Formidable expérience de chute libre

Et je ne fais pas référence à la chanson de Stromae, mais à une expérience que j’ai vécu mercredi dernier. Car ce jour-là, j’ai assouvi un vieux fantasme : j’ai effectué un baptême de l’air en parachute. Le genre de délire un peu extrême dont on rêve sans jamais oser se lancer. Il faut avouer que le principe même est un peu perturbant : se jeter dans le vide depuis un appareil à 4000 mètres de hauteur ! Ca s’est passé au petit aéroclub de Gap Tallard. On m’a mis d’emblée dans l’ambiance, puisque dès l’arrivée, l’on m’a fait signer une décharge signalant que je ne peux poursuivre l’établissement en cas de problème. Rassurant ! Puis, après un petit briefing, j’ai enfilé mon harnais et mis mes lunettes de saut. On est ensuite partis à bord d’un petit Pilatus. Comme nous étions à cinq dans un espace à peine plus grand que mes toilettes, l’attente a été rude. Mais une petite demi-heure plus tard, on y était. Un des organisateurs a donné les dernières instructions et un autre a ouvert la porte. Le vent est entré dans la cabine. Le premier tandem a sauté dans le vide. Je les ai regardés disparaître, le coeur battant. Puis ça a été mon tour. Face au vide, j’ai fait une rapide prière puis me suis mis en position. Et avant d’avoir eu le temps de m’en rendre vraiment compte, on est tombés. Durant les premières secondes, ça a été le chaos. On roulait en tous sens, à tel point qu’il était impossible de déterminer si on avait la tête en haut ou en bas. Puis on s’est stabilisés et à partir de là, ça a été un pur moment de bonheur. J’ai jeté un coup d’oeil au caméraman qui avait sauté à notre suite et je lui ai fait un signe, ne pouvant pas m’empêcher de sourire. On chutait à 200 km/h et le vent me fouettait le visage. Je découvrais enfin ce que voulait dire voler. Cinquante-cinq secondes de pure extase. Ca paraît bien peu pour profiter, mais le temps s’écoule heureusement heureusement au ralenti durant le saut. Il faut dire que le corps est saturé d’adrénaline, à ce moment. J’ai vécu un paquet d’expériences extraordinaires au cours de ma vie, mais aucune n’était équivalente à celle-ci. Si vous n’êtes pas du genre craintif, je n’ai qu’un seul conseil : n’hésitez pas une seule seconde ! Je vous mets en lien site où j’ai trouvé mon saut en parachute à Gap Tallard.

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Chasse : le gibier au menu de Philippe Mille

Sur le smartphone d’Hervé Fort défilent les couchers de soleil sur Reims, roses ou flamboyants. « J’ai pris au moins 2 000 photos de la terrasse, avoue le directeur général des Crayères depuis 2009, cette adresse est vraiment un cadeau ! »

Le « cadeau », c’est un élégant château, édifié en 1900 sur la butte Saint-Nicaise, le point culminant de Reims, pour la marquise de Polignac, alors propriétaire des vignobles Pommery. En 1983, les frères Gardinier rachètent la propriété, cèdent l’activité champagne et transforment la demeure en cinq-étoiles. Ils confient la décoration à Pierre-Yves Rocho…

Comment Hollande est sorti d’un «trou noir» de confiance

Que reste-t-il du 11 janvier pour François Hollande ? Si les commentaires ont été unanimes, à l’époque, pour souligner la capacité du Président à faire face à une situation à la fois tragique et exceptionnelle pour la France, ils ne l’ont pas été moins, tout récemment, pour souligner son impuissance face aux enjeux économiques du pays, notamment sur le front de la croissance et de l’emploi. Pourtant, la séquence Charlie a laissé des traces dans le regard des Français sur le chef de l’Etat. Si son niveau de popularité fait l’objet de commentaires médiatiques toujours conjoncturels et souvent approximatifs, l’examen attentif de la longue série de sondages depuis les «creux» de mai 2014 (au lendemain du départ de Jean-Marc Ayrault) et d’octobre 2014 (après remaniement «Montebourg») jusqu’à aujourd’hui, apporte un éclairage intéressant sur ce que l’on pourrait qualifier un «rebond de confiance».

Si l’on prend comme base les baromètres des huit instituts de sondage effectuant mensuellement une mesure auprès des Français, sans tenir compte de la question précise posée, la moyenne des résultats fait apparaître une progression spectaculaire : de 16,3% (novembre 2014) à 24,9% d’opinions positives (juillet 2015). Cette évolution doit beaucoup à l’effet du 11 janvier qui a soudain modifié le regard de l’opinion sur la capacité de Hollande à accomplir sa mission. Cependant, non seulement le repli logique d’opinions positives s’est avéré limité dans les mois qui ont suivi, mais le niveau de confiance est reparti légèrement à la hausse à la fin du printemps : 24,9% en juillet, contre 23,4% en avril.

L’analyse qualitative des données des instituts autorise une analyse plus fine de ce mouvement. Les questions posées varient d’une enquête à l’autre et les résultats comparatifs entre les différentes séries de sondages apportent des éléments précis sur le regain de popularité. On peut distinguer trois blocs de baromètres de confiance en fonction de la question posée, laquelle détermine en partie la réponse.

Une capacité d’écoute retrouvée auprès des Français

Le premier bloc met en exergue la confiance accordée au Président (1). Le deuxième s’intéresse plus particulièrement à la satisfaction perçue de son action (2). Enfin, le troisième bloc sonde les Français sur une appréciation plus projective et plus directement liée au Président lui-même (3). Il était inaudible, le voilà critiqué, mais écouté. Or, les évolutions, observées ces derniers mois, varient d’un bloc de baromètre à l’autre. De façon générale, la progression est de 8,6 points depuis novembre 2014. Mais, la moyenne des sondages du premier bloc, quand la question évoque des «problèmes à résoudre», ne fait apparaître qu’une progression de 7 points durant la même période. A l’opposé, la moyenne des sondages du troisième bloc, quand la question ne fait plus référence à l’environnement ou au bilan, affiche une hausse de 10,5 points. Autrement dit, les mesures de popularité sont d’autant plus favorables à Hollande qu’elles se fondent sur un questionnement portant sur la capacité perçue du Président à exercer sa fonction.

Il serait erroné de conclure que les résultats de son action politique n’ont que peu d’effet sur sa popularité. Le niveau encore très bas de la confiance que lui accordent les Français, tous questionnements confondus, comme les écarts somme toute limités entre les différents blocs de baromètre, invalident l’idée d’un décrochage entre la perception du bilan et l’appréciation du Président. Mais tout se passe comme si Hollande était sorti d’une sorte de «trou noir» de confiance, conduisant tout droit au carton rouge d’expulsion de la scène politique, pour retrouver non pas une adhésion mais une capacité d’écoute auprès de ses compatriotes.

Cultiver sa capacité de séduction 

Pourquoi ? On peut esquisser une hypothèse : à la différence d’il y a un an, et malgré un solde qui reste très négatif, les Français accordent sensiblement plus de crédit au Président pour deux raisons. La première est la reconnaissance de son aptitude à assumer ses fonctions régaliennes (sécurité, international) qui sont désormais perçues de manière plus positive, le dernier exemple en date étant la crise grecque. La seconde, qui n’est nullement antinomique mais complémentaire de la première, est son attention relationnelle, qui s’est manifestée dans une évolution de la stratégie de communication présidentielle depuis l’été 2014 (protocole plus interactif d’usage des médias, multiplication des déplacements de proximité, mise en scène d’un dialogue permanent avec ses compatriotes).

Cela tendrait à justifier l’idée que la confiance ne peut se (re)construire que dans une articulation permanente entre un positionnement très «haut», sur le rôle de la France dans le monde et un discours projectif sur les grandes orientations du quinquennat, et un positionnement très «bas», dans une présence perçue continue auprès des Français et une volonté permanente d’échange et de dialogue avec eux. Entre les deux, le maniement de la boîte à outils macroéconomiques est probablement la voie la moins indiquée pour retrouver du crédit. Dans la perspective d’une éventuelle candidature de Hollande en 2017, il lui est impensable d’esquiver les résultats. Mais il lui est sans doute primordial de cultiver ce qui est au fondement de tout charisme : la capacité d’entraînement et de séduction.

(1) TNS Sofres : «Résoudre les problèmes qui se posent en France» ; CSA : «Pour affronter efficacement les problèmes qui se posent au pays». (2) Ifop : «Etes-vous satisfait ou mécontent ?» ; OpinionWay : «Etes-vous satisfait de son action ?» et Ipsos : «Quel jugement portez-vous sur son action ?». (3) Harris Interactive : «Lui faîtes-vous confiance pour mener une bonne politique pour la France ?» ; BVA : «Quelle opinion en avez-vous ?» ; Odoxa : «Diriez-vous que c’est un bon président ?».

Turquie: une journaliste néerlandaise arrêtée dans une région kurde

Yksekova (Turquie) – Une journaliste nerlandaises base dans les rgions kurdes de Turquie a annonc avoir t arrte alors qu’elle se trouvait avec des membres du parti prokurde pour la dmocratie des peuples (HDP) dans le district de Yksekova, dans la province de Hakkari.

Frederike Geerdink devrait être interrogée par un procureur, a-t-elle précisé sur son compte Twitter, en ajoutant que les Kurdes qui l’accompagnaient avaient tous été arrêtés.

C’est la deuxième fois que cette journaliste, installée en Turquie depuis 2006, basée à Diyarbakir depuis 2012 et spécialisée dans la couverture des questions kurdes, est arrêtée. En janvier, elle avait été brièvement détenue, accusée de « propagande terroriste » pour le mouvement rebelle kurde PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan), considéré comme une organisation terroriste par la Turquie et plusieurs pays.

Selon sa famille citée par l’agence néerlandaise ANP, elle aurait cette fois été arrêtée pour s’être trouvée « dans une zone interdite« . La zone de Yüksekova est régulièrement le théâtre d’affrontements entre forces de sécurités et militants kurdes, mais elle n’a pas été officiellement interdite aux journalistes.

La journaliste a indiqué au groupe audiovisuel public néerlandais NOS qu’elle se trouvait au moment de son arrestation en compagnie de 32 militants qui formaient des « boucliers humains » dans certaines zones où les forces de sécurité turques menaient des interventions contre les rebelles kurdes.

Les membres de ce groupe ont tous été arrêtés, selon la journaliste, qui a ajouté qu’ils n’étaient « pas mes amis, mais mes sources« .

Un responsable turc a déclaré à l’AFP que Mme Geerdink n’avait pas été arrêtée en raison de « ses activités de journaliste« , mais parce qu’elle était entrée sans permission dans une zone nécessitant une autorisation, ce qui constituait une « atteinte à la sécurité« .

Le ministère néerlandais des Affaires étrangères a indiqué sur Twitter que son ambassade en Turquie était en contact avec les autorités locales pour suivre la situation.

Thomas Bruning, secrétaire général de l’Association néerlandaise des journalistes, soulignant le « courage » de Frederike Geerding pour avoir continué à travailler après son arrestation en janvier, a souligné que la Turquie cherchait souvent à empêcher les journalistes de travailler. « L’importance de la liberté de la presse ne semble plus intéresser ce pays. La situation des médias turcs est inquiétante, mais maintenant les journalistes étrangers non plus ne peuvent plus faire leur travail« .

Jeudi, les autorités ont relâché deux reporters britanniques travaillant pour Vice News, basé aux Etats-Unis, qui évaient été arrêtés et accusés de terrorisme.

Renault Talisman Estate : elle fait le break

Les amateurs de hayons peuvent se réjouir. Alors que la berline Talisman doit se contenter de 4 portes pour séduire les marchés asiatiques, une version Estate stratégique viendra la suppléer dès le premier semestre 2016. Et pour cause, la silhouette break représente à elle seule 54 % des ventes du segment D sur le marché européen.

Mêmes dimensions que la berline

La première apparition publique de la Talisman Estate est prévue au Salon de Francfort qui ouvrira ses portes le 17 septembre prochain. Mais les premières photos dévoilées par Renault permettent déjà d’admirer le style résolument dynamique de ce break affichant exactement la même longueur (4,86 m) que la berline dont il dérive.

de 572 à 1 700 litres

Comme c’est de plus en plus souvent le cas pour ce type de carrosserie, le volume du coffre sous plage arrière de la Talisman Estate est légèrement inférieur à celui de la malle arrière de la berline (572 litres contre 608). Heureusement, car c’est tout l’intérêt de ce type de carrosserie, le volume maximal de chargement – c’est-à-dire jusqu’au toit, banquette rabattue – permet de voir venir avec 1 700 litres. De quoi voir venir !

Sans les mains

Chargement qui se trouve facilité par un seuil bas (57 cm) et large (1,07 m), mais aussi par le hayon motorisé proposé dès le premier niveau de finition. Plus besoin de poser vos sacs pour chercher vos clés, il suffit de passer le pied sous le bouclier arrière pour que la cinquième porte du Talisman Estate s’ouvre automatiquement. Les moteurs sont repris de la berline avec 3 blocs diesel de 110, 130 et 160 ch, et 3 essence de 130, 150 et 200 ch.

Les écolos sécessionnistes créent leur mouvement

Les écolos estampillés «réformistes» ou «réformateurs» regroupent leurs chapelles. Les parlementaires tout juste partis d’EE-LV, François de Rugy et Jean-Vincent Placé, et les anciens du Modem (mais aussi ex-Verts) et dirigeants du Front démocrate, Jean-Luc Bennahmias et Christophe Madrolle, se réunissent ce mercredi soir au Sénat pour créer l’Union des démocrates et écologistes. Le sigle UDE  – un peu le pendant, pour le centre gauche, de l’UDI au centre droit – avait été déposé mi-août par le député François-Michel Lambert, suspendu d’EE-LV.

Cette «maison commune» agrège le Front démocrate, la structure que devrait  créer les partants d’EE-LV ainsi que Génération écologie. Mais pas le Mouvement des progressistes, le mini-parti de Robert Hue. «Robert considère qu’il a un espace post-communiste à occuper», justifie Bennahmias, qui a vu l’ancien candidat PCF à la présidentielle de 2002, ce mercredi.

«Pacte fondateur» en octobre

Pour l’heure, cela a un petit côté congrès dans une cabine téléphonique. Bennahmias promet : «On veut très vite y faire venir des gens.» Le cofondateur du Front démocrate (qui revendique 1000-1200 adhérents) promet un système d’adhésions directes à l’UDE et prévoit de tenir une «convention» en octobre avec élaboration d’un «pacte fondateur». Son principe : positionnement au centre gauche, écologie positive, partenariat avec le PS.

L’ancien allié de François Bayrou compte notamment attirer des déçus du Modem tandis que ceux d’EE-LV parlent aux camarades de leur ex-parti qui seraient déboussolés par son rapprochement avec le Front de gauche. Le tout sans se marcher sur les pieds ? Les fondateurs de l’UDE, planent un peu. «L’espace est large», assure l’un. Un autre : «il y a un marché, six sympathisants écologistes sur dix nous attendent.»

Interrogé par Libération, Daniel Cohn-Bendit, qui avait fait un carton aux européennes de 2009 en fédérant les écologistes de tous poils au sein d’Europe Ecologie, se montre sceptique : «Est-ce que ramasser des morceaux cassés refait un vase ? Je ne crois pas.»

Wall Street finit sur un franc rebond technique mais continue à douter

New York – Wall Street a nettement mont mercredi, enregistrant un rebond technique aprs un mauvais dbut de semaine, sans que les perspectives des investisseurs se prcisent vraiment: le Dow Jones a pris 1,82% et le Nasdaq 2,46%.

Selon des résultats définitifs, l’indice vedette Dow Jones Industrial Average a gagné 293,03 points, à 16,351,38 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, 113,87 points, à 4.749,98 points.

L’indice élargi S&P 500, jugé le plus représentatif par de nombreux investisseurs, avançait de 1,83%, soit 35,01 points, à 1.948,86 points.

Même si les principaux indices ont enregistré de nettes hausses sur la séances, elles ne suffisent pas à faire oublier un mauvais début de semaine, avec notamment des baisses de près de 3% mardi, et la Bourse reste sous le niveau auquel elle se trouvait au sortir du week-end.

« Bien sûr, il y a eu un rebond aujourd’hui« , mais « pour le moment, on reste dans un scénario où on monte un jour, on baisse le suivant« , a souligné Mace Blicksilver, de Marblehead Asset Management. « Le marché pourrait bien continuer à s’ajuster à ces niveaux, plutôt bas, tant qu’il n’y aura pas de nouveaux éléments« .

La séance n’a pourtant pas été avare en indicateurs. Le plus favorable a été l’annonce d’une hausse plus forte que prévu de la productivité américaine au deuxième trimestre, mais le marché a aussi dû accuser le coup de créations d’emplois jugées décevantes dans le secteur privé américain en août, selon les chiffres du groupe privé ADP.

Ces estimations sont de mauvais augure avant les chiffres officiels du gouvernement américain sur l’emploi en août, prévus vendredi, que la majorité des analystes considèrent comme la statistique majeure de la semaine aux Etats-Unis.

« Les données économiques sont mitigées« , a jugé Alan Skrainka, de Cornerstone Wealth Management. « L’économie américaine est en croissance, mais à un rythme très modeste. La Chine et les Etats-Unis étaient les deux moteurs de la croissance (mondiale) et, désormais, le premier est en train de tousser tandis que le deuxième tourne au ralenti« .

En écho à cette réalité économique, la Réserve fédérale, dont le marché se demande si elle commencera en septembre à retirer son soutien à l’économie, a rapporté dans son « Livre beige » que l’économie américaine avait poursuivi son expansion cet été mais que plusieurs régions remarquaient l’impact du ralentissement chinois et du dollar fort.

« Au-delà des deux ou trois dernières semaines« , au cours desquelles la Bourse a nettement décliné, « le marché n’arrive pas à grand-chose depuis le début de l’année« , a conclu M. Blicksilver. « On ressent une véritable nervosité générale et seul l’avenir dira si c’est justifié« .

Le marché obligataire reculait. Vers 20H20 GMT, le rendement des bons du Trésor à dix ans montait à 2,189%, contre 2,158% mardi soir, et celui des bons à 30 ans à 2,957% contre 2,921% auparavant.

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Mercedes Classe S Cabriolet : retour d’une star

Il faut bien occuper le terrain. Mercedes, qui dispose, comme AudiBMW et Volkswagen, de son propre hall au Salon de Francfort, en profitera pour y présenter des nouveautés en rafale. Outre la Classe C Coupé et la Classe A remodelée, le constructeur de Stuttgart y dévoilera la Classe S Cabriolet, soit déjà la 4e déclinaison de son vaisseau amiral, après les versions Maybach (ultra-luxe), Pullman (allongée) et Coupé.

Retour aux sources

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Logiquement, c’est sur la base du Classe S Coupé que ce nouveau cabriolet 4 places a été développé. Un retour aux sources pour Mercedes, qui avait délaissé ce segment depuis la 280 SE de 1971. Comme cette illustre devancière, le nouveau venu utilise une capote souple afin de préserver la pureté de sa ligne et une habitabilité raisonnable aux places arrière. De quoi autoriser une véritable vocation familiale à ce très luxueux cabriolet de plus de 5 mètres qui vient donc se positionner au-dessus de la SL biplace dans la gamme des découvrables Mercedes.

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V8 ou V12 ?

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Les caractéristiques techniques du modèle ne sont pas encore annoncées, mais il serait logique que ce cabriolet accède aux mécaniques du reste de la gamme Classe S du V8 5,5 litres biturbo développant de 455 à 585 ch selon les versions au V12 biturbo allant jusqu’à 630 ch. Même les amateurs des performances les plus débridées devraient y trouver leur compte. Le tarif et la date de commercialisation de la Classe S Cabriolet n’ont pas encore été annoncés à ce stade.

Le Plan B fait l’unanimité au Parti de gauche

Sur les coups de 14h30, ce samedi après-midi, l’amphithéatre 9 se remplit en quelques minutes. Les retardataires restent debout pour écouter un débat qui passionne au sein du Parti de gauche. Le sujet ? Le Plan B. Ou que faire en cas d’échec des négociations face aux institutions européennes. C’est un des moments forts de l’université d’été du PG, qui se tient tout le weekend à Toulouse, à l’université Jean Jaurès.

Le débat réunit Eric Coquerel, coordinateur politique du PG, Statis Kouvelakis, membre de la direction du parti grec d’Unité populaire, issu de la scission de Syriza et Lucas Macec, leader du groupe parlementaire de la gauche unie slovène. Souhaitant tirer les conséquences de l’échec de Tsipras, ces membres de la gauche alternative plaident pour menacer de sortir de l’Euro en cas d’impasse dans les discussions.

Eric Coquerel est le premier à prendre la parole. «Le problème dans les négociations sur la Grèce c’est que l’Allemagne avait un Plan B, le Grexit, alors que Tsipras est arrivé sans Plan B, regrette-t-il. En disant qu’il n’a été pas été élu pour sortir de l’Euro, il s’est retrouvé coincé.» Il décrypte ensuite la philosophie de ce processus : «Le Plan B et son sommet recoupent deux choses : la revendication de l’indépendance – oui le peuple a le droit de prendre des mesures unilatérales – et la dimension internationaliste. Il y a la question de la construction d’une alternative géopolitique internationale qui se pose.»

«Résistance, résistance !» 

Vient ensuite le tour de Statis Kouvelaki, transfuge de Syriza. Si selon lui la victoire de la gauche radicale Grecque en janvier a représenté «un immense espoir notamment en France», la signature des accords du 12 juillet imposant de nouvelles mesures d’austérité a été «une capitulation» d’Alexis Tsipras. Il se montre particulièrement virulent envers le premier ministre grec démissionnaire : «Sa stratégie politique de départ a été fausse. Il fallait des mesures unilatérales pour instaurer un rapport de force, les négociations ne marchent pas.» Il cible également des institutions européennes à ses yeux impossibles à réformer de l’intérieur. Standing ovation. «Résistance, résistance !» crient les quelques 300 personnes présentes dans l’amphithéâtre.

La question de ce sommet du Plan B va rythmer la rentrée du Parti de gauche. Un débat est déjà prévu à la Fête de l’Humanité entre Jean-Luc Mélenchon, l’ancien ministre grec des Finances qui a rompu avec Tsipras Yanis Varoufakis et Oskar Lafontaine, fondateur du parti de gauche radicale allemand Die Linke.

Au sein des militants du PG, cette question fait également l’unanimité. Il est nécessaire, selon eux, de faire peser la menace d’une sortie de l’Euro, si «l’Europe allemande» ne veut pas évoluer.

En pleine lecture d’un texte de l’économiste Frédéric Lordon, Jeanne, militante au PG depuis 2014 approuve la position de son parti : «Il faut tirer les enseignements de l’échec de Tsipras. On ne peut pas lancer une politique de relance dans le cadre des traités européens». Mais pour cette etudiante en économie, issue du MRC de Jean-Pierre Chevènement, la sortie de la zone euro «ne peut pas être une fin en soi. C’est une condition nécessaire mais pas suffisante pour mener une politique de gauche ensuite.»

«L’euro est un outil pour éviter qu’un pays fasse une politique de gauche»

A quelques mètres de là, Christian est venu en tant que sympathisant. Il s’est rapproché du parti justement grâce à l’évolution de plus en plus euro-sceptique du PG : «Depuis le problème avec le Grèce, le Parti de gauche mène enfin une réflexion sur la sortie de l’Euro. Jusque là, ils n’en parlaient pas du tout, c’était un frein à mon adhésion à leurs idées.» Comme une majorité de militants interrogées, Christian est favorable à une monnaie commune, notamment avec les pays du sud : «Ça permettrait de pouvoir dévaluer, d’avoir un contrôle sur les capitaux…»

«Le Plan B, ça va passer à la vitesse supérieure au dernier trimestre, c’est une bonne chose, abonde Philippe, militant dans le Gard. L’euro est devenue un outil pour éviter qu’un pays fasse une politique de gauche. La Grèce a été complètement piégée sans Plan B.»

Si tous sont favorables à une possible sortie de l’euro, le rejet est aussi unanime quand on évoque la proposition de l’économiste Longtemps proche du PG Jacques Sapir de constituer un «front de libération nationale» entre le FN, Debout la France et le Parti de gauche «C’est très grave ce que dit Sapir, il y a une ligne rouge claire vis à vis du FN, peste Jeanne. Quand on est un parti de gauche, vouloir sortir de l’euro c’est très difficile à porter. Là Sapir ne nous aide pas du tout…»

Les thés et infusions Scop-TI (ex-Fralib) bientôt en rayon

Marseille – Les produits de la cooprative de production Scop-TI, lance par les ex-salaris en lutte de Fralib, arriveront dans les rayons des supermarchs « fin septembre, dbut octobre », ont indiqu les responsables lors d’une visite du secrtaire national de la CGT Philippe Martinez sur le site.

Olivier Leberquier, ancien délégué syndical CGT des Fralib, aujourd’hui directeur général délégué de la société coopérative ouvrière provençale de production (Scop.Ti), a indiqué que la société avait reçu « des réponses favorables de toutes les enseignes » de grande distribution, soit au niveau régional, soit au niveau national.

« Nous avons déjà rempli avec trois d’entre eux les papiers » pour le référencement, a-t-il expliqué.

Symboliquement, le premier magasin approvisionné, mi-septembre, devrait être le supermarché Auchan d’Aubagne, que les salariés en lutte avait régulièrement « dévalisé » pendant leur longue lutte, retirant des rayons les produits Unilever.

Pendant quatre ans, après la décision du groupe anglo-néerlandais de délocaliser la production de Gémenos en Pologne, les « Fralib« , ex-producteurs des thés Lipton et infusions de l’Eléphant, étaient devenus le symbole du combat contre les délocalisations, veillant jour et nuit sur leurs machines et multipliant les actions d’éclats pour médiatiser leur conflit.

En mai 2014, après avoir fait annuler en justice plusieurs plans de sauvegarde de l’emploi (PSE), ils avaient réussi à arracher à Unilever un accord de fin de conflit, d’un montant total de 19,26 millions d’euros pour pouvoir monter leur projet, y investissant toutes leurs indemnités de licenciement.

Depuis, ils ont monté la coopérative et lancé une marque, « 1336« , correspondant au « nombre de jours de lutte » avec Unilever. La coopérative, qui produira à la fois pour les marques de distributeurs et pour sa marque propre, table sur 250 tonnes de production la première année pour un chiffre d’affaires de 3 millions d’euros environ. Elle compte déjà 27 salariés en CDI, avec 3 embauches supplémentaires d’ici fin 2015 et 14 dans la première moitié de 2016. D’ici trois ans, Scop-Ti vise une production de 650 tonnes.

« Seuls le commercial et le marketing sont externalisés« , ont souligné les responsables de la coopérative, organisée autour d’une l’assemblée générale des 58 coopérateurs, décisionnaire, d’un conseil d’administration de 11 membres et d’un comité de pilotage de 3 personnes.

« Cette victoire est d’abord celle des salariés, avec l’aide de la CGT« , a salué Philippe Martinez, qui estime que la coopérative est « la démonstration que quand on donne un peu moins de pouvoirs aux actionnaires, quand on privilégie moins, ou pas du tout les actionnaires, on peut avoir des salaires et de la production. C’est un symbole du fait que l’industrie française a de l’avenir« , a-t-il poursuivi.