Le Mans Classic, mille pilotes sous le soleil
Que l’on soit pilote ou passionné, un week-end entier n’est pas de trop pour tenter de faire le tour du Mans Classic. Comme d’habitude, la huitième édition de ce rendez-vous biennal était organisée conjointement par Peter Auto et l’Automobile Club de l’Ouest, avec pour partenaires-clés Le Point, Richard Mille, EFG et Alain Figaret. Nouveau record : ce sont 123 000 passionnés qui auront garé leur voiture (souvent de collection) dans les parages pour arpenter les allées desséchées du circuit des 24 Heures du Mans et du village.
Des hectares de terrain littéralement couverts de voitures de rêve, des plus rares et historiques aux plus rapides et mythiques. Lola, Jaguar, Ferrari, Maserati, Alpine, Porsche… Des milliers d’engins étaient livrés trois jours durant aux objectifs des smartphones et des appareils photo, sous une météo exceptionnelle.
Plus de 8 500 voitures
Le Mans Classic, c’est vraiment l’impression de vivre dans un album de Michel Vaillant, de remonter le temps pour se replonger dans l’histoire de la plus grande course d’endurance du monde, sur une période allant de 1923 à 1993. Au total, l’événement compte 550 bolides en piste, un millier de pilotes, et même dix anciens vainqueurs des 24 Heures, dont le dernier en date, Romain Dumas. À cela s’ajoutent 8 500 voitures représentant 180 clubs de 60 marques, les célébrations du centenaire BMW et du 50e anniversaire de la première victoire de la Ford GT40 aux 24 Heures du Mans. Plus la vente aux enchères Artcurial Motorcars, le concours Le Mans Heritage Club, les enfants sur la piste au volant de mini-bolides pour Little Big Mans. Même les camions étaient à l’honneur, avec une exposition Spéciale F.F.V.E. dédiée aux transporteurs des écuries de course, qui ont également fait leur tour de circuit.
Cette année, l’ouverture du circuit dès le vendredi matin aura permis de gagner cinq heures de piste pour les séances d’essais et la course du Group C, avec plus de quarante voitures en piste incarnant l’âge d’or de l’endurance pour les spécialistes de la discipline. Mais également le magnifique plateau du Jaguar Classic Challenge, avec une soixantaine de représentantes de la marque de Coventry parmi les plus iconiques – Type C, D, E, XK et Mk –, qui a vu la victoire du Britannique Andy Wallace (19 participations aux 24 Heures du Mans, dont une victoire en 1988) au volant de la Type D victorieuse avec l’équipage Mike Hawthorn-Ivor Bueb lors de l’édition 1955.
Des stars sur la piste
Samedi, à 15 h 30, le sprinter Jamaïcain Yohan Blake, ami de la marque horlogère Richard Mille (partenaire principal du Mans Classic avec EFG), a donné le départ de Little Big Mans, où des pilotes en herbe, âgés de 6 à 10 ans, vivent un départ type Le Mans et roulent sur le circuit Bugatti à bord de mini-bolides. Ce fut ensuite au tour du célèbre chanteur Pharrell Williams (également ami de la marque Richard Mille) de brandir le drapeau tricolore pour donner le départ de la course pour les six plateaux couvrant les périodes de 1923 à 1981. L
Le palmarès de Le Mans Classic 2016
Best of Show : Ford GT40 Mk2 (Robert Kauffman)
1er classe 1923-1939 : Lorraine-Dietrich (Philippe Leroux)
1er classe 1949-1953 : DB HBR53 (Dominique Lanlaud)
1er classe 1954-1964 : Frazer Nash (Bill Holroyd)
Prix spécial : Panhard X86 (Pierre Mouette) 1er classe 1965-1971 : Ford GT40 (Frédéric Collot)
Prix spécial : Nomad BRM (Christophe Brunhes)
1er classe 1972-1982 : Inaltera 001 (Edgar Richoz)
Prix spécial : Lola T600 (Jacques Sicotte)
Prix spécial « Fidélité » : Porsche 934 RSR (Claudio Roddaro : 6 participations aux 24 Heures du Mans)
1er classe 1983-2016 : McLaren F1 GTR (François Perrodo)
Prixspécial : Marcos LM600 (Émeric Bordet)
Prix F.I.V.A. : CD Peugeot SP66 (L’Aventure Peugeot)
Prix F.F.V.E. : Delage 3L (Jean-Michel Collet)
Le Concours des clubs a récompensé également plusieurs lauréats et décerné les prix suivants :
1er prix : Historic Lotus Club
2e prix : club Qui n’en veut (Camping rétro)
3e prix : 205 GTI Club de France
Prix spécial F.F.V.E. : Renault Classic