Tabac: Touraine souhaite « une augmentation forte » du prix avant la fin du quinquennat

Paris – La ministre de la Sant Marisol Touraine souhaite « une augmentation forte et significative » du prix du tabac avant la fin du quinquennat.

« Je souhaite qu’avant la fin du quinquennat, il y ait une augmentation forte, significative du prix du tabac« , a-t-elle déclaré dimanche lors de l’émission « Le Grand Jury » sur RTL/Le Figaro/LCI.

Interrogée sur la montant de cette augmentation, la ministre a répondu: « le plus possible« .

« Le prix du tabac, c’est un enjeu de santé publique et on le sait, ça marche. Il faut procéder par étapes: d’abord le paquet neutre« , paquet sans logo qui doit être mis en place le 20 mai, puis une augmentation, a-t-elle estimé.

Interrogée sur l’éventualité d’un paquet neutre vendu à 10 euros, elle a répondu: « oui bien sûr, le plus vite possible« , précisant toutefois: « ce n’est pas à l’horizon de ce quinquennat que le paquet de cigarettes sera à 10 euros« .

Les députés avaient rejeté en octobre toute hausse des prix du tabac, suivant ainsi la volonté du gouvernement qui ne voulait pas mettre en péril le paquet neutre, déjà combattu par les buralistes.

La dernière hausse du prix des cigarettes remonte à janvier 2014. Elle a porté le prix du paquet le moins cher à 6,50 euros, et celui du plus cher, pour la marque la plus vendue (Malboro), à 7 euros.

Marisol Touraine a par ailleurs souhaité « qu’on valorise les médecins fortement engagés dans la lutte contre le tabac« , alors que doivent s’ouvrir mercredi les négociations sur la rémunération des médecins.

« Un médecin qui est fortement impliqué pour que ses patients arrêtent de fumer, il doit être rémunéré pour cela« , via les compléments financiers octroyés directement par l’Assurance maladie, a-t-elle expliqué, donnant un exemple de la manière dont la rémunération des médecins pourrait être augmentée.

« La rémunération des médecins sera augmentée. La question est sous quelle forme, de quelle manière et à quel rythme« , a-t-elle poursuivi, espérant « que cette négociation, qui va « durer plusieurs mois », aboutira à un accord entre l’Assurance maladie et les médecins « autour de l’été ».

Un chef un produit : le boeuf de Kobe, ce « succulent bonbon »

« Sa chair dévoile une sublime couleur rosée avec un gras finement persillé, parfois brillant. Avant d’arriver dans votre assiette, le boeuf de Kobe au Japon aura passé trente-deux mois – loin de toute pollution urbaine – à être nourri de paille séchée, d’ensilage de maïs, de soja, de blé et d’eau pour atteindre 450 kilos.

Ma partie préférée ? Le faux-filet, que je grille façon teppanyaki durant six minutes sur une plaque chauffante afin d’éliminer le surplus de graisse et d’extraire au maximum le parfum savoureux de la viande. La cuisson de ces 100 grammes de bonheur oscille alors entre saignant et à point, le boeuf étant fondant à l’intérieur et croustillant à l’extérieur. Au palais, les saveurs sont à la fois douces et puissantes. On dirait un succulent bonbon en bouche ! »

Où le trouver ?

Yannick Alléno, Carré des Champs-Élysées, 1, avenue Dutuit, Paris 8e. 01 53 05 10 00.

Le V à l’hôtel Four Seasons George-V, 31, avenue George-V, Paris 8e . 01 49 52 70 00.

Le White, Courchevel 1850, Jardin alpin, Courchevel (Savoie). 04 79 00 50 50.

Boucherie Metzger, 104, rue du Point-du-Jour, Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). 01 46 08 04 86.

Teppanyaki Ginza Onodera, 6, rue des Ciseaux, Paris 6e. 01 42 02 98 18.

Boeuf de Kobe (Japon) cputeaux japonais Miyabi by Zwilling © Jean-Daniel Sudres / Voyage-gour © Jean Daniel Sudres ,all rights reservedBoeuf de Kobe (Japon) cputeaux japonais Miyabi by Zwilling © Jean-Daniel Sudres / Voyage-gour © Jean Daniel Sudres ,all rights reserved
Boeuf de Kobe (Japon) cputeaux japonais Miyabi by Zwilling © Jean-Daniel Sudres / Voyage-gour © Jean Daniel Sudres ,all rights reserved

La recette : bœuf de Kobe (4 personnes)

Le marché : 4 morceaux de 150 g de bœuf de Kobe

Au fourneau : Sortir du réfrigérateur les quatre morceaux de bœuf de Kobe. Les laisser reposer sur une assiette une heure à température ambiante en les retournant une fois. Les saler avec un sel de l’Himalaya. Faire chauffer une poêle à sec sans matière grasse. Saisir les morceaux de bœuf de Kobe deux minutes de chaque côté sans excès en veillant à ce qu’aucune croûte ne se forme et que la cuisson soit saignante. Les retirer de la poêle. Les mettre dans un plat pour les enfourner 15 minutes à 60 degrés afin de laisser la viande reposer et que les sucs aient le temps de se répartir dans toutes les parties. Trancher chaque morceau de bœuf de Kobe en petits cubes. Assaisonner de fleur de sel. Dresser dans une assiette. Accompagner de légumes de saison. Déguster.

L’avis du Dr Laurent Chevallier, médecin nutritionniste

Le bœuf de Kobe est particulièrement bien soigné et « chouchouté », il est massé à la bière, il écoute de la musique… Cette relation privilégiée entre l’homme et l’animal est tout à fait positive et à encourager. Autrefois, l’éleveur connaissait le nom de chaque bête de son cheptel et les apostrophait. Aujourd’hui, le rapport à l’animal a complètement changé. À l’ère de l’élevage industriel, l’animal n’a presque plus de contact avec l’homme, il est face à des machines. Résultat, l’animal est stressé, et un animal stressé a moins de glycogène dans ses muscles. Cette forme de stockage des sucres dans les muscles permet la maturation lactique qui attendrit la viande avant sa consommation. Or l’animal stressé consomme ses réserves de sucres, la viande ne peut être que plus ferme. La nourriture industrielle des animaux ajoute encore à la médiocre qualité de la viande et à sa pauvreté gustative, ce qui n’est pas le cas lorsque l’animal est bien traité et bien nourri.

Du point de vue nutritionnel. Les médecins nutritionnistes ne sont pas très favorables à la consommation en excès de bœuf de Kobe, car c’est une viande extrêmement grasse : elle contient près de 30 % de matière grasse. Elle est trop riche, notamment en acides gras saturés, qui ne sont pas bons pour les artères. On préfère conseiller de la viande de bœuf maigre, comme la tende-de-tranche, le rumsteck ou des steaks hachés bio préparés devant vous par le boucher. La viande grasse contient aussi plus de polluants lipophiles, comme la dioxine, les PCB, les polybromés qui se fixent dans le gras. Mais, heureusement, le prix de la viande de bœuf de Kobe limite sa consommation.

Fortifions le code du travail

Sous ce quinquennat, les salariés ont perdu des droits. Nous n’accepterons pas que la loi El Khomri les réduise davantage.

Le projet El Khomri veut simplifier les licenciements pour favoriser les embauches ? Mais d’expérience on le sait, simplifier les licenciements simplifie juste les licenciements. Et gonfle les dividendes.

Depuis un siècle, le patronat dénonce ce «carcan» que serait le Code du Travail. «Vos lois sociales coulent une industrie déjà fragile», lançait en 1909 le sénateur Touron, président de l’Association de l’industrie et de l’agriculture françaises, à René Viviani, ministre socialiste du Travail, sous l’impulsion duquel fut écrit le premier Code. En 2006, Laurence Parisot eut ce cri du cœur : «La liberté de penser s’arrête là où commence le Code du travail.»

Manuel Valls et François Hollande veulent alléger le Code du Travail. Pour quel profit ?

Contre le chômage ? Sous Nicolas Sarkozy, la mission Combrexelle a passé ce Code à l’acide, supprimant 1,5 million de signes, 500 lois. Un Code light va booster l’embauche, disait la droite. Il n’a créé aucun emploi. Car même l’OCDE le reconnaît : une législation protectrice des salariés n’influe pas sur la destruction ou la création de postes.

Dans ce pays, on ne parle jamais des salariés carbonisés au travail. Victimes innommables d’une guerre économique innommée. Mais chaque année, ce sont 500 accidents mortels au travail, 700 suicides, 650 000 accidents avec arrêts, 4500 handicapés directement liés au travail. Des chiffres ? Non, des vies. Renvoyées au chômage, à la précarité, à la misère. Ruinées. Invisibles. Méprisées.

Le code du travail n’est ni obèse ni illisible. Il permet déjà aux employeurs trop de dérogations défavorables aux salariés. Il n’est pas assez directif, pas assez contrôlé, assez appliqué : les agressions envers des agents de l’inspection du travail ont été multipliées par quatre en dix ans, les suites judiciaires données à leurs procès-verbaux sont en chute libre, les moyens alloués à l’inspection du travail sont continuellement restreints.

Les pistes de réforme du Code du travail, énoncées à ce jour, sont inacceptables.

Le référendum d’entreprise ? Il délégitime l’intervention syndicale. Il permet plus de pressions patronales, plus de chantages aux licenciements. Chez Smart, il aurait permis à la direction d’appliquer directement son projet de 39 heures payées 37. A la Fnac, il risque d’obliger au travail le dimanche.

Au-delà de 35 heures, les heures sup devront être «compensées» et non plus majorées de 25% comme aujourd’hui ? Emmanuel Macron dit la vérité: c’est la fin des 35 heures. A présent les syndicalistes partent sur la base de 25 % à 50 % de majoration des heures supplémentaires pour négocier. Quelle sera la «compensation» ? Nettement moins, à coup sûr.

Mme El Khomri projette d’augmenter par accord d’entreprise la durée du travail ? Ce sera donc travailler plus pour gagner moins. Son texte empile d’ailleurs les dispositions contre les salariés. Pour abaisser les indemnités de licenciement en cas de licenciement abusif, pour dissuader les salariés d’attaquer l’employeur aux Prud’hommes, pour l’obliger à revoir à la baisse ses conditions de travail, etc. Le projet El Khomri, c’est l’employeur-roi !

Mais ce que l’on sait du projet El Khomri n’est qu’un début. Tant d’autres pistes inquiètent. Car les rapports Combrexelle et Badinter sapent certains soubassements du droit du travail en réduisant leur champ d’application.

Le principe de faveur, par exemple. Il fixe qu’en cas de contradiction entre la loi, le contrat de travail ou une convention collective, la règle la plus favorable s’applique au salarié. M Combrexelle ne l’accepte que si «la loi n’en dispose pas autrement».

L’obligation de reclassement, qui pose qu’un employeur doit tout mettre en œuvre pour reclasser son salarié avant un licenciement économique. «Sauf dérogation prévue par la loi» rétorque le rapport Badinter. Ce qui crée pas mal de brèches : supprimer l’obligation de reclassement des licenciés pour motif économique et pour ceux rendus invalides, notamment.

Lisons l’article 13 de ce rapport : «Le contrat de travail est à durée indéterminée. Il ne peut être conclu pour une durée déterminée que dans les cas prévus par la loi.» N’est pas reprise la formulation en vigueur : le CDI est «la forme normale et générale de la relation de travail». Est-ce simple hasard ? N’est pas réaffirmé le garde-fou actuel aux dérogations : le CDD ne doit répondre qu’aux besoins temporaires de l’entreprise. Pourquoi cet oubli ? Quand le Medef rêve d’un recours sans frein aux CDD.

L’article 1 proclame : «les libertés et droits fondamentaux de la personne sont garantis dans toute relation de travail. Des limitations ne peuvent leur être apportées que si elles sont justifiées par l’exercice d’autres libertés et droits fondamentaux ou par les nécessités du bon fonctionnement de l’entreprise…» Mais il s’agit du Code du travail, non ? Alors pourquoi évoquer la «personne» et pas des salariés ? En droit, les mots comptent. Effacer les salariés, c’est ne parler ni des employeurs, ni des pouvoirs patronaux. C’est reproduire la philosophie libérale contractualiste, où le contrat de travail est accord pur des volontés pures entre personnes égales.

Cet article, d’ailleurs, place le bon fonctionnement de l’entreprise sur le même plan que les libertés fondamentales. Comme dans le traité de Lisbonne qui met au même rang la dignité des personnes, le droit de propriété et la liberté d’entreprise.

Dans la lettre installant la Commission Badinter, Manuel Valls déclare : «la double fonction assignée au droit du travail est de plus en plus mal remplie. Alors qu’il doit à la fois protéger les travailleurs et sécuriser les entreprises pour leur permettre de se développer…». Mais ce n’est pas là, et ce ne doit pas être, la mission du Code du travail.

Comme le stipule l’article L. 120-3, ce Code vise à borner le «lien de subordination juridique permanent à l’égard de l’employeur». Depuis 1910, et à chaque avancée sociale, il eut cette fonction. Le premier Code provient des résistances ouvrières. Aujourd’hui, les luttes des salariés visent souvent à renforcer cette barricade juridique qu’est le Code. Le rendre protecteur des entreprises, c’est écrire l’histoire à l’envers.

Ensemble, dans les mois qui viennent, nous allons défendre les droits des salariés et jeter les bases d’un Code du travail qui les protège.

 

Clémentine Autain (Ensemble) , Olivier Besancenot (NPA) , Eric COQUEREL (Parti de gauche) , Gérard Filoche (PS) , Willy Pelletier (Fondation Copernic) , Pierre Laurent (PCF) , Eric Beynel (Solidaires) , Fabrice Angei (CGT) , Noël Daucé (FSU)

Vivendi lance une OPA sur Gameloft et veut redresser Canal+

Paris – Vivendi a annonc jeudi une offensive tous azimuts pour parvenir devenir « un leader mondial des contenus et des mdias », avec le lancement d’une offre publique d’achat sur l’diteur de jeux sur mobile Gameloft et une stratgie de redressement des comptes de Canal+ passant par un projet d’alliance avec BeIN Sports.

Le groupe a fait ces annonces à l’occasion de la présentation de ses comptes 2015, marqués par une chute de 59% du bénéfice part du groupe à 1,932 milliard d’euros, sous l’effet des cessions de l’année précédente (SFR, Maroc Telecom et GVT).

Sur une base ajustée, le résultat net s’établit en hausse de 11,3% à 697 millions d’euros, pour un taux de marge opérationnel à 10,2%, soit des performances en ligne avec les objectifs annoncés.

Vivendi a dévoilé à cette occasion un projet d’OPA sur Gameloft au prix de 6 euros par action –contre 5,48 euros à la clôture jeudi–, selon un avis distinct de l’Autorité des marchés financiers (AMF), un niveau qui valorise la totalité de Gameloft à quelque 512 millions d’euros.

Vivendi détient en date du 18 février 30,01% du capital et 26,72% des droits de vote de la société dirigée par Michel Guillemot, selon l’AMF.

Gameloft est un actif « qui convient parfaitement à Vivendi« , a souligné le président du directoire du groupe, Arnaud de Puyfontaine, au cours d’une conférence téléphonique.

Le projet d’acquisition « s’intègre parfaitement dans la stratégie de développement du groupe comme un leader mondial des contenus et des médias« , détaille Vivendi dans un communiqué, notant que « le segment des jeux pour mobiles est celui qui devrait connaître la plus forte croissance » ces prochaines années.

« Vivendi entend apporter à Gameloft de nouveaux leviers de développement, industriels et financiers« , souligne-t-il.

Mais la famille Guillemot, fondatrice de l’éditeur Gameloft, avait qualifié de l’entrée de Vivendi à son capital fin 2015 de « non sollicitée« . Elle a déclaré son intention de prendre « les mesures nécessaires pour éviter une prise de contrôle rampante par des personnes qui pourraient remettre en cause la stratégie et la vocation mondiale de Gameloft« , selon un avis de l’AMF publié lundi.

Dans un communiqué, l’éditeur a annoncé que son « conseil d’administration a été convoqué la semaine prochaine. La société fera part de sa réaction après la tenue de son conseil« .

« D’ici là, aucun commentaire ne sera fait sur cette offre non-sollicitée« , ajoute le communiqué.

– Départ de Pascal Nègre –

Vivendi confirme par ailleurs détenir 14,9% du capital d’Ubisoft, éditeur de jeux vidéo dirigé par un autre frère Guillemot, Yves.

Le groupe de médias affiche sur l’année dernière un chiffre d’affaires en progression de 6,7% à 10,762 milliards d’euros (+1,4% à change et périmètre constant).

Mais si la filiale de musique Universal Music Group (UMG) a vu son résultat opérationnel ajusté progresser de 5%, celui du groupe Canal+ a dévissé de 22%, pesant sur sa rentabilité du groupe l’an dernier.

Canal+ a creusé sa perte opérationnelle en 2015 à 264 millions d’euros en France.

Vivendi entend donc mener un plan de transformation de Canal+ pour « arrêter les pertes« , qui passe notamment par un accord de distribution exclusive avec la chaine sportive BeIN Sports.

Ce plan de transformation pourrait se traduire tout d’abord par une baisse des résultats opérationnels en 2016, prévient Vivendi, qui espère ramener cette filiale à l’équilibre en 2018.

Pour UMG, Vivendi prévoit une « croissance modérée des résultats cette année » et une « amélioration des résultats à partir de 2017« .

UMG France a annoncé de son côté le départ de son patron emblématique Pascal Nègre, qui dirigeait depuis 18 ans la maison de disque, qui sera remplacé par Olivier Nusse, actuellement directeur général du label Mercury Music Group et d’Universal Classic & Jazz France.

Vivendi affiche une trésorerie de 6,4 milliards d’euros au 31 décembre, ce qui lui donne la possibilité de continuer ses emplettes. Le groupe précise explorer « des opportunités d’investissement dans plusieurs sociétés de production en Europe du Sud« .

Vivendi propose le versement d’un dividende ordinaire de 3 euros par action, représentant un montant total de 4 milliards d’euros.

Évasion hivernale : du soleil, sinon rien !

CHILI – Mythique Patagonie

Il est des aventures de l’extrême qui frôlent la démesure. Déclaré réserve de biosphère par l’Unesco, le parc national Torres del Paine concentre les paysages les plus variés et les plus majestueux de la planète. Lacs, montagnes, glaciers, forêts, pampa à perte de vue… Les trekkeurs adorent. Et les contemplatifs aussi. L’époustouflant hôtel Tierra Patagonia, tout en bois et lignes contemporaines, l’a d’ailleurs bien compris. Des chambres au spa, pas un espace qui n’ait ses baies vitrées et n’embrasse ce territoire hors limites. À ne pas manquer.

Tierra Patagonia. 5 nuits en pension complète, à partir de 5 073 €/pers. (base 2), vols, transferts et excursions inclus. 01.55.35.00.30, www.tselana.com

Les Tours (Torres), formations emblématiques du parc  national Torres del Paine. © DR

RÉPUBLIQUE DOMINICAINE – Punta Cana fait son cirque

À l’heure où des hôtels plus séduisants les uns que les autres invitent à découvrir l’île de Saint-Domingue et ses paysages édéniques, le Club Med joue la carte de l’expérience insolite. Au programme : du soleil, des palmiers, de la plongée, des cigares, du golf et… du cirque ! Située dans un petit coin de paradis, à l’extrême est du pays, loin de l’effervescence touristique de Punta Cana, l’enseigne aux trois tridents a développé un partenariat avec le Cirque du soleil afin d’initier les vacanciers – de 7 à 77 ans – à l’art de la voltige et de la jonglerie.

Le Cirque du soleil s’invite au Club Med Punta Cana. © DR

Sous la houlette d’animateurs formés par les maîtres de l’équilibrisme, on se surprend à enchaîner les tours de trapèze la tête à l’envers et les saltos en Bungee (sorte de trampoline avec des élastiques). Pour se remettre de ses émotions acrobatiques, le Club Med a tout prévu. Direction l’Oasis zen, un nouvel espace premium très épuré et réservé aux adultes, où se côtoient 78 chambres plantées dans un jardin tropical à deux pas d’une plage privée. Les adeptes de massages ou de bains bouillonnants se retrouveront au spa L’Occitane. Les plus sportifs apprécieront la piscine de 95 mètres de longueur. Avant de se rafraîchir au bar Hibiscus avec un verre de jus de canne, boisson typique des Caraïbes.

Club Med Punta Cana. À partir de 2 024 €/pers. la semaine en chambre Club Famille et à partir de 2 729 €/pers. en chambre Deluxe à l’Oasis zen, vols, formule tout compris et activités Creative by Cirque du soleil inclus. 0.810.810.810, www.clubmed.fr

Direction l’Oasis zen, un nouvel espace premium très épuré et réservé aux adultes. © DR

INDONÉSIE – Comme Julia Roberts…

Bali, l’exotique, la spirituelle… Rien de tel qu’une immersion sur l’« île des dieux » pour déconnecter. On fuira donc Denpasar, Ubud et autres sites touristiques pour privilégier la région de Sidemen, dans l’Est. C’est ici, au cœur de rizières luxuriantes et au pied du volcan Agung, que se dresse l’hôtel Surya Shanti Villa : 11 chambres ouvertes sur la nature et réparties dans de petites maisons au toit d’alang-alang. Un point de départ idéal pour sillonner le fleuve Telaga Waja, rejoindre Pura Bukit, un temple à pagodons. Et, qui sait, à l’instar de Julia Roberts dans Mange, prie, aime, trouver son Javier Bardem.

Surya Shanti Villa, Bali. 3 nuits en demi-pension, à partir de 1 320 €/pers., vols inclus. 0.805.160.195, www.aventuria.com

Le Surya Shanti Villa au pied du volcan sacré Agung. © Duwi Mertiana DR

AFRIQUE DU SUD – Un balcon sur Joburg

Toujours en quête d’apaisement social, la nation arc-en-ciel tente de profiter de sa position géographique pour dynamiser son économie. C’est à Johannesburg que l’on croise les protagonistes des milieux d’affaires. Qui n’hésitent plus à y prolonger leurs séjours professionnels. Joburg, plus fort que Le Cap ? Oui ! La ville s’invente des quartiers d’artistes à Braamfontein ou Maboneng. Même Soweto, fief de Mandela, ouvre ses « maisons boîtes d’allumettes » aux touristes. Sur les collines boisées de Westcliff, au nord de la ville, le groupe hôtelier Four Seasons a pris ses quartiers. Cela ressemble à un microvillage. Les 117 chambres – dont 12 suites – aux influences modernes sont dispatchées de bâtisse en bâtisse et bordées par des jardins et des fontaines. L’ensemble est en pente douce.

Le Four Seasons Hotel The Westcliff, en surplomb du zoo de Johannesburg. © DR

Au loin, on aperçoit l’une des plus grandes forêts urbaines du monde. Ajustez votre vue, et plongez votre regard dans le zoo. Vous ne rêvez pas, un éléphant et une girafe sont plantés au centre de ce décor naturel. Cette « carte postale » s’offre aux visiteurs du soir attablés à la terrasse du restaurant The View, qui propose une cuisine contemporaine concoctée par le chef Dirk Gieselmann, un ancien du restaurant alsacien 3 étoiles L’Auberge de l’Ill. Le midi, on peut se restaurer au Flame’s, spécialisé dans les grillades. On pourra aussi se relaxer au spa ou dans les eaux de la piscine extérieure.

Four Seasons Hotel The Westcliff. À partir de 220 € la nuit. (27) 11.481.60.00, www.fourseasons.com/johannesburg et www.thisisjoburg.com.

© DR

ÎLE MAURICE – Royale escale

On aperçoit d’abord l’élégant bassin, où quelques lève-tôt profitent de la sérénité matinale. Derrière, la végétation laisse tout juste apparaître le long ruban de sable fin. Puis le lagon, intense et irréel, à perte de vue. Si l’île Maurice fait peau neuve, la carte postale qui assure sa renommée, elle, n’a pas changé. Après Le Prince Maurice, Le Trou aux Biches ou encore le Touessrok, passé dans l’escarcelle du Shangri-La, c’est au tour du mythique Royal Palm, sur la côte nord, de s’offrir un lifting. Mais ce petit coin de paradis qui accueille depuis trente ans tout le Who’s Who n’avait pas droit à l’erreur. Car séjourner au Royal Palm, c’est marcher dans les pas de Catherine Deneuve, Alain Delon et Mick Jagger, imaginer Jean-Marie Le Clézio bouquiner sur la plage protégée de Grand Baie et se rappeler le temps où François Mitterrand et Jacques Chirac venaient y profiter de quelques jours de quiétude.

Le Royal Palm à Grand Baie au bord du lagon turquoise. © Eric Cuvillier DR

Ne pas toucher à l’âme de l’hôtel : c’est le pari de son directeur, Jacques Silvant, aux commandes depuis plus de dix ans, qui a dépensé pas moins de 13 millions d’euros pour restaurer le légendaire 5 étoiles. Des matières naturelles, du lin brodé et des tissus Fadini-Borghi sont venus remplacer les couleurs vives et la décoration un peu chargée ; de nouvelles suites ainsi qu’une nouvelle piscine ont fait leur apparition, et les restaurants, bar et réception ont été entièrement repensés. Ce qui n’empêche pas les fidèles de retrouver leurs petites habitudes : les talents du chef Michel De Matteis, Meilleur Ouvrier de France formé au Royal Monceau, les soins irréprochables du spa Clarins ou une petite sortie en mer… Le tout orchestré avec le calme et le service inégalés qui font depuis 1985 la réputation de l’établissement. À l’ombre de l’emblématique badamier du Bar Plage, c’est l’éternel recommencement. On se salue discrètement, on prend rendez-vous pour l’apéritif ou pour l’année prochaine. Et l’on reconnaît que le chanteur Pierre Perret avait trouvé la bonne formule : « Royal Palm, Royal calme. »

Royal Palm, Grand Baie. Membre des Leading Hotels of the World. 5 nuits en junior suite, à partir de 3 071 €/pers. (base 2), vols, transferts et petits déjeuners inclus. 01.55.87.80.54, www.kuoni.fr

Le restaurant La Goelette au coucher de soleil. © Eric Cuvillier DR

13 Novembre : un vigile du Stade de France raconte la soirée où il a «évité le carnage»

Le vendredi 13 novembre 2015, il a vu un terroriste se faire exploser juste devant lui, tuant un père de famille. Omar Dmoughi, vigile au Stade de France, a raconté mercredi devant la commission d’enquête parlementaire sur les attentats la soirée au cours de laquelle il a «évité le carnage».

«C’était un jour normal […] un jour comme tous les autres», a raconté Omar Dmoughi, 32 ans. Ce soir-là, soir de match amical entre la France et l’Allemagne (match gagné 2-0 par la première), il se trouve devant la porte G, gardant l’entrée du stade. «La première explosion, c’était à ma droite. J’ai rien vu, mais j’ai vu le camion qui était à côté du café qui a bougé à cause de la puissance de l’explosion. Après, je suis sorti pour évacuer du monde. La porte était ouverte pour les retardataires, on pouvait rentrer facilement, et là ça va être le carnage.»

Les policiers se dirigeant vers les lieu de la première explosion, Omar Dmoughi se retrouve «tout seul». Devant lui, il a repéré plus tôt «un jeune, maximum 23 ou 24 ans, qui [le] regarde dans les yeux». C’est en fait un autre terroriste, qui va tenter d’entrer dans le stade, après avoir fait plusieurs allers-retours. Il s’interpose : «Je lui ai dit « arrêtez, vous allez où ? Poussez-vous, poussez-vous ». Il m’a regardé dans les yeux, il a fait deux pas en arrière, il a explosé sa ceinture. Après il y avait un monsieur derrière, il est décédé, c’est un papa, 52 ans, type européen. Il m’a demandé de l’aide, tout le temps je le vois lui, quand je dors je le vois. Même là je le vois devant moi.» L’homme s’appelait Manuel Colaço Dias, et était âgé de 63 ans.

«J’ai évité le carnage», dit Omar Dmoughi, qui a ensuité été amené à l’hôpital, d’où on l’a laissé partir en lui demandant de revenir une semaine plus tard s’il avait un problème. «Je n’ai pas bien été pris en charge. […] Je ne suis pas bien. Je suis trop stressé. Je serre les dents jusqu’à ce que ça saigne».

A lire aussi : Attentats de novembre: des avocats de victimes critiquent le manque de coopération entre services

Le 29 février de cette année, son titre de séjour expirera. «Je ne comprends pas si je suis une victime ou pas», souffle ce père d’une petite fille «française».

LIBERATION avec AFP

LCP et Public Sénat préparent une contribution commune pour la future chaîne publique d’info

Paris – La Chane parlementaire (LCP-AN) prpare avec Public Snat une proposition de contribution la future chane publique d’information, a indiqu lundi sa patronne Marie-Eve Malouines lors d’un point presse.

« Nous travaillons ensemble sur ce sujet. Nous avons pris des contacts, nous sommes en cours de discussion pour voir ce qu’on peut faire« , a précisé la présidente.

Selon elle, la proposition éditoriale de la future chaîne d’info, centrée sur le décryptage, recoupe celle de LCP-AN qui cherche à « hiérarchiser les informations et leur donner un sens par rapport à nos valeurs républicaines« .

« L’idée, c’est qu’on puisse y participer avec notre spécificité« , estime Marie-Eve Malouines.

Une première rencontre a eu lieu à l’automne avec la présidente de France Télévisions Delphine Ernotte, qui porte ce projet prévu pour septembre, aux côtés de Radio France, France 24 et l’INA. Une autre réunion doit avoir lieu dans les prochaines semaines.

Le patron de Public Sénat Emmanuel Kessler avait indiqué début février qu’une rencontre avec Delphine Ernotte et Mathieu Gallet, patron de Radio France, était prévue en mars.

LCP-AN commence en outre à préparer son dispositif pour les élections présidentielles, toujours avec Public Sénat: « On travaille avec Public Sénat pour proposer une couverture un peu différente de celle des chaînes d’info en continu« , explique Marie-Eve Malouines.

Cette couverture va commencer avec les primaires à droite, pour lesquelles les deux chaînes qui se partagent le canal 13 de la TNT espèrent organiser un débat entre les candidats.

En janvier, les sénateurs avaient rejeté une fusion entre LCP-AN et Public Sénat, proposée dans un souci d’économies, mais avaient donné leur feu vert à d’éventuelles mutualisations.

LCP-AN, financée par l’Assemblée nationale, doit voir son budget pour 2016-2018 validé cette semaine.

Il devrait rester stable à 16,5 millions d’euros, pour une rédaction qui compte une quarantaine de personnes en incluant le site internet qui vient d’être entièrement refait.

Mis en ligne la semaine dernière, le nouveau site va notamment proposer d’ici l’été le visionnage de documentaires 15 jours avant leur diffusion sur la chaîne.

Marie-Eve Malouines a également souligné que le bilan de la nouvelle grille de programmes de septembre était « très positif« , avec une progression de la part d’audience, qui est passée de 0,37% à 0,41% en moyenne.

Sélection : la Saint-Valentin pour les retardataires

Depuis que la Mairie de Paris a décidé de retirer tous les « cadenas d’amour » du pont des Arts, de nombreux amoureux se demandent comment ils vont faire à l’avenir pour sceller leur amour au coeur de la ville des amoureux.

Ça tombe bien, ce 14 février, c’est la Saint-Valentin, l’occasion idéale pour faire un cadeau durable à l’élu(e) de son coeur. Besoin d’une idée de dernière minute ? Comme il n’y a pas que les parfums, les bagues et les sacs à main dans la vie, voici quelques idées de montres à offrir à l’élue de votre coeur, un 14 février ou n’importe quand, d’ailleurs.

Quand on aime, on ne compte pas, c’est bien connu. Pour offrir un cadeau rare à celle dont le ou les charmes vous ont capturé(e), un cadeau au moins aussi durable que vos sentiments à son égard, puisque quand on aime on ne compte pas, un garde-temps s’impose en effet comme le parfait cadeau. Un dernier conseil ? Il ne faut pas hésiter, messieurs, à rappeler à l’élue de votre coeur que votre poignet a besoin, lui aussi, d’être habillé.

Platini, Eagles of Death Metal, Verdun… l’actualité de la semaine à venir

Lundi 15 février

Fifa. Retour devant les tribunaux sportifs pour le président de l’UEFA Michel Platini et le patron démissionnaire de la Fifa Joseph Blatter: ils vont s’expliquer lundi et mardi devant la commission de recours de la Fifa pour tenter de réduire leur suspension de huit ans.

Grammy Awards. Le rappeur Kendrick Lamar, dont le dernier album explore la question raciale aux Etats-Unis, mène la course pour les Grammys, décernés lundi, suivi de près par la pop-star Taylor Swift. La grand-messe annuelle de la musique américaine brille par sa diversité cette année, comparée aux Oscars critiqués pour leur sélection d’acteurs tous blancs.

Mardi 16 février

Olympia. Les Eagles of Death Metal, le groupe de rock qui jouait dans la salle de concerts parisienne du Bataclan le soir des attentats du 13 novembre, sont de retour mardi à Paris, sur la scène de l’Olympia. Le groupe mené par Jesse Hughes s’apprête à vivre une soirée très particulière, en présence dans la salle de rescapés de la tuerie du Bataclan (90 morts sur les 130 morts des attentats parisiens) et de proches des victimes. Tous ceux qui assistaient au concert du 13 novembre, qui affichait complet avec 1 500 billets vendus, ont été invités.

PSG-Chelsea. Le PSG recevra Chelsea mardi en 8es de finale de Ligue des champions, réédition de l’affiche de l’année dernière à ce même stade de la compétition. La rencontre aura lieu dans un contexte particulier : ce weekend, l’arrière droit du Paris SG Serge Aurier a créé la polémique avec des déclarations injurieuses envers son entraîneur Laurent Blanc et certains de ses coéquipiers tenues dans une vidéo. Il a été écarté du groupe jusqu’à nouvel ordre.

Mercredi 17 février

Post-remaniement. Jean-Marc Ayrault, ancien Premier ministre revenu pour piloter le Quai d’Orsay, trois écologistes, le patron des radicaux de gauche ou encore de nouvelles venues, à commencer par Audrey Azoulay à la Culture, seront à la table du premier conseil des ministres du gouvernement Valls remanié, pour la dernière ligne droite du quinquennat Hollande.

Cinéma. Avé, César !, la nouvelle comédie des frères Coen, sort dans les salles françaises. Le film, qui se déroule dans le Hollywood des années 50, bénéficie d’un casting dingue : Josh Brolin, George Clooney, Ralph Fiennes, Tilda Swinton, Channing Tatum, Scarlett Johansson, Jonah Hill, Frances McDormand et même notre Christophe Lambert national.

Jeudi 18 février

Valls en Afrique. Rencontre avec les présidents et visite aux troupes françaises : Manuel Valls se rend, pendant deux jours, au Mali et au Burkina-Faso, deux pays africains récemment frappés par des attentats jihadistes sanglants et dans lesquels la France compte plusieurs centaines de soldats.

Justice. Le délibéré de la cour d’appel dans l’affaire du concours mortel de «shooters» à Clermont-Ferrand en 2014 est attendu. Un homme était décédé après avoir bu 56 verres dans un bar clermontois. Quatre mois de prison avec sursis et trois ans d’interdiction d’exercer ont été requis à l’encontre d’un gérant de bar le 14 janvier à l’audience.

Vendredi 19 février

Président globe-trotter. François Hollande débute une tournée en Polynésie et Wallis-et-Futuna puis en Amérique latine, avec des étapes attendues au Pérou, en Argentine, ou encore en Uruguay, notamment pour développer les relations économiques, un an environ après une visite annulée à Lima et à Buenos Aires pour cause notamment d’attentats en France.

Amour. Netflix mettra ce vendredi à disposition de ses abonnés la première saison de Love, la nouvelle série de Judd Apatow (Funny People, Crazy Amy…). Dix-sept ans après la culte Freaks and Geeks qu’il avait produit, le gourou de la comédie suit deux personnages n’ayant rien de commun et leur love story bancale dans le monde des trentenaires.

Samedi 20 février

Primaires américaines. Côté démocrates, le prochain caucus (qui verra donc s’affronter à nouveau les favoris Hillary Clinton et Bernie Sanders)  aura lieu dans le Nevada ce samedi. Rappelons qu’un caucus est système un peu complexe, comme un vote en pyramide, à partir de l’échelon le plus petit possible : les militants se réunissent au niveau de leur bureau de vote et élisent leurs représentants au niveau du comté, qui eux-même élisent leurs représentants au niveau de l’Etat, qui eux-même élisent leurs délégués (delegates) à la convention nationale…  

Dimanche 21 février

Verdun.  Centenaire du premier coup de canon de la bataille de Verdun, un déluge de feu qui fit 300 000 morts, des centaines de milliers de blessés et de disparus. Le Mémorial de Verdun, fermé après plus de deux ans de travaux, réouvrira ses portes à l’occasion de cet anniversaire. 

Avant-première : visite presse du nouveau @MemorialVerdun !#Verdun@verduntourisme@cdt55@deptmeuse@acalregionpic.twitter.com/CQJuYCZDTb

— Tourisme Lorraine (@CrtLorraine) 11 Février 2016

LIBERATION avec AFP