Cambadélis critique la « stratégie punitive » de Montebourg vis à vis de Hollande
Jean-Christophe Cambadélis s’est dit persuadé, mardi, que l’ancien ministre, Arnaud Montebourg, se pliera à la primaire. Le premier secrétaire du parti socialiste a également critiqué la « stratégie punitive » d’Arnaud Montebourg vis à vis du président François Hollande. « Il ne s’agit pas d’avoir un candidat qui pourrait gagner contre la droite, il s’agit, soit d’empêcher le président de la République, soit de faire en sorte qu’il trébuche », a déclaré Jean-Christophe Cambadélis sur le plateau de l’Epreuve de Vérité Public-Sénat-radio-Classique-AFP-Les Echos. Lui-même favorable à la candidature de François Hollande, il a condamné « cette stratégie punitive », estimant qu’elle « ne prend pas dans l’opinion de gauche ».
Un bilan « pas défendable »
A propos de Arnaud Montebourg, qui a jugé que le bilan du chef de l’Etat n’était « pas défendable », Jean-Christophe Cambadélis a affirmé qu’il n’avait « pas peur de la confrontation ». « Je pense qu’elle peut être salutaire », a-t-il ajouté, car « c’est le seul moyen de rassembler ». Se disant « persuadé » que l’ancien ministre du Redressement productif se plierait à la discipline de la primaire, il a ajouté : « les intitulés d’Arnaud Montebourg maintenant pour tenir ses réunions, c’est de participer à la réunion autour d’Arnaud Montebourg, candidat à la primaire de la gauche ».
Jean-Christophe Cambadélis a enfin dit qu' »entre 7 500 et 8 000 bureaux de vote » avaient été répertoriés en France pour la primaire, répartis sur le territoire « comme en 2011 ». Il a déclaré qu’il souhaitait « qu’on les concentre un peu plus qu’en 2011 dans les endroits où il y a un fort vote de gauche ». La primaire de la Belle alliance populaire, organisée par le PS, doit se tenir en janvier.