La Corée du Sud annonce un programme de relance économique
Soul – La Core du Sud a dvoil mercredi un plan de relance, y compris 4,5 milliards d’euros de dpenses publiques, afin de donner un coup de fouet une conomie qui souffre de la baisse des exportations et d’un taux de chmage lev chez les jeunes.
Le plan de relance est annoncé par le ministère des Finances au moment où la quatrième économie d’Asie a vu ses exportations plonger de 18,5% en janvier sur un an, le plus fort recul en plus de six ans.
Les exportations comptent pour plus de 50% du Produit intérieur brut (PIB) de la Corée du Sud, selon la Banque mondiale.
« Le gouvernement va mobiliser tous les moyens et les ressources à sa disposition pour relancer la consommation intérieure et les exportations pendant le premier trimestre et aider à créer de nouveaux emplois« , a indiqué le ministère dans un communiqué.
Le gouvernement va avancer au début d’année les dépenses déjà prévues et les prêts aux entreprises, et injecter à ce titre dans l’économie 21,5 milliards de wons supplémentaires (16,2 millions d’euros).
Les dépenses publiques jusqu’au mois de mars seront augmentées de 6.000 milliards de wons (4,5 milliards d’euros), à 144.000 milliards de wons.
Un programme visant à réduire les taxes sur les véhicules particuliers et qui est arrivé à terme en décembre sera prolongé jusqu’en juin.
Les ventes de voitures ont reculé de 40% en janvier en Corée du Sud.
Avec ces mesures, « nous nous attendons à augmenter la croissance de 0,2 point de pourcentage au premier trimestre« , a commenté le ministre adjoint des Finances Lee Chan-Woo, selon l’agence Yonhap.
« Nous devons renforcer l’élan au premier trimestre pour qu’il se répercute sur l’économie pendant les trimestres suivants« , a-t-il poursuivi.
La Banque centrale a revu à la baisse sa prévision de croissance pour 2016, à 3%, en citant comme facteur d’explication l’essoufflement de l’économie chinoise, premier marché d’exportation de Séoul.
En 2015, la Corée du Sud a connu son taux de croissance le plus faible depuis 2012 (2,6%), ce qui s’explique par la chute de ses exportations dans un contexte de ralentissement économique global et de chute des cours du pétrole. En 2015, les exportations ont chuté de 8%.