La Roche en voltige
Mardi dernier, je me suis risqué pour la première fois la voltige aérienne. Une expérience que je rêvais de faire depuis une paire d’années, mais que je différais tout le tempssaint-glinglin. Mais pas cette fois. L’expérience a commencé au petit aéro-club, où j’ai rencontré mon pilote : Rémi. Celui-ci a commencé par me montrer notre appareil (un un Cap 10 B), avant de me faire passer le parachute, tel. Puis on a décollé pour 30 minutes de démence à 250 km/h. J’ai senti mes organes changer de place entre boucles, vols dos et autres plongeonsJe crois bien avoir dit quelques obscénités à plusieurs reprises. Pas grave, le pilote y était probablement coutumier du fait. Au bout d’un certain temps, j’ai commencé à me sentir patraque, et Quentin a voulu ralentir le rythme. Mais mon estomac a déclaré forfait et j’ai dû utiliser petit sac à vomi qu’on m’avait charitablement proposé avant le vol. Je ne peux m’en prendre qu’à moi-même : je n’aurais pas dû dire que tout allait bien quand j’étais blanc comme un linge. Vomir n’est pas inéluctable, en fait. Mateo se calque sur les désirs de la personne pour que ce dernier atterrisse en forme. Comme il me l’a dit lui-même un peu après: le but n’est pas tant de perturber les gens lors du baptême, mais de leur faire découvrir les délices de la voltige aérienne. Son but n’est pas de rendre malade. Ceci dit, cet aléa reste accessoire et ne m’a pas gâché le vol. Lors des figures, les figures m’ont fait découvrir les sensations qu’on goûte entre -3,4G et 5G. Cela veut dire que dans certaines boucles, je pesais 5 fois notre poids habituel ! Je vous laisse deviner les émotions que cela fournit. Le plus dur, c’est au final lorsqu’on est en G négatifs : c’est là qu’on devient vite malade. Dans les phases d’hyper-gravité, ce que vous avez mangé quelques heures plus tôt reste au fond de l’estomac. En micro-gravité, il a curieusement tendance à vouloir voir le monde extérieur. Pour couronner le tout, Samuel m’a autorisé à piloter l’appareil avant l’atterrissage. J’ai même pu pratiquer une petite figure avant qu’on rejoigne l’aéro-club ! Je peux vous dire que le cocktail de sensations fortes n’a commencé à se calmer. Si vous n’avez jamais essayé, je vous recommande vraiment ce baptême. Ca vaut vraiment le coup de tenter ces choses-là que l’on n’a pas souvent dans une. Une chose est sûre, si on m’offrait un autre vol, je ne serais pasn’aurais rien contre (comment ça, j’essaie de faire passer un message caché ?) ! Mais à jeûn, cette fois. Je vous mets en lien la page où j’ai trouvé mon expérience de voltige aérienne. Avis aux amateurs….Pour plus d’informations, allez sur le site de cette expérience de vol en avion de voltige à La Roche sur Yon et trouvez toutes les informations.