La consommation de poisson
L’OMS recommande en moyenne un apport annuel de 11,7 kg de poisson par personne, soit l’équivalent d’environ 32 g par jour, ou 225 g par semaine. Une comparaison avec les moyennes de consommation des différentes régions du globe montre que seules l’Afrique et l’Amérique latine se rapprochent de cette valeur de référence. Rappelons cependant qu’à l’échelle mondiale, le poisson est inégalement réparti et que l’hémisphère Nord consomme trop de poisson par individu. En 2013, le poisson comptait pour 6,7 % du total des protéines consommées et 17 % de l’apport de protéines animales chez l’homme. Dans les pays en développement, cette fraction s’élevait a fortiori à 19,6 %, et même à 24,7 % dans les Pays à Faible Revenu et à Déficit Vivrier (PFRDV). Chez 3,1 milliards de personnes, le poisson pèse pour 20 % des protéines animales, et chez 4,3 milliards, cette part atteint 15 % (FAO, 2016). Certains petits États insulaires comme les Kiribati, la Micronésie et les Maldives dépendent d’ailleurs presque exclusivement du poisson en tant que source de protéines (FAO, 2016). Au plan calorique, la contribution journalière moyenne du poisson au régime se monte à environ 34 calories par individu. Dans les pays caractérisés par l’absence d’aliment protéique de substitution et par une préférence traditionnelle pour le poisson (comme par exemple, le Sénégal), tout comme dans plusieurs petits États insulaires, tels ceux précédemment mentionnés, l’apport calorique quotidien du poisson passe à 130 calories par individu ou plus (FAO, 2016).