Dix choses à savoir absolument sur Omega

Omega fait partie de ces marques horlogères qu’on ne présente plus. Des Jeux olympiques à la Nasa, en passant par James Bond, l’histoire de la maison suisse est liée à des personnages et événements ancrés dans la conscience collective. Ses modèles les plus prisés, Speedmaster, Seamaster et autres Constellation, lui ont bâti une réputation qui traverse les âges aussi bien en matière d’innovation que de design. Et si aujourd’hui Omega est redevenue aujourd’hui l’Omega des années 1960 en se focalisant sur les collections-clés qui ont forgé son ADN, voici les dix choses à savoir absolument sur la marque suisse avant de craquer pour l’une de ses montres…

1) Ainsi est née Omega

En 1848, Louis Brandt fonde sa manufacture à La Chaux-de-Fonds en Suisse, rejoint en 1877 par ses fils Louis-Paul et César. En 1894, le mouvement Calibre 19, dit Omega, sort de leurs ateliers et devient rapidement un succès mondial grâce à sa précision. Sa renommée devient si forte que la manufacture familiale adopte le nom de Louis Brandt & Frère-Omega Watch Co.

2) La montre des pilotes britanniques

En 1917, la British Royal Flying Corps signe un contrat avec Omega afin d’équiper ses pilotes. Plus de 50 % des montres de navigation utilisées par la Royal Air Force au cours de la Seconde Guerre mondiale étaient des Omega. La marque suisse a également répondu à de nombreuses offres militaires, on compte parmi ses clients les États-Unis, la Suède, le Pérou, l’Italie, le Canada, le Pakistan et bien d’autres encore. Pour la petite histoire, les officiers et soldats américains ayant appartenu à l’expédition chargée d’explorer les îles Philippines en 1899 portaient sur eux une montre de poche spécialement conçue par Omega.

3) Jeux olympiques

En 1932 à Los Angeles, Omega devient la première marque à être nommée chronométreur officiel de toutes les disciplines des Jeux olympiques. Bien plus qu’un partenariat d’image : un métier, qui mobilise à chaque nouvelle édition des centaines de collaborateurs avant, pendant et après les épreuves.

Retrouvez notre interview de Raynald Aeschlimann, « Nous venous à Rio pour y laisser une trace ».

4) Le temps exact à vie

Au XIXe et début du XXe siècle, bien avant le quartz et les GPS, les industriels se fiaient à la précision des montres mécaniques. Pour pousser les manufactures horlogères à développer des mouvements toujours plus précis, de nombreux concours étaient organisés par différents observatoires. Ces « Coupes du monde » chronométriques aux épreuves drastiques offraient ainsi une belle publicité et de nombreux contrats juteux aux vainqueurs. En 1931, Omega remporte la première place dans les six catégories du concours organisé par l’Observatoire de Genève et adopte le slogan pour ses campagnes publicitaires : « Omega – Exact time for life », « Omega, le temps exact à vie ».

5) Roi du COSC

Selon le Contrôle officiel suisse des chronomètres (COSC), Omega est le deuxième producteur de montres certifiées chronomètres avec plus de 550 000 pièces par an. Entre 1958 et 1969, la marque suisse sortait de ses ateliers plus de garde-temps certifiés COSC que quiconque.

6) À la conquête de l’espace

À l’automne 1962, un groupe d’astronautes mené par Walter Schirra et Leroy « Gordo » Cooper passe la porte d’une boutique de montres à Houston avec en tête l’idée de trouver un garde-temps capable de les accompagner lors du projet Mercury. Quelques minutes plus tard, ils ressortent avec une Speedmaster. Le 3 octobre 1962, Walter Schirra emmène dans l’espace sa propre Speedmaster et c’est ainsi que débute la conquête spatiale d’Omega. L’année suivante, les astronautes réclament au directeur des opérations de la Nasa, Deke Slayton, des montres pour compléter leur équipement aussi bien à l’entraînement qu’en vol. Un timing parfait puisque la Nasa vient tout juste d’engager des ingénieurs dont la mission était de tester et de certifier l’intégralité de l’équipement des astronautes.

Le 1er mars 1965, la Speedmaster référence ST105.003 sort vainqueur d’une série de tests brutaux qui l’oppose à des montres Rolex et Longines. La Nasa déclare alors cette Omega « Flight Qualified for all Manned Space Missions » (homologué par la Nasa pour toutes les missions spatiales habitées), et entame une collaboration avec l’horloger suisse qui donnera naissance à des garde-temps désormais iconiques, testés et certifiés par les astronautes eux-mêmes. Le 21 juillet 1969, Buzz Aldrin marche sur la Lune avec au poignet une Speedmaster Professional, la première montre jamais portée sur l’astre.

7) La montre de 007

En 1995, dans le film GoldenEye, James Bond apparaît pour la première fois à l’écran avec une montre Omega, la Seamaster Quartz Professional. Depuis, le plus célèbre des agents secrets ne quitte plus la marque. Au cours de ses récentes aventures, James Bond défend les intérêts de Sa Majesté la reine d’Angleterre en alternant sur son poignet une Seamaster Planet Ocean et une Seamaster Professional 300M.

8) Ils portent une Omega

Parmi les personnalités collectionnant des garde-temps Omega, on peut citer John F. Kennedy, qui arborait fièrement sa montre lors de son investiture à la Maison-Blanche, Gorbatchev, Tom Hanks, George Clooney, Rory McIlroy, Elvis Presley, Mao Zedong, le prince William, Michael Phelps, ou l’explorateur Reinhold Messner, qui a grimpé en solo l’Everest sans supplément d’oxygène.

9) Antimagnétique

Garantir la précision et le fonctionnement irréprochables d’une montre, quelles que soient les conditions de l’environnement dans lequel évolue son porteur. C’est dans cet état d’esprit qu’Omega et l’Institut fédéral de métrologie suisse (METAS) ont annoncé en fin d’année 2014 la création d’une certification basée sur une nouvelle norme de qualité pour les montres mécaniques. Ses critères ? Ils se basent sur les performances des montres Omega Master Co-Axial dévoilées en 2013, à savoir : une précision quotidienne moyenne – dans diverses positions et à différentes températures – ne s’écartant pas de 0/+ 5 secondes/jour avant et après une exposition à des champs magnétiques de plus de 15 000 gauss ; un mouvement résistant à une exposition de champs magnétiques supérieurs à 15 000 gauss (soit l’équivalent d’une IRM) ; une montre résistant à une exposition de champs magnétiques supérieurs à 15 000 gauss ; une réserve de marche et une étanchéité respectant rigoureusement les critères définis selon le modèle de la montre.

Découvrez notre test de l’Omega Globemaster Master-Crhonometer.

10) À l’heure des trains

Historiquement, aucune profession ne se repose autant sur la précision des montres que les compagnies ferroviaires. Un train qui arrive à l’heure, c’est l’essence même du métier. Ingénieurs et conducteurs ont depuis toujours des horaires stricts à respecter et donc besoin de garde-temps extrêmement fiables et précis. Au XIXe siècle, avant la création des montres hautement précises à quartz, les horlogers se livraient une bataille acharnée pour équiper les professionnels des chemins de fer. Omega a été récompensée par la Chine, les États-Unis, le Canada et de nombreux pays européens à la fin du XIXe siècle, faisant de ces montres les premières références de la marque, bien avant les Jeux olympiques et la Nasa.