de golf : Michel Hausseguy, Golf Barrière de Deauville
www.golf-passion.org/14/
Poney club La mangeoire, Deauville
http://lamangeoire-deauville.fr
Concept Sport Emotion
www.conceptsportemotion.fr
Restaurant les Vapeurs, Trouville
www.lesvapeurs.fr
Restaurant L’Endroit, Honfleur
www.restaurantlendroithonfleur.com
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La numéro 3 du gouvernement français, la ministre de l’Écologie Ségolène Royal, a salué samedi à Santiago de Cuba la mémoire de Fidel Castro, « un monument de l’histoire », rejetant les accusations de violations des droits l’homme à son encontre. « C’est un monument de l’histoire, d’abord, Fidel Castro » et « c’est le symbole d’une amitié très profonde entre Cuba et la France », a-t-elle déclaré à des journalistes français peu après son arrivée à Cuba, où elle devait assister samedi soir à une cérémonie d’hommage au « Comandante », puis à ses funérailles en cercle plus restreint dimanche.
« Pas à donner de leçons »
« Écoutez, il y a beaucoup de désinformation. Ce que j’observe, c’est que jamais les relations diplomatiques n’ont été coupées avec Cuba, y compris de la part de certains responsables politiques qui me critiquent, qui critiquent la France, jamais », a-t-elle dit. « Il y a toujours du positif et du négatif dans les histoires, mais certains ne vont pas se rhabiller à bon compte au nom des droits de l’homme alors qu’on sait qu’ici, quand on demande des listes de prisonniers politiques, on n’en a pas. Eh bien, fournissez-moi des listes de prisonniers politiques. À ce moment-là, on pourra faire quelque chose », a-t-elle ajouté.
Ségolène Royal est le seul membre d’un gouvernement européen, avec le Premier ministre grec Alexis Tsipras, à avoir fait le déplacement à Cuba à l’occasion de la semaine de deuil national consacrée à l’ex-président cubain, décédé le 25 novembre à 90 ans. « Grâce à Fidel Castro, les Cubains ont récupéré leur territoire, leur vie, leur destin. Ils se sont inspirés de la Révolution française sans pour autant connaître la terreur qu’il y a eu pendant la Révolution française », a-t-elle estimé. Interrogée sur les violations des droits de l’homme reprochées par l’ONU et l’opposition au régime cubain, Ségolène Royal a souligné, au contraire, l’existence sur l’île d’« une liberté religieuse » et d’« une liberté de conscience ».
« Donc il faut savoir regarder les choses positivement, même si ça dérange », a-t-elle ajouté, estimant que « la France n’a pas à donner de leçons » à Cuba. « Je sais que ça dérange parce que justement voilà un pays insulaire qui protège son patrimoine, qui interdit les prédateurs, qui a réussi aussi à faire en sorte qu’il y ait une propreté et une sécurité vraiment remarquables, que l’on n’atteint pas dans beaucoup de pays qui donnent aujourd’hui des leçons de droits de l’homme », a-t-elle conclu.
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Après la découverte de plusieurs foyers de grippe aviaire dans des élevages de canards du Sud-Ouest, L’Express fait le point sur la situation du secteur à quelques jours des fêtes de fin d’année. Interview de Marie-Pierre Pé, déléguée générale du comité interprofessionnel de la filière foie gras.
Le Sud-Ouest est lancé dans une course contre la montre afin de juguler la nouvelle épizootie de grippe aviaire. Tandis que le virus, qui touche déjà quatre départements, est encore plus virulent que lors de la précédente crise qui avait décimé les élevages, L’Express a sondé Marie-Pierre Pé, déléguée générale du Cifog, le comité interprofessionnel de la filière foie gras, sur la situation du secteur, à quelques jours des fêtes de fin d’année.
Pouvez-vous nous faire un point sur la situation dans le Sud-Ouest?
Tout est parti d’un élevage dans le Tarn situé à proximité d’un étang. Visiblement il a été contaminé par des oiseaux migrateurs venus d’Europe de l’Est (Allemagne, Hongrie). Ce qui se passe aujourd’hui, c’est qu’une partie des élevages du Tarn était prête à partir justement au gavage dans le Gers. Ce n’est donc pas un nouveau cas mais une contamination due au premier du Tarn. Nous ne sommes pas dans l’émergence de pleins de foyers partout, c’est plutôt contrôlé.
Justement, peut-on contrôler et surveiller ces oiseaux migrateurs?
On les surveille et on suit ce virus qui est très agressif. Il créé des dégâts depuis octobre, mais il est parfaitement identifié. C’est un phénomène différent de l’année dernière. A chaque cas nous devons agir vite, pour confiner l’élevage en appliquant des règles très strictes sur un rayon de 3 à 10 kilomètres.
Quelles conséquences pour la saison des fêtes?
L’incident actuel n’aura aucun effet, les élevages ont redémarré à 95% depuis le vide sanitaire du printemps dernier. Il y aura bien du foie gras sur les tables pour les fêtes. En revanche, la période de non production a des effets sur les volumes, on estime la baisse à 25%. Par conséquent, il y a un léger effet sur le prix puisque l’offre est moins importante. On parle d’une hausse de 40 centimes d’euros par tranche de 50 grammes.
Il reste toutefois les effets sur l’export pour la filière…
Oui, l’export est toujours à l’arrêt en dehors de l’Union européenne, sauf quelques exceptions. On estime le marché à 110 millions d’euros, dont 40% dans des pays tiers.
Comment est l’ambiance globalement dans les exploitations?
Les nouveaux cas qui se sont déclarés touchent encore des canards, c’est fâcheux pour cette filière du Sud-Ouest. En terme d’émotion, ça touche beaucoup la région. Ce n’est pas toujours facile de dire à un éleveur qu’il faut abattre la totalité de sa production. C’est un coup dur. Dans le Tarn et dans le Gers, déjà 25 000 animaux ont été tués ces derniers jours. Pour ces incidents sanitaires, il y a une procédure administrative qui est prévue afin d’indemniser les éleveurs. C’est un filet de sécurité.
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La numéro 3 du gouvernement français, la ministre de l’Écologie Ségolène Royal, a salué samedi à Santiago de Cuba la mémoire de Fidel Castro, « un monument de l’histoire », rejetant les accusations de violations des droits l’homme à son encontre. « C’est un monument de l’histoire, d’abord, Fidel Castro » et « c’est le symbole d’une amitié très profonde entre Cuba et la France », a-t-elle déclaré à des journalistes français peu après son arrivée à Cuba, où elle devait assister samedi soir à une cérémonie d’hommage au « Comandante », puis à ses funérailles en cercle plus restreint dimanche.
« Pas à donner de leçons »
« Écoutez, il y a beaucoup de désinformation. Ce que j’observe, c’est que jamais les relations diplomatiques n’ont été coupées avec Cuba, y compris de la part de certains responsables politiques qui me critiquent, qui critiquent la France, jamais », a-t-elle dit. « Il y a toujours du positif et du négatif dans les histoires, mais certains ne vont pas se rhabiller à bon compte au nom des droits de l’homme alors qu’on sait qu’ici, quand on demande des listes de prisonniers politiques, on n’en a pas. Eh bien, fournissez-moi des listes de prisonniers politiques. À ce moment-là, on pourra faire quelque chose », a-t-elle ajouté.
Ségolène Royal est le seul membre d’un gouvernement européen, avec le Premier ministre grec Alexis Tsipras, à avoir fait le déplacement à Cuba à l’occasion de la semaine de deuil national consacrée à l’ex-président cubain, décédé le 25 novembre à 90 ans. « Grâce à Fidel Castro, les Cubains ont récupéré leur territoire, leur vie, leur destin. Ils se sont inspirés de la Révolution française sans pour autant connaître la terreur qu’il y a eu pendant la Révolution française », a-t-elle estimé. Interrogée sur les violations des droits de l’homme reprochées par l’ONU et l’opposition au régime cubain, Ségolène Royal a souligné, au contraire, l’existence sur l’île d’« une liberté religieuse » et d’« une liberté de conscience ».
« Donc il faut savoir regarder les choses positivement, même si ça dérange », a-t-elle ajouté, estimant que « la France n’a pas à donner de leçons » à Cuba. « Je sais que ça dérange parce que justement voilà un pays insulaire qui protège son patrimoine, qui interdit les prédateurs, qui a réussi aussi à faire en sorte qu’il y ait une propreté et une sécurité vraiment remarquables, que l’on n’atteint pas dans beaucoup de pays qui donnent aujourd’hui des leçons de droits de l’homme », a-t-elle conclu.
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Le renoncement de François Hollande à la présidentielle 2017 a sonné le Parti socialiste. Samedi 3 décembre, le PS s’est efforcé de donner du souffle à sa primaire, appelant Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon à s’y joindre, lors de la « Convention nationale » de la Belle Alliance populaire.
La réunion, à laquelle n’assistaient ni Manuel Valls ni plusieurs candidats déclarés à la primaire tels Arnaud Montebourg ou Benoît Hamon, a aussi pris des allures d’hommage au président sortant et à son bilan, entrecoupé d’appels à contrer le programme « réactionnaire » de la droite. « Oui, la primaire, c’est le moyen d’imposer l’unité, de faire en sorte que les familles séparées se retrouvent, et encore une fois, à mon tour, je lance un appel à ceux qui n’ont pas compris aujourd’hui que la modernité c’est que le peuple tranche et non pas de trancher à la place du peuple (…) Je lance un appel à Emmanuel Macron, à Jean-Luc Mélenchon: rejoignez la primaire de la gauche ! », a déclaré le premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis à la tribune.
« Un immense succès
Le PS, longtemps soupçonné de ne vouloir organiser qu’une « petite primaire » les 22 et 29 janvier pour mettre en selle le candidat François Hollande, a désormais changé son fusil d’épaule, souhaitant visiblement donner de l’ampleur à l’événement après le succès de la primaire de la droite et le renoncement du président. « Nous allons faire en sorte que les primaires de la gauche soient un immense succès », a dit Jean-Christophe Cambadélis en conclusion de son discours.
L’événement, initialement conçu comme le rassemblement de tous les représentants de la « Belle Alliance populaire » à Paris et pour lequel Jean-Christophe Cambadélis espérait en septembre quelque 10 000 personnes, n’en a rassemblé qu’environ 2 500, dans un centre de congrès à Paris (XIXe).
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